Le député Imed Daïmi est intervenu mardi 8 mars à l'ARP à propos de l'attentat terroriste de la veille à Ben Guerdène et en a profité pour renouveler ses messages de haine et de division à l'encontre de ses adversaires politiques et du gouvernement, mais également de l'armée !

Il signale ainsi que les forces tunisiennes se sont retrouvées à court de munitions en pleine attaque terroriste et ont dû attendre une heure pour être alimentées. Idem pour les renforts, signale-t-il en balançant publiquement des informations supposées être confidentielles sur les détails de l'opération. Il s'avèrera par la suite que ces allégations sont fausses et que les forces armées n'ont pas été à court de munitions lors de cette opération, et ce selon des informations révélées ce matin du mercredi 9 mars à Business News par des sources sécuritaires.

Daïmi en profite pour tacler le ministère de la Santé en signalant l'absence d'équipements et de sang suffisant dans les unités hospitalières de la ville, obligeant ainsi à transporter les blessés aux hôpitaux des villes avoisinantes à des distances entre 50 et 100 km.

Dans la foulée, il pointe le courage des habitants qui ont lutté contre les terroristes en dépit de l'absence de l'Etat et de ses représentations ! Il demande à ce que l'on sécurise davantage la ville, menacée désormais de représailles par les terroristes, alors que ses habitants ont été clairement du côté de l'Etat lors des affrontements de lundi.

S'il voulait remonter la ville contre l'Etat central, il ne pouvait mieux s'y prendre ! Et dire que cet élu du peuple était chef du cabinet de l'ancien président de la République et connaît parfaitement l'Etat, ses moyens et ses limites !

R.B.H