Suffit de séquestrer la Tunisie dans le casino des anciens vieillards de "ya hassra". Ces vieillards qui se prennent pour des génies, qui vont sauver tout ce qu'ils ont détruit eux-mêmes, donnant la fausse impression, que le malaise en Tunisie, ne trouve pas sa source et ses racines dans leurs propres 55 années macabres postindépendances.
Ils me rappellent cette réalité que je vois de mes propres yeux. Ces petits écoliers tunisiens qui manipulent l'outil informatique dès l'âge de leur deuxième année, de loin mieux que Béji Caïd Essebsi et son fils Hafedh et qui apprennent maintenant, de leur première année à leur troisième classe primaire, ce qu'on avait commencé jadis à apprendre au lycée et au collège, à partir de nos études secondaires.
Bien qu'on ait passé nos classes primaires à n'apprendre que «Jamalon», «Chobbèkon», «Bèbon», «joljoulon», «Dikon», «Dajèjèton», il y a encore ceux qui ne prétendent par leur folie des grandeurs, que notre vieux niveau scolaire était beaucoup mieux que l'actuel. Ils te disent sans la moindre honte ni la moindre pudeur : «yè hassra, yè hassra, yè hassra !!!».
Ils oublient qu'ils avaient passé leur enfance à jouer avec les doses de sardines vides, alors que nos enfants jouent maintenant avec de l'électronique.
Jetez un coup d'?il sur leurs lieux de naissance et vous comprendrez tout le système du jeu dans leur propre casino. Un casino qui a ruiné la Tunisie, sans qu'ils ne veuillent se désister au profit de nos jeunes, qui les dépassent de loin d'études, d'intelligence et de compétence. Ils ne font que rabâcher leur «ya hassra», pour déjouer l'imagination de nos jeunes.
Ils veulent sauver le pays de la démocratie, de la liberté et de sa réussite de devenir le seul Etat arabe possédant de vraies Institutions constitutionnelles au sein d'un régime parlementaire, qui garantit la liberté démocratique et l'abolition définitive de la dictature, du despotisme et de la famille régnante.
Ils veulent un régime présidentiel, en imitation à Donald Trump. Ils veulent un Béji Caïd Essebsi qui ne leur parle que de «heybèt Eddawla», alors qu'il n'y va en vérité que de sa propre «Heyba», de celle de son fils Hafedh et des siens comme ce Taïeb Baccouche.
Ils veulent nous instaurer d'autres Saffahs en Tunisie, comme leurs amis Saffah Bachar Assad de Syrie ou Saffah Sissi d'Egypte.