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Tribunes
Sommes-nous sales tout simplement ?
27/09/2016 | 11:16
6 min
Sommes-nous sales tout simplement ?

Par Hédi Ben Abbes*

 

« La propreté est l’image de la netteté de l’âme » disait Montesquieu dans Les Lettres persanes. On est tenté d’aller encore plus loin dans notre réflexion en disant,« montrez-nous vos rues, on vous dira qui vous êtes ! ». Les rues, les plages, les parcs, la mer, la montagne, tous les espaces publics, la moindre parcelle de terrain, même l’air que l’on respire sont, aujourd’hui plus qu’hier, affectés par le comportement intolérable de certains de nos concitoyens. On assiste impuissant à un génocide environnemental, à une catastrophe pour la santé publique, à un désastre économique dû à l’inconscience de certains, à l’indifférence des autres, au manque de patriotisme et faible sens civique. Cette tendance suicidaire toute tunisienne préside dans beaucoup de domaines, y compris celui de l’environnement.

 

Comment peut-on mesurer le degré de civilité d’une population si ce n’est, notamment, par la manière dont elle préserve son environnement ? Comment peut-on s’accommoder de la saleté physique, des sachets, des bouteilles en plastique, des détritus et des ordures qui jonchent nos rues ? Comment peut-on supporter les odeurs et les poubelles éventrées ? Comment peut-on être respecté quand on ne respecte pas son environnement ? Comment peut-on prétendre être fier de notre pays quand on s’emploie aussi méthodiquement à le détruire chaque jour un peu plus ? Pourquoi notre fierté d’être tunisien ne se manifeste que pour de mauvaises raisons ? Où est notre fierté, quand la première des choses qu’un étranger remarque en arrivant en Tunisie, c’est la saleté ? Où est le respect de nous-mêmes et celui de notre civilisation ? Savez-vous que l’apogée de la civilisation arabe en Andalousie ne fut pas seulement marquée par l’architecture, la médecine ou la littérature, mais également dans l’entretien des villes et dans l’utilisation savante de l’eau ? Savions-nous, héritiers de cet âge d’or que nous sommes, que Ziryab en bon architecte et conseiller de l’Emir Abderrahman II (Cordoue an 822) avait poussé le raffinement jusqu’à établir, comme pour Montesquieu, que la propreté des villes, l’harmonie des couleurs et le plaisir des yeux sont le reflet de nos âmes ? Pendant ce temps-là, les morts se comptaient par centaines dans les rues de Londres infestées de rats et ravagées par la peste ? Où en sommes-nous aujourd’hui ?

 

Plus proche encore de notre époque, savez-vous qu’il n’y a pas de femme de ménage dans les écoles au Japon car le service est assuré par les élèves et le personnel enseignant en vue d’augmenter leur vertu ? Savez-vous que dans une ville comme Tokyo, qui compte près de 14 millions d’habitants, il n’y a aucun papier par terre à la fin de la journée avant le passage des agents municipaux ?

 

Savez-vous que la Norvège est le pays qui compte proportionnellement, le nombre le moins élevé au monde de personnel municipal car chaque citoyen assume sa part de responsabilité ?

 

Savez-vous qu’à Singapour, il est strictement interdit de mâcher du chewing-gum dans le métro ? Que pour fumer dans la rue, il faut aller dans des endroits spécifiques. Que jeter un mégot par terre est passible d’une amende de 500 dollars et 1000 dollars pour un papier ? Savez-vous que la propreté à Singapour est à l’origine de l’augmentation des IDE (investissements directs étrangers)?

 

Avez-vous oublié ce que l’Islam nous enseigne sur la propreté. Il a élevé la question de propreté au rang de critère pour mesurer notre foi ?  On a dilapidé notre héritage ancien et tourné le dos aux autres civilisations modernes. On s’emploie à rejeter la responsabilité sur les autres. On accable souvent les services municipaux et on incrimine l’Etat sans jamais se poser la question de notre part de responsabilité personnelle ?

