« En l’espace d’un mois et pourvu que ce délai soit respecté, nous espérons réussir avec Habib Jamli une première étape et la formation d’un gouvernement stable qui pourra engager les réformes attendues » a indiqué le dirigeant du mouvement Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, dans une déclaration accordée ce mercredi 27 novembre 2019, à Mosaïque FM.
« Si nous n’y parvenons pas, deux choix s’offriront à Ennahdha. Le premier sera de composer avec tout le paysage parlementaire, y compris avec Qalb Tounes et être francs avec nos électeurs sur la difficulté de la situation. Il faudra que nous leur expliquions que les choix qui s’offrent à nous sont limités. On demandera au chef de l’Etat de désigner un chef du gouvernement. Cela reste aussi une option…Si les choses nous semblent en contradiction avec nos valeurs, nous nous placerons alors dans l’opposition » a-t-il précisé.
Le chef d’Ennahdha Rached Ghannouchi avait déclaré à de nombreuses reprises que son parti refuse de participer à un nouveau gouvernement dans lequel Qalb Tounes serait inclus. Des propos qui semblent de moins en moins crédibles face à l’évolution des concertations menées par le chef du gouvernement désigné, Habib Jamli, avec les parties concernées.
M.B.Z
Commentaires (6)
CommenterL'indispensable cohabitation : laïcs et islamistes
Girouette!
J'espère pour vous qu'il y'aura de nouvelles élections, et à ce moments "taklou ma kla étbal nhar él 3id!".
La Tunisie mérite mieux.
Ce serait juste et démocratique de les empêcher de prendre la Kasbah, sinon c'en est fait de tout espoir de voir ce pays vivre en paix et retrouver des couleurs.
Dans l'opposition, il faudra les tenir à l'?il et veiller à ce que leurs suppôts présents dans tous les rouages ne genêt pas le travail du gouvernement.
Cette hypothèse, si elle se vérifie serait le seul moyen de permettre un retour par étapes à une pacification des esprits. Car, on a bien vu ce à quoi nous a conduit l'accord entre BCE et Ghannouchi.
En somme, aucun modus vivendi n'est fiable avec ces gens.
Il ne faut pas les craindre, juste leur appliquer la loi. Seule modalité pour mettre un terme au gâchis et aux abrutissements. Sans compter la terreur, sous toutes ses formes.
Ceux qui veulent vivre, étudier, penser et travailler pour eux... et pour le pays savent ce qui reste des discours et harangues d'illuminés don't bon nombre siègent à l'ARP.
La voix de son maître...
Si Jlassi se fend de cette déclaration, c'est que, contrairement à ce que chante Ramli tous les jours, les "concertations" de ce dernier avec les partis ne sont nullement prometteurs et que la composition du prochain gouvernement bat de l'aile. Zut alors! serions-nous appelés à nouveau à de nouvelles élections législatives, car les délais constitutionnels deviennent de + en serrés? Chiche alors!
hahahah
temthiliya