Le secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de la Jeunesse, Abdelkoddous Saâdaoui est intervenu, ce mardi 15 janvier 2019, sur le plateau de Midi Show sur les ondes de Mosaïque Fm, assurant que la véritable problématique réside dans le fait que les jeunes ne font plus confiance à l’Etat.
« Ce manque de confiance est le cœur du problème. D’ailleurs, selon les statistiques, 62% des jeunes ne font pas confiance à l’Etat », assure Abdelkoddous Saâdaoui. Il ajoute que le gouvernement œuvre à mettre en place une stratégie avec la participation de représentants des jeunes. Cette stratégie sera basée sur la citoyenneté et la dynamique de l’employabilité et de la créativité. Il a, également, insisté sur la nécessité de faire participer les jeunes dans la prise de décision.
Par ailleurs, Abdelkoddous Saâdaoui a considéré que la Tunisie traverse une période historique qui exige l’adaptation de l’Etat à travers la formation et la mise en place d’un climat favorable. « Les clés de la réussite ne dépendent plus des hauts diplômes et des études uniquement, mais aussi du savoir-faire et du talent », a-t-il ajouté.
S.H
Commentaires (5)
CommenterLes jeunes ne veulent plus vivre dans ce pays
Comment faire confiance à des ratés et à des opportunistes sans bagages
Comment expliquer la chance du pere pour partir à la Mecque des la première année de l'intégration de son fils comme secrétaire dEtat
Comment justifier les salaires et les retraites dorées des Présidents , des Ministres et des Députés alors que le pays est lourdement endetté.
El la liste est longue.....
Honte à vous.
Tout un peuple ne fait plus confiance
Kif kif !
Ecouter la jeune génération maintenant !!
Les députés du Parlement âgés de moins de 30 ans se comptent d'une seule main.
A l'heure actuelle, les parties ont intérêt à écouter les jeunes:
La dette publique est un tel exemple et les cadeaux à l'UGTT - un cadeau électoral onéreux et cher des partis au pouvoir à leur clientèle, les anciens électeurs - que les jeunes doivent payer. Il n'est pas juste que la politique construise un avenir pour les aînés, même si les jeunes générations doivent vivre plus longtemps dans ce pays.
Ecouter les jeunes du pays n'est pas seulement une affaire de justice. Cela vaut la peine que les partis écoutent les jeunes dès maintenant, car les jeunes sont tout simplement plus progressistes et ouverts sur de nombreuses questions.
La Tunisie a la chance de devenir plus libérale, cosmopolite et numerique.
Si la politique n'écoute pas davantage les jeunes, nous allons vraiment mal bientôt!
Allez dans les festivals, les clubs de jeunes et les maisons de jeunes!
En clair: si la politique ne parvient pas à écouter davantage les jeunes, elle cassera la Tunisie. Et aussi les partis, qui ont déjà un énorme problème de progéniture.
Un conseil également pour les jeunes générations: les jeunes doivent être actifs. Cela prend un choc á travers le pays, alors que la Tunisie se prélasse dans une haut-chiralité.