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Tunisie – Sadok Chourou persiste sur ses déclarations haineuses
24/01/2012 | 1
min
Tunisie – Sadok Chourou persiste sur ses déclarations haineuses
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Sadok Chourou, député d’Ennahdha, a créé la polémique suite à son intervention lors de la séance de lundi après-midi 23 janvier 2012.

En effet, s’appuyant sur un verset du Coran, M. Chourou a demandé à sévir contre les sit-inneurs et les bloqueurs qui doivent être punis, selon ce verset, par mort, par crucifixion, par démembrement ou bannissement, incitant de ce fait à la haine, selon certains députés.
Dans une déclaration à Mosaïque Fm mardi, le député a persisté sur ses dires expliquant que «c’est juste un simple constat de ce qui se passe maintenant : ce n’est pas un appel à la haine mais un appel à mettre fin à ces faits qui sont un crime envers le peuple et méritent un châtiment des plus sévères.

Mohamed El Hamdi, député du PDP, a condamné les propos de Sadok Chourou qui, selon lui, incitent à la haine et le peuple à intervenir dans ce qui ne peut être que la mission des forces de l’ordre qu’elles seules possèdent la légitimité d’user de la force pour mettre fin aux dépassements. En outre, M. El Hamdi a indiqué que pour lui les bloqueurs et les sit-inneurs, malgré certains dépassements, ne sont pas ni contre Dieu ou le prophète, ni contre la révolution et ne méritent pas la mort, la crucifixion, ou autre châtiments pour autant !

Pour sa part, Samir Dilou a précisé que le gouvernement n’a pas besoin de "Fatwa" pour légitimer la violence et sa politique repose sur ce qu’elle annonce et non pas sur ce qui est annoncé à la Constituante, soulignant que chaque député est responsable de ses dires.

Maya Jeribi a, pour sa part, affirmé qu’il n’y avait aucun malentendu et que les propos de Sadok Chourou étaient clairs et dirigés contre les sit-inneurs, et qu’en cela, ils étaient condamnables sans ambigüité, appelant le parti au pouvoir à prendre ses responsabilités quant aux propos tenus par ses élus. Elle a, en outre, déclaré que ces personnes que Sadok Chourou appelle à punir sévèrement sont ceux qui ont fait la révolution et qu’ils n’étaient bons, semble-t-il, que lorsqu’il était question des élections.

I.N.
24/01/2012 | 1
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