 

Car la responsabilité est collective. Elle incombe à l’Etat et aux autorités locales, au même titre qu’à chacun d’entre nous, dans notre comportement quotidien, dans nos mauvais réflexes.

Il faudrait pouvoir mettre un terme à tout ce désordre ambiant dans les plus brefs délais. Voici quelques pistes de réflexion.

 

A court terme, c’est effectivement à l’Etat, en tant que gestionnaire et régulateur, de concevoir un PLAN URGENCE PROPRETE. Ce plan doit s’inspirer des expériences faites dans ce domaine en Allemagne, en Suède, en Hollande, en Belgique ou encore au Rwanda. Oui, j’ai bien dit le Rwanda où les sachets en plastique sont interdits de fabrication et d’utilisation depuis bientôt dix ans (2008). L’assistance technique dans la coopération internationale peut servir à cela.

 

Ce plan peut reposer sur trois axes : premier axe, l’amélioration des infrastructures et la privatisation partielle des services d’enlèvement et de traitement des déchets. L’environnement est générateur d’emploi. Selon une étude de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) faite en 2012, plus de 60 millions « d’emplois verts » peuvent être créés dans le monde. Pour la Tunisie, près de 50 000 emplois directs et indirects peuvent être créés dans le domaine de la préservation de l’environnement.

 

Deuxième axe, le financement. Il faut un effort national à travers la mise à contribution de tous les Tunisiens par l’instauration d’une taxe environnement provisoire (écotaxe). Le plus gros de l’effort doit se faire par la contribution des industriels et des professionnels du tourisme. Cela contribuera à la sensibilisation et à la responsabilisation de tous.

 

Troisième axe, la responsabilisation à travers l’instauration d’une législation stricte en matière de respect de l’environnement à l’endroit des industriels mais aussi des citoyens au travers d’un système d’incitation (pour les bons élèves !) et de verbalisation des contrevenants à l’environnement, aussi bien pour les ordures ménagères que pour les gravats des constructions. Comme par exemple de fortes amendes et la mise à la fourrière des camions qui déversent leurs déchets hors des décharges prévues à cet effet.

 

A plus long terme, il s’agira de mettre l’accent sur la sensibilisation et l’éducation. Il n’est pas concevable que notre système éducatif ne comporte pas un enseignement spécifique de sensibilisation à la préservation de l’environnement. De la crèche à l’université, l’écologie et l’environnement doivent être des disciplines scientifiques à part entière.

 

La modernisation des systèmes d’exploitation, le tri sélectif, la biomasse, les énergies renouvelables et l’embellissement des villes sont aussi des projets à long terme qui doivent s’inscrire dans une stratégie écologique globale et intégrée.

 

L’environnement est une responsabilité collective. La Tunisie dite « la verte » peut et doit être à la hauteur de ses prétentions. Il y va de notre crédibilité, de notre santé et de notre qualité de vie. Les héritiers que nous sommes, d’Ibn Khaldoun, premier écologiste tunisien, n’avons pas le droit de le contraindre à se retourner dans sa tombe à chaque fois qu’une bouteille en plastique est jetée au pied de sa statue au cœur de la ville de Tunis.Il y a quelques jours un sachet en plastique transporté par un vent terrible était venu lui couvrir le visage. On y voit là, tout un symbole ! Faute de seressaisir rapidement, la réponse à la question du titre risque d’être affirmative.

 

*Universitaire et dirigeant d’entreprises.

