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Hassen Zargouni, un bouc émissaire pour les nuls
08/05/2019 | 17:59
6 min
Hassen Zargouni, un bouc émissaire pour les nuls

 

C’est désormais une habitude, à chaque mois de ramadan, Hassen Zargouni patron de Sigma Conseil est sous les projecteurs des « experts statisticiens » pour essuyer les critiques les plus violentes quant aux résultats de ses taux d’audience des programmes télévisés. Pour cette année 2019, le monde politique est venu s’ajouter à celui audio-visuel pour contester avec véhémence les chiffres de l’institut de sondage le plus précis de Tunisie.

 

Rappelez-vous, c’était en 2014 à l’occasion des élections législatives et présidentielle. Les instituts de sondage se bousculaient pour fournir les médias en chiffres précis au millième près des intentions de vote des Tunisiens. Un seul a doublé tout le monde et a brillé par une très forte avance sur tout le reste, Sigma Conseil de Hassen Zargouni. Ses résultats « Sortie des urnes » diffusés à 20 heures après la fermeture des bureaux de vote ont été d’une précision à faire jalouser les plus grands instituts de sondage des plus grands pays. Heureux étaient les médias qui ont parié sur Sigma à l’époque, tels Business News, la chaîne publique Wataniya 1 et Jawhara FM.

En théorie, un institut tunisien qui fait une pareille performance dans un pays non habitué à la chose et où le secteur n’est pas encore réglementé, devrait faire la fierté de tous les Tunisiens et notamment ses acteurs politiques et médiatiques. En Tunisie, on procède différemment. Comme dans beaucoup d’autres secteurs, ceux qui réussissent deviennent une cible. Non pas pour l’imiter et faire mieux que lui, mais pour le critiquer et le casser.

 

Sigma Conseil, son patron Hassen Zargouni et ses quelques centaines de salariés en sont là. Leurs performances antérieures et leurs chiffres étonnants actuels font qu’ils sont la cible des attaques les plus virulentes. Pour cette année 2019, et suite à la publication des premiers chiffres de l’audience ramadanesque et des intentions de vote aux prochaines élections législatives et présidentielle, même le président de la République est venu rejoindre les troupes des « nabarras ».

A chaque ramadan, il y a inévitablement une télévision ou un patron de télévision qui sort dans les médias pour critiquer Hassen Zargouni et remettre en doute ses chiffres et ce bien avant la révolution. Tous y ont passé. Larbi Nasra, à l’époque, Nabil Karoui et Sami Fehri à un moment, Moez Ben Gharbia, Zitouna TV et, cette année, Attessia qui a publié un communiqué fort virulent demandant juste quelque chose d’absurde et d’une autre époque : ne plus mentionner le nom de la chaîne dans les sondages.

 

A regarder de près ceux qui critiquent l’institut de sondage, il y a deux constantes : les médias ou les hommes politiques qui ont des résultats inférieurs à leurs propres attentes et à l’idée fixe et haute qu’ils se font de leur propre personne ou de leur propre entreprise ou parti. Les seconds sont les concurrents mêmes de Hassen Zargouni qui remettent en doute ses chiffres et ses méthodes en usant de mots complexes et formules savantes. Et gare aux personnes ou aux médias qui « osent » défendre Sigma ou relaient les propos de M. Zargouni, ils se trouveront à leur tour la cible de ces concurrents jaloux et/ou envieux ou de ces chaînes en colère. Leur argument est toujours le même : « croyez-nous sur parole, les méthodes de Sigma sont fausses et orientées, nous avons fait des sondages dans notre arrière-boutique et ils sont bien différents de ceux de Zargouni. C’est un corrompu qui demande de l’argent pour augmenter vos taux ». Autre constante aberrante : « personne de sensé et aucune agence de pub ne le croit, il n’est plus crédible ».

S’il n’est plus crédible, pourquoi alors revient-il chaque année à la Une des critiques sévères et attaques abjectes ?

 

Pour connaitre la vérité et en savoir davantage, la solution est toute simple : aller voir sur place comment travaille Sigma en s’armant de toute sa mauvaise foi et d’un long questionnaire à charge.

