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L’Utap refuse la fixation de prix plafond pour les produits agricoles
29/12/2018 | 17:45
1 min
L’Utap refuse la fixation de prix plafond pour les produits agricoles

 

Les agriculteurs sont à bout et l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap) compte bien faire parvenir leurs voix.

 

L’Utap a exprimé son refus catégorique de l’intervention des autorités pour déterminer un prix plafond ainsi que les tentatives de resserrer l’étau sur les agriculteurs, lors du transfert et de la promotion de leurs produits sous prétexte de s'attaquer aux monopoles, pour l'ajustement des prix et de contrôler les circuits de distribution.

L’organisation a appelé les autorités de tutelles, à intervenir rapidement et d’une manière étudiée, pour sauver les systèmes de lait et tomates saisonnières, préparées pour transformation, et ceci en décrétant des prix de référence qui couvrent les coûts réels et garantissent une marge de bénéfice pour les producteurs ainsi que les autres intervenants.

 

L’union fait porter le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche la responsabilité totale dans le retard en approvisionnement en graines pour l’actuelle saison. Une quantité a été injectée mais bien après la fin de la saison de semence.

 

I.N



29/12/2018 | 17:45
1 min
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Commentaires (8)

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URMAX
| 31-12-2018 07:38
... en ce qui me concerne, il n'en est rien.
Simple deduction de logique commerciale et de culture generale !
...
Bonne annee a toutes et a tous !

ourwa
| 31-12-2018 00:11
Fine analyse, URMAX; l'on constate que vous êtes versé dans les chambres froides et dans l'art du calcul économique... Vos exemples des crevettes royales et des haricots donnent faim, et l'on comprend pourquoi on continue à voir les crevettes royales- s'il y en a - à des prix astronomiques et à acheter les haricots, frais ou secs, à des prix élevés...Le pauvre bougre tunisien, à présent fauché comme les blés, n'a même plus les moyens d'acheter du poulet ( celui-là passe aussi dans les chambres froides de vos homme d'affaires?), poulet à 10-12 dinars. Quant aux viandes rouges, de 22 à 28 dinars le kilo, elles deviennent un rêve hors d'atteinte pour ces gourmands de pauvres...Pourtant, le boucher du coin dispose de son propre frigo, qui marche, qu'il soit plein ou quasiment vide... Donc il y a un problème, quelque chose qui ne tourne pas rond...à part la caisse enregistreuse des proprio des chambres froides et des commerçants détaillants de tout ordre... Mais ne nous plaignons pas, car nous avons le bonheur immense de vivre dans un vrai pays de liberté (s) depuis 2011, liberté pour les commerçants d'augmenter à leur guise et quand ils le veulent leurs prix, jusqu'à l'éc'?urement, liberté pour les gros hommes d'affaires ( vos proprio de chambres froides...), de sélectionner librement les produits qu'ils acceptent de conserver dans leurs frigos et ce sur des critères exclusivement financiers. Ainsi, bienvenue aux crevettes royales, exit les crevettes princières, les haricots, les fèves ( les pois chiches aussi?) et les petits pois, nourritures de pauvre, salauds de pauvres! Et l'Etat dans tout ça? Eh bien, dans un pays de liberté, gouverné par un Etat de droit, vous devez le savoir, tout le monde a le droit d'être libre comme il l'entend, à condition qu'il ne s'adonne pas au vol ( ou si peu...), à la violence de tout genre, au terrorisme. Mais il peut mentir, trahir ses promesses, dire une chose et son contraire, s'endetter énormément sans compter et dépenser les milliards on ne sait pas en quoi...Mais pour l'Etat, il y a tout de même deux lignes rouges à ne pas franchir : 1- L'ingérence de la religion dans la politique, 2- Fermer la porte au nez de dirigeants de pays très amis soupçonnés de meurtre... C'est gagné; l'Etat n'a nullement franchi ces deux lignes rouges. C'est curieux, cette histoire de "ligne rouge"... La France a ses gilets jaunes, rouges de colère, la Tunisie a ses lignes rouges, treize à la douzaine chaque jour; chaque politique, ministre, parti...forge courageusement ses petites lignes rouges dans son coin et les balance à la face du monde, crânement...Gare à celui qui ose les franchir et ce n'est que comme ça que nos libertés, exemplaires, et notre Etat de droit se construisent et se consolident... Alors l'UTAP, qui se prépare à franchir la ligne rouge en crevant la fixation du prix plafond pour les produits agricoles, va provoquer une colère rouge et noire chez BCE et Chahed. gannouchi, lui, ver comme il est, ne connait que le vert, le verdâtre à la limite...mais jamais le jaune, qu'il a répudié... car ce serait la couleur de la trahison, de la langue fourchue et de la mauvaise foi. Il sait très bien de quoi il parle, le gannouchi...

