Quelques dizaines de jeunes se sont rassemblés, dans la matinée du mardi 28 juin 2011, devant le Palais de Justice de Tunis pour demander la libération des sept manifestants, arrêtés par la police, dimanche 26 juin, suite au déclenchement d’incidents assez violents pour empêcher la projection du film « Ni Allah ni maître » à l'Africart.

Cette manifestation était calme au départ. Selon plusieurs sources, les manifestants portaient des pancartes mentionnant que la Tunisie est un pays musulman.
Les manifestants, essentiellement islamistes, criaient des slogans religieux et brandissant des drapeaux noirs avec des inscriptions religieuses. Ils criaient également des slogans hostiles à l'athéisme et à la laïcité.
Seulement le calme a vite cédé à la violence quand l'avocat Naceur Laouini, est sorti devant le ministère pour discuter avec eux. Ce dernier a été tabassé par certains manifestants qui ont par la suite attaqué le tribunal pour essayer de libérer les détenus, membres de leur mouvement.

Cette attaque a été suivie de plusieurs agressions à l’encontre des avocats présents, dont notamment Fakhr Gafsi, membre du barreau de Tunis, Sami Trifi, du parti Ennahdha, Samia Abbou et Leila Ben Debba.
Il y a eu des blessés de part et d'autre, les avocats et les assaillants islamistes.