Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par-intérim et candidat du mouvement islamiste Ennahdha à l’élection présidentielle, Abdelfattah Mourou, a été ce soir, mercredi 4 septembre 2019, l’invité de Samir Elwafi sur le plateau de « Al Rais» sur la chaîne Attessia.
A cette occasion, Abdelfattah Mourou a assuré que s’il est élu président de la République, il s’engagera à appliquer, durant son mandat présidentiel, cinq points essentiels : son parti politique et sa famille ne s’immisceront en aucun cas dans ses travaux, la parité homme-femme dans la composition de son cabinet présidentiel, la transparence totale dans ses décisions, prononcer chaque mois un discours au peuple tunisien et enfin se rendre dans les régions intérieures de la Tunisie.
« Si Béji Caïd Essebsi était toujours vivant et avait décidé de se présenter pour un second mandat, je ne me serais pas présenté à cette élection. Je ne l'aurais pas fait par respect », a-t-il lancé.
Concernant le retour de l’ancien président de la République, Ben Ali, le candidat à la magistrature suprême a estimé qu’avant de prendre une telle décision, son dossier devait être examiné et que la situation des personnes victimes de sa dictature devait être réglée.
« Un président de la République n’a pas besoin de 30.000 dinars comme salaire. J’estime qu’il a juste besoin d’un salaire entre 6.000 et 7.000 DT pas plus », a-t-il par ailleurs précisé.
Sur un autre plan, Abdelfattah Mourou a indiqué qu’il a conclu un accord avec le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, après avoir été choisi pour représenter les couleurs du parti à la présidentielle.
« Mon accord consiste à prendre mes décisions tout seul, c'est-à-dire, personne ne doit en aucun cas m’influencer. On parle ici d’affaires d’Etat et non d’autre chose! », a-t-il lancé.
E.B.A.
Commentaires (18)
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Attention il n'y a pas de fumée sans feu
Satan et son adepte !!!
@Gg : ne sois pas idéaliste.L'islamisme fasciste n'a rien à voir avec Franco.
Le fait qu'il y'ai une "pensée" écrite, qui s'appelle "la taqyya", bien formulé par Sayd Qutb dans son livre diabolique "'?'?'? '? '?'?'?" (jalons sur la route de l'Islam) est une exception dans les idéologies mondiales, même la plus sanglantes d'entres elles, le fascisme ; c'est la seule "idéologie" qui dit clairement, que quand "l'ennemi" est plus fort (comprenez ceux qui veulent un monde moderne, de science, d'éducation, de mixité, etc), il faut leur mentir pour atteindre le pouvoir. Les fascistes n'ont jamais formulé cela et ont toujours dit qu'il fallait éliminer l'ennemi, et ce avant la prise de pouvoir.
Donc, mon ami, sois rassuré ; ces créatures diaboliques ne renonceront JAMAIS à leur idéologie de mort.
Encore un tartour
Et si on tentait d'être optimiste?
Et surprise, il n'en fut rien. Bien au contraire, Juan Carlos a assis la démocratie en Espagne, sous la forme d'une monarchie parlementaire.
J'étais petiot, mais je me souviens parfaitement de cette nuit où les franquistes avaient tenté de reprendre le pouvoir par la force, ils avaient déjà pris le parlement et une partie de l'armée, lorsqu'en pleine nuit, Juan Carlos, alors âgé d'une trentaine d'années, était apparu sur la seule chaîne de télé encore libre, vêtu de l'uniforme de Général suprême des armées, enjoignant toutes les forces du pays à désobéir aux putchistes et à le suivre, lui. Et à l'armée de reprendre le parlement.
J'en ai encore les larmes aux yeux, car mes attaches personnelles avec l'Espagne sont fortes...
Et la question à laquelle aucun historien a encore répondu: Franco savait il qu'à travers Juan Carlos il libérait son pays de la dictature, ou Juan Carlos a t-il été, très jeune, plus rusé que le vieux loup?
Oui, le pire n'est jamais certain, et peut être...peut être la Tunisie trouvera t-elle son Juan Carlos dans le lit même des islamo fascistes?
Ce n'est pas parce qu'un islamiste frere musulman salafiste avec une jebba et chachia Abdelfattah Mourou qui affirme une chose qu'il faut le croire sur parole
C'est pas un scoop!
Oui, en 2011 je crois?
L'accord véritable est que Mourou porte le costume, et Ghannouchi décide de la façon de parachever la mise en place du califat...