Contrairement à ses prédécesseurs, dont Maya Jribi, Ahmed Brahim a insisté sur la nécessité pour l’ensemble des forces progressistes, de s’unir en un seul et même parti. Avec humour, M. Brahim a raillé le travail du gouvernement actuel, citant une interview de Rached Ghannouchi. «Rached Ghannouchi a déclaré, dans une interview, que, comme un conducteur qui apprendrait à conduire, les ministres sont en apprentissage et qu’il faut leur laisser du temps! Le pays est donc mené par des conducteurs sans permis! Que Dieu nous protège!», a ironisé Ahmed Brahim, provoquant les rires de l’assemblée.
Alors que les négociations pour l’unification des deux forces n’ont pas encore abouti, le discours rassembleur d’Ahmed Brahim plaira aux congressistes, qui, sous les ovations et les applaudissements, se lèveront pour chanter l’hymne national.
L’UGTT, également, était à l’honneur, lors de ce congrès et le capital sympathie dont bénéficie aujourd’hui l’Union des travailleurs, au sein des forces démocratiques, s’illustrera lors du discours passionné de Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT. Ce dernier a affirmé que la Centrale syndicale continuera son combat pour la dignité des travailleurs, pour l’emploi et pour la liberté, valeurs qui sont à l’origine de la révolution. Il conclura son discours en saluant toutes les initiatives d’unification des forces démocratiques.
Les jeunes congressistes et militants d’autres partis démocratiques présents, scanderont, à plusieurs reprises, des slogans à la gloire de l’UGTT.
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