URMAX
| 30-12-2018 17:43
... la, il conviendrait d'analyser d'autres variables, pour ce qui est des chambres froides :
- L'investissement initial du projet, a rentabiliser progressivement, tout en tenant compte de la depreciation ;
- La valeur (noblesse) du produit entrepose : Si vous avez des crevettes royales achettees en gros a 20.000 DT la tonne auxquelles vous rajouttez 20 briques / tonne pour couvrir vos [ frais (electricite, duree d'entreposage, ... - investissements + benefices ] , ce n'est pas du tout pareil que si vous ajoutez 20.000 DT a des haricots (loubiya) prises a 500 DT / tonne ! :
Dans un premier cas, vous avez une augmentation du cout de 100 % ; dans le second cas, il s'agit de 4.000 % ...
- Enfin, vous avez la duree d'entreposage (dont depend la facture de la STEG).
Cela depend donc fortement du produit que vous entreposez ...

URMAX
| 30-12-2018 10:43
... du pays, vous pouvez trouver le ble dur classique original : Fin mai - debut juin vous verrez peut-etre ces champs ou [ l'or jaune a pointes noires ] ondule gracieusement sous le sirocco .... beau a voir ...

Open Sky
| 30-12-2018 09:28
Bonjour
Je suis totalement d'accord avec vous monsieur en ajoutant : il faut aussi combattre l'antitrust et tous ces hommes d'affaires véreux qui ont le monopole des chambres froides

ourwa
| 30-12-2018 01:50
" L'union fait porter le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche la responsabilité totale dans le retard en approvisionnement en graines pour l'actuelle saison. Une quantité a été injectée mais bien après la fin de la saison de semence." (sic l'UTAP)... C'est bien dommage, chère UTAP, car sans semences, ou avec des semences insuffisantes, on peut déjà dire adieu à la récolte de l'année prochaine...perdue d'avance. Et les Tunisiens, ils n'auront plus qu'à bouffer du chiendent et des algues, de préférence non polluées.... Cela dit, je croyais que les agriculteurs, petits ou grands, continuaient à mettre à la fin de chaque récolte des graines de semence-tirées de leur récolte- pour l'année suivante...or, surprise, un paysan m'a appris dernièrement que les agriculteurs sont obligés d'acheter chaque année leurs semences chez les producteurs -plutôt fabricants-de semences, car les graines tirées des récoltes sont impropres à la semence; elles sont issues de produits agricoles OGM, " organismes génétiquement modifiés", fabriqués par l'américain Monsanto et le suisse Bayern. Il faut donc que l'agriculteur tunisien achète chaque année ses semences, à prix d'or...ou alors il n'a qu'à changer de métier... C'est le cas pour la quasi totalité des fruits et légumes, probablement les céréales, notamment le blé... Ce qui est scandaleux, criminel même, c'est qu'un champ semé OGM contamine tous les champs sains voisins, par transfert de pollen OGM qui se balade au gré du vent... Cette saloperie a déclenché une quasi guerre civile en France entre opposants aux OGM et grands producteurs agricoles, avec manifs, saccage de champs OGM , procès et prison ferme pour les opposants, dont José Bové, agriculteur et député européen. L'Etat a fait marche arrière et interdit les OGM... Et en Tunisie, sans le savoir, les Tunisiens bouffent des produits OGM, sans gout et sans odeur et à des prix élevés, l'agriculture tunisienne, sous la botte des labos pharmaceutiques et autres fabricants de semences, qui imposent leurs prix, sans parler des gros producteurs qui veulent grossir un peu plus en dévorant les petits, n'a plus de nationale que le nom. Mais que l'on se rassure, on supprime toutes les fermes, on plante de beaux arbres décoratifs dans tous les champs de blé et dans les prés à vaches...et on importe nos légumes et nos fruits et notre lait, une fois pour toutes et à jamais, de France, d'Italie, du Maroc, d'Amérique...si toutefois ces pays acceptent d'être payés en dinars tunisiens, une merveilleuse monnaie de singe...

Liberté
| 29-12-2018 22:46
La meilleure solution si ce n'est pas l'unique, c'est d.augmenter le nombre de point de vente producteur consommateur et de les généralisés dans tout le pays. Chaque gouvernorat, délédation, petit village,....partout, partout.

URMAX
| 29-12-2018 20:28
Ce ne sont pas les agriculteurs qui doivent limiter leurs ptix !
...
Ce sont ces "khonn'arts" d'intermediaires qui arnaquent tout le monde ... et l'etat le sait bien !
...
Seulement certains controleurs de l'etat sont controles par les "habbata" qui eux, "sucrent les mains" des controleurs !
....
Aucun "habbata" n'est jamais sanctionne par les autorites, curieux, non ?
...
Mais les detaillants, eux, sont efficacements controles - et ceci est correct.
...
Mais .... ces "habbata" qui arpentent les GP1 et autres GP3 eux, ne le sont jamais.
....
Bizarre, vous avez dit "bizarre ?
Comme c'est bizarre ....