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Abir Moussi : Il y a trois présidences et aucune n’est capable de réunir 109 voix !
21/07/2018 | 18:15
1 min
Abir Moussi : Il y a trois présidences et aucune n’est capable de réunir 109 voix !

La présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a appelé à un passage à la 3ème république, le régime actuel ayant montré non seulement ses limites mais ayant échoué.

 

«La raison principale de la crise c’est ce mauvais régime politique : un président de la République incapable de changer ce qu’il faut changer, un chef de gouvernement qui s’est retourné contre son parti politique, sur le chef de l’Etat et à demander l’aide à un autre parti politique, un mouvement politique qu’on estime dangereux a mis mainmise sur la scène politique et les rouages de l’Etat. Ce régime politique qui a permis tous ces dépassements, qui a permis de disperser les positions de décision et qui a permis à des lobbies de gouverner, le tout pour avoir les 109 voix requises», a expliqué Mme Moussi.

Et d’ajouter : «Aujourd’hui, nous avons trois présidences et aucune n’est capable de recueillir les 109 voix et c’est pour cela que le pays est hypothéqué et en crise ».

 

Abir Moussi a souligné, dans une déclaration à Mosaïque FM ce samedi 21 juillet 2018 : «Il est temps de penser à la 3ème République et que les Tunisiens bougent pour changer la Constitution, le régime politique et le système des élections qui déterminer la scène politique de prochaine période».

 

I.N

21/07/2018 | 18:15
1 min
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Commentaires (38)

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Foued
| 22-07-2018 19:08
Le parlement est composé par une mosaïque de plusieurs partis et donc c difficile d avoir la majorité simple .

Forza
| 22-07-2018 18:25
Ne m'adresse plus de messages, lwah liqlaq.

kameleon78
| 22-07-2018 17:12
En réponse à @Imed, tu as essayé de brouiller les pistes en nous parlant de la crise interne à Nidaa Tounès, ce n'était pas le sujet, ni Kasbah1 et 2, ce n'est pas ce qu'on voulait dire @Imed et moi, comme d'habitude, tu es malhonnête, tu réponds à côté.

Ek
| 22-07-2018 17:12
C'est une vrai tête à claque,c'est incroyable.
Elle représente combien de personnes?10,50,100..soyons fous 5000?
Tu n'est rien,tu ne represente quasiment rien.Tu sera jetée avec les déchets de l'histoire...

kameleon78
| 22-07-2018 17:01
En France il y a eu deux cohabitations (1986-88) et (1997-2002), pourquoi, car le mandat présidentiel était de 7 ans et le mandat législatif de 5 ans. Avec la même durée des deux mandats cela n'existe plus. Donc les électeurs sont logiques, ils choisissent un président de la république avec sa majorité gouvernementale, sinon cela n'a pas de sens de choisir un président laïque et une majorité nahdaouie (ou inversement). Cela s'est vérifié où les deux majorités étaient du même camp avec l'instauration de la même durée de mandat de 5 ans (2007 Sarkozy, 2012 Hollande et 2017 Macron) en France et en Tunisie en 2014 (Nidaa tounès et Béji), si cela était un mode à scrutin majoritaire, la victoire de Nidaa Tounès aurait été plus nette et on aurait mieux gouverné le pays.

@Forza tu es malhonnête en parlant de Ben Ali, un régime présidentiel n'est pas forcément benalien (dictatorial) puisque nous sommes en démocratie, les gens votent pour qui ils veulent. Tu tiens tellement à ta théorie du système parlementaire à la proportionnelle que tu t'enfonces dans des arguments fallacieux. Le scrutin majoritaire à deux tours n'est pas anti-démocratique puisque c'est celui qui est instauré en France depuis 1958. Nous voulons juste te convaincre qu'on ne peut pas gouverner la Tunisie avec ce système, depuis 2011, la Tunisie vit dans l'instabilité, le chaos économique et social à cause de ce régime où on ne peut pas avancer, sinon dans 20 ans on serait au même point avec une régression du pays à tous les niveaux.