27/09/2016 | 11:16
6 min
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Commentaires (45)

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Sadok Chikhaoui
| 30-09-2016 11:06
Monsieur Ben Abbes
Vous citez, fort à propos, Montesquieu qui il y'a deux siècles s'adressait à des citoyens, héritier de la cite athénienne, et de l'Urbs romain, membre d'une communauté politique qui lui confère des droits et surtout des devoirs. D'ailleurs le vocable citoyen a donné par dérivation "Polis" qui désigne une ville et le territoire qui lui est associé. L'homme auquel s'adresse Montesquieu est aussi héritier de la ville romaine, la civitas où la notion d'hygiène personnelle et collective tient un rôle capital Et la profusion d'aqueducs, et des thermes associés à des sources thermales, des égouts et des latrines dont nous devrions être les lointains héritiers, suffit pour marquer la différence avec l'homo-arabicus et son corollaire l'homo-islamicus, totalement étrangers aux notions d' intérêt commun et du "vivre ensemble" . Le respect de l'autre en tant que non-moi, d'un point de vue moral certes, mais également le respect de son espace, sa tranquillité, son confort et son hygiène, n'est pas inscrite dans le patrimoine génétique des bédouins de la Tihama, dont nous sommes hélas les héritiers.
Seul son intérêts personne (souvent à très court terme) et celui de sa tribu compte. il est capable d'astiquer son intérieur et de jeter ses ordures devant la maison d'à côté ou même la sienne propre sans que ça le gène du moins du monde, de vivre dans les odeurs pestilentielles.
Le fait n'est pas nouveau : jusqu'à ce que viennent français et italiens pour assécher les marais, au début du 20 ème siècle, Tunis était plongée dans un océan d'odeurs nauséabondes , d'où l'invention du machmoum d'ailleurs pour en atténuer les effets. De même il est fréquent de voir des gens tirer sur leur chicha face à des montagnes d'ordure.
Aujourd'hui la situation est devenue explosive : des sacs poubelles éventrés répandus sur le trottoir un partout en Tunisie, n'épargnant ni les villes ni les campagnes ni même des espaces sensés être protèges comme le Parc d'Ichkeul
La crasse est corrélative à la corruption et au laxisme, conséquences d'un individualisme exacerbé et de l'absence totale du sens du bien commun et du sentiment d'appartenance à une collectivité nationale. J'ai vu un douanier laisser filer quelqu'un au moment de l'embarquement avec une bouteille de liquide dans ses bagages au moment des fouilles, simplement parce qu'il semblait le connaitre à un moment où le devoir de vigilance devrait être extrême, comme c'est la cas un peu partout dans le monde . Un employé de la STEG m'a proposé moyennent bakchich de trafiquer le compteur pour le ramener à presque zéro. La pratique est semble -t-il courante et touche à tous les domaines où sévit une fonction publique pléthorique ( la Tunisie détient le record mondial du nombre de fonctionnaires par habitant) : police, douane, mairies, ministères, hôpitaux et même semble t-il à l'intérieur de
Avec le laxisme, et la paresse endémique et quasi atavique on détient l'autre clefs du piteux état dans lequel se trouve le pays de l'étrange jasmin


zohra
| 28-09-2016 23:22
Bonsoir Monsieur,

Tout à fait, il faudrait que tout le monde considère chaque centimètre de la terre tunisienne lui appartient et il faudrait le traiter comme chez lui. Il faudrait de la sensibilisation tous les jours je suis qu'ils finiront par comprendre.

Sincères salutations

1/3i
| 28-09-2016 20:36
"les noirs j'ai pas dis qu'ils sont salles mais la source de saleté . "

C'est toujours la même chose !! Mais en pire !!

Ou un commentaire raciste du quotidien envers les noirs en Tunisie !

C'est vrai que les Tunisiens sont très propres.. on le voit bien au lendemain de l'Aid, avec toutes ces peaux de moutons laissées un peu partout (cf businessnews), ou les plages comme celle de la Marsa, où la populations est, comme tout le monde peut le constater, pleine de réfugiés noirs africains.

De même quand je traverse le Kram ouest tous les matins, ou les petites rues de Bouselsa.