Forza
| 22-07-2018 16:24
Le rôle d'Ennahdha lors des manifs de Kasba 1 et 2 est négligeable. Je n'arrête pas de le répéter la crise actuelle n'est pas due au système électoral ou à la constitution. C'est en crise de fin de règne et manque de démocratie au sein de Nidaa pour faciliter une passation du pouvoir dans un contexte démocratique. Au lieu de ça, certains veulent hériter le pouvoir. Ceci serait une monarchie et non pas une démocratie donc les supporteurs de Nidaa doivent exiger des élections démocratiques et transparentes pour élire les dirigeants du parti au lieu de critiquer le système électoral. Vous allez voir que si Chahed est limogé, la crise va continuer car les requins qui veulent le pouvoir sans base électorale au sein du parti et du pays vont s'entre-déchirer jusqu'aux prochaines élections avec toute la paralysie. Le limogeage de Chahed ne va résoudre rien et va aggraver la crise économique du pays alors que des signes positifs sont perceptibles. Il faut juste laisser le gouvernement travailler. Certains ne veulent pas que le gouvernement réussisse car Chahed gagnera alors le pouvoir pour de bon et ce n'est pas compatible avec leurs egos et leurs carrières.

Forza
| 22-07-2018 16:09
Nous ne le connaissons pas. Je comprends plutôt que tu veux donner plus de prérogatives au président. Mais même dans ce cas et même si on passe à un mode a deux tours pour le pouvoir législatif, rien ne garantit que le président et la majorité au parlement seront de la même famille politique. Le compromis va donc être aussi nécessaire en cas de cohabitation. En faite la démocratie est par essence la recherche du compromis, sinon c'est plus facile et moins couteux de demander à Ben Ali de retourner et de continuer son one man show.
Sinon le fondement commun en Tunisie est la constitution. Les autres pays ont aussi leurs constitutions comme fondement commun et la définition de modernité est très relative.

Imed
| 22-07-2018 15:48
Le système électoral n'a pas été imposé par Ennahdha,c est ce que vous ecrivez.....Malheureusement la constituante nous a coutes les yeux de la tete et nous a fait perdre un temps precieux ,elle a ete imposee par la troika surtout Ghannouchi et Marzouki sous la pression de leur protecteur le Qatar qui decide et la troika applique.Pourtant la solution etait de garder l ancienne constitution de 1956,de dissoudre le parlement et de proceder a des elections legislatives et le nouveau parlement imposera des reformes profondes de la constitution de 1956,......pour avoir un pouvoir de controle....etc.la proportionnelle comporte des risques d instabilite du gouvernement ...la Tunisie a plutot besoin d un regime fort et stable pour permettre au pays de realiser ses aspirations a long terme..
gagner du temps sur le temps et profiter de toutes ses competences hautement qualifies...il y aura toujours des possibiltes de coalitions entre les conservateurs ou conservateurs et liberaux democrates .. 3 ou 4 partis forts et bien respectes... .pas besoin de 250 partis ...et ceux qui n auront pas l ecoute des electeurs ont toujours les moyens democratiques pour se rassembler dans l opposition....etc.
Ce que vous ecrivez est totalement partisan.........du chaos.

kameleon78
| 22-07-2018 15:36
Je suis tout à fait d'accord sur ce que tu as écrit, ce système parlementaire à la proportionnelle c'est le plus démocratique qui soit mais il est inefficace au niveau gouvernemental. Si ce système marche bien dans certaines démocraties occidentales comme tu l'as rappelé, c'est que dans ces pays, il n'y a pas de remise en cause de leurs valeurs sociétales, ils sont hautement développés et quelque soit le parti en tête, il y aura toujours des compromis et les différences ne se feront que sur les choix économiques. En revanche, en Tunisie, nous sommes un pays qui vient juste de rentrer en démocratie (7ans) avec des enjeux sociétaux énormes, en effet, la Tunisie est divisée en deux grandes familles, une moderniste, laïque et conservatrice en majorité et l'autre islamiste et conservatrice, donc c'est difficile de réunir ces deux familles diamétralement opposées. Un régime parlementaire ne fera qu'attiser les rivalités et les haines et le gouvernement ne pourra pas travailler correctement, c'est pour cela que le scrutin majoritaire (il veut dire ce qu'il veut dire, répondre à la majorité des électeurs) pourra gouverner sereinement sans entraves à l'assemblée avec une majorité confortable, c'est mon point de vue et celui de la majorité des tunisiens.

Abir
| 22-07-2018 13:30
Béji nous a dit une fois que ce diabolique accord n'est pas, par écrit, simplement oral,ce qu'il veut dire ne lui engage à rien,si c'est vrai ce qu'il disait pourquoi tenir à une peste,ou un cancer qui tu à feu doux! ?mais je n'ai plus aucun doute que ce Béji nous en roule dans la farine et ça, ce n'est pas digne d'un président