Dr Fehri
| 28-09-2016 18:03
Rubbish ! Voilà ce que je lis de vous. Vous connaissez peut être Munich mais pas Tunis. Allez-y voir les toilettes pubpliques. Elles sont surper sales. Quant aux stéréotypes examples que vous vos avez indiqués sont hors sujet. Par Docteur Fehri

zohra
| 28-09-2016 17:11
Bonjour Jamel,
Tout à fait ça, le tunisien est très propre chez lui mais très égoïste, sans bassesse, il ne comprend pas quand il laisse un droit propre c'est pour lui ou une personne et qu'il va revenir à cet endroit. akhta rassi wa wathrab. aucun respect pour les autres.

Sincères salutations

Prof.
| 28-09-2016 14:39
vous élevez comme d'habitude le niveau du débat avec vos commentaires!

pit
| 28-09-2016 13:50
et bien vous l'avez dit: les rats et la peste!!!

EL OUAFY avec Y à la fin
| 28-09-2016 12:40
SVP un peu de respect je n'est pas dis que les noirs sont des salles je dis que les migrants africains sont la sources de la saleté chez les autres pays mais chez eux respectent l'environnement .
En Europe c'est le pire et surtout en France la jungle de calais les milliers des refusés dans le but de s'infiltrent au Royaume Unis .
Il me semble que ces migrants sont entrain d'envoyer un message aux pays qu'ils en déjà colonisés de retourner une autre fois pour instaurer une vie meilleure que l'actuelle .
Et le racisme existe dans notre vie voir notre guide sacrée le coran je sais bien qu'en Tunisie le Tribu est devenu tabou pour des raison historique peut d'être pour camoufler l'origine d'un brave président qui a construis un Etat fort et résistant; en tous les cas il n'y a pas de différence entre Libyen et Tunisien que le trais des frontières fabriquer par les Étrangers de la région sans prévenir les peuples et les Tributs .
je salue vivement l'écrivain et l'opposant de l'ancien président Ben Ali qui reconnait dernièrement que Ben Ali est un homme de décision c'est bien Ben Brik Toufik Ghzalmy qui ne nier pas que la majorité de sa Tribu se trouve de l'autre coté L'Algérie à savoir à Batna ou à Tebessa je me suis étonné que ce dérniere est un socialiste de tendance il croit le Tribu .

Dr. Jamel Tazarki
| 28-09-2016 11:22
Il faut différencier entre l'hygiène et la propreté bien qu'elles devraient être non dissociables. Oui, une personne peut être très, très propre mais non hygiénique. Je donne un exemple, au temps où j'étais étudiant à l'université de Munich, j'ai habité en colocation dans un appartement de 6 pièces avec d'autres étudiants. Parmi les colocataires il y'avait une étudiante qui utilisait la même éponge afin de faire la vaisselle, nettoyer les toilettes et la baignoire, et dieu sait si elle l'utilisait aussi quand elle prenait un bain. Apparemment tout était propre mais malheureusement non hygiénique.


Le Tunisien est très propre et très hygiénique chez lui dans son Appartement/villa par contre certains d'entre eux/nous ont un comportement asociale quand il s'agit des lieux publics. Ce qui fait que le Tunisien a le sens de la propreté hygiénique et il ne faut nullement la lui enseigner. Il faut seulement le convaincre et lui expliquer que la propreté des lieux publics est aussi importante que la propreté de son domicile.

Les stéréotypes sont dangereux. Ils constituent un facteur extrêmement favorable au développement de sentiments hostiles. Ils affectent la perception, la pensée, le jugement et les actes. Certes les stéréotypes peuvent contenir une part de vérité mais ils peuvent aussi être complètement faux.

Exemples de stéréotypes :
-Les Allemands sont des buveurs de bière.
-Les Italiens sont des mafieux
-Les français sont des mangeurs de grenouilles
-Les Tunisiens sont sales
Etc., etc. etc.

Nous devons lutter contre la tendance à penser par stéréotypes!


Très Cordialement

Jamel

Où allons-nous?
https://www.youtube.com/watch?v=49xL7Gad670

CONQUERANT
| 28-09-2016 10:24
Afin d'abonder dans votre sens j'ajouterai ces deux faits saillants mais antinomiques qui me marqueront à vie.

Le premier eut lieu en Tunisie à l'été 2009. C'était un soir de juillet vers 18 heures au moment où nous quittions la plage de Boujaâfar à Sousse à la fin de la baignade. Soudain mon regard fut attiré par le geste d'une dame, la soixantaine bien sonnée, qui après avoir nettoyé les pieds de ses enfants et fait ses propres ablutions avec l'eau de mer qu'elle transportait dans une bouteille en plastique n'a pas trouvé mieux que de jeter par terre ladite bouteille, alors qu'une poubelle géante et transparente, mise à la disposition des estivants par la mairie de Sousse, trônait là devant elle à cinquante centimètres. Je me suis levé pour lui dire : madame, je suis comme vous, je me suis lavé les pieds mais je n'ai pas balancé par terre la bouteille qui m'a servi à cet effet ! Ce n'est pas bien ce que vous faites. Il faut que nous prenions soin de notre ville " Soussa Bledna ! 3ib A3lik". Si tout le monde agissait comme vous, c'est une mer de plastique que nous aurions devant nous ; en plus vous donnez le mauvais exemple devant vos enfants en bas âge qui ne retiendront que ce geste la prochaine fois qu'ils reviendront à la plage. Elle me jeta de sa haute stature un regard plein de haine et se pencha pour ramasser l'objet du délit.
Moralité, Il ne faut pas hésiter à dire aux gens qu'ils font mal à l'environnement en agissant de la sorte.
Fin du premier acte.

Le deuxième fait que je vais vous narrer a eu lieu, il y a à peine 15 jours. J'étais précisément en Suisse dans le Canton de Vaud pour faire une randonnée pédestre dans le Jura Suisse avec des amis du pays...En marchant, je ne quittais pas le sol des yeux que ce soit sur route ou sur les chemins vicinaux. Interloquée, ma femme me dit que regardes-tu de si précieux par terre, alors que tout autour une beauté infinie t'entoure ? Je lui répondis : je traque la moindre brindille par terre et il n'y en a pas. Le sol était d'une propreté indescriptible, vous vous y installeriez tellement c'était éclatant de netteté. Bien sûr, je ne découvre pas la Suisse ni leur propreté légendaire ; c'est un pays où je compte des amis et où j'y vais régulièrement. De Divonne-les-Bains sur le lac Léman en France à Genève, il y a à peine 15 minutes de voiture. Mais ce que je voulais vous dire, c'est que leur réputation de personnes propres n'est pas usurpée. Ils aiment leur pays et tiennent à ce que cela se sache et surtout qu'il le reste. Et, si vous dérogiez à cette règle non écrite ils vous tomberaient dessus à bras raccourcis. Et, ils auraient raison. Seules la rigueur et la discipline paient. Notre pente naturelle nous pousse à faire le moins possible, c'est bassement humain, mais des garde-fous existent pour sauvegarder ce à quoi l'on tient. Donc, c'est d'abord, une affaire personnelle avant d'être celle des communes ou des institutions étatiques. Si tout le monde s'abstenait de jeter les détritus par terre ou devant le domicile de son voisin le soir en cachette, la Tunisie renouerait RAPIDEMENT avec sa splendeur d'antan. Ce n'est pas difficile. Les Tunisiens ne sont pas des demeurés ou des trisomiques21 ; ils savent distinguer le bon du moins bon. Ils n'attendent pas que l'État le leur dise.
S'ils veulent être propres, personne ne les en empêchera. C'est une question de volonté.
Il faut juste aimer cette terre et ceux qui la composent pour que les miracles se réalisent.
L'aimer, c'est la respecter. C'est cela la citoyenneté et la liberté. Mais, une liberté sans responsabilité, c'est le chaos assuré.
Fin du deuxième acte.
Excellente journée à Tous !