Les portes sont ouvertes et nos journalistes l’ont fait depuis le début des années 2000. C’est un minimum qu’un média puisse faire avant de relayer les chiffres d’un institut de sondage. C’est le cas de Business News, mais aussi du quotidien arabophone prestigieux Le Maghreb qui lui commande depuis des années son baromètre politique mensuel.

Le hic est que Hassen Zargouni a toujours refusé de répondre aux polémiques avec une phrase unique : mon travail parle pour moi et finira par s’imposer de lui-même, seule la qualité et la science comptent.

Pour 2019, il a mis sa « tête de mule » de côté et a accepté hier l’invitation de Boubaker Akacha sur Mosaïque FM pour répondre à toutes les critiques et s’expliquer sur tous les points. Le journaliste, de la radio numéro 1 en Tunisie, lui a ramené sur le plateau deux députés appartenant à des partis figurant actuellement parmi ceux qui le critiquent le plus, en raison justement, de leur mauvais classement. Il s’agit de Ghazi Chaouachi d’Attayar et Marouen Felfel, actuel député Tahya Tounes et ex Nidaa.  Inutile de trop s’arrêter sur les contradictions des uns et des autres et la cohérence. Le parti de M. Chaouachi qui remet en doute les chiffres de Sigma et pointe du doigt leur manipulation ou l’origine des fonds finançant les sondages politiques est le même qui a invité, il y a quelque temps, Hassen Zargouni dans une table ronde pour parler du même sujet. Quant à Nidaa, pendant très longtemps, ils n’avaient d’yeux que pour Zargouni ! Mieux encore, le même Boubaker Akacha qui a invité à midi M. Zargouni est dirigeant à la chaîne Attessia qui a publié l’après-midi le fameux communiqué incendiaire remettant en doute les chiffres de Sigma et sa crédibilité.

 

Pour ceux qui financent le sondage politique, M. Zargouni les renvoie vers Le Maghreb commanditaire de cet éternel baromètre controversé. Pour sa crédibilité, il renvoie vers les élections de 2014. Pour ses méthodes, il se cache derrière la science et les méthodes scientifiques qu’il emploie. « Ma porte est ouverte, je vous ai invité à plusieurs reprises pour évaluer les méthodes de travail nos équipes, j'aime la transparence, j'aime la science ! », a indiqué Hassen Zargouni. Pour les différences des chiffres entre ses concurrents et lui, il précise qu’il utilise le panel des électeurs fourni par l’Isie. Il ne parle donc que des électeurs et non de l’ensemble des Tunisiens. Son panel est choisi en fonction de la carte électorale et du dispatching des électeurs et non pêle-mêle. L’absence d’un cadre législatif et le blocage du projet de loi régissant les sondages, proposé par Attayar et Nidaa ? « Je l’appuie de toutes mes forces, j’y adhère totalement. Si les chiffres des uns et des autres sont mauvais ou en chute, ce sont les Tunisiens qu’il faudrait aller voir, pas moi ! ».

Il répète à qui veut bien l’entendre de venir voir « l’usine » de jeunes ingénieurs et constater leurs méthodes de travail. Il indique que le très sévère chroniqueur célèbre Haythem Mekki est venu rester toute une matinée pour voir de lui-même comment Sigma travaille. Sous-entendu : c’est ce que doivent faire tous les hommes politiques et patrons de télévision avant de le critiquer.

Tout le monde ne se donne pas cette peine, tel Maher Zid, repris par plusieurs dirigeants et anciens ministres du parti Irada qui a affirmé que Hassen Zargouni n’a pas les diplômes requis, la preuve est qu’il a appelé son école qui lui aurait dit qu’il n’en est pas issu. Il aurait pourtant suffi d’aller à son bureau et voir l’ensemble de ses diplômes accrochés au mur.

Cela suffira-t-il à faire taire les critiques ? Non, cela dure depuis des années, les critiques se poursuivront chaque année avec, juste, les acteurs qui changent (à l’exception des concurrents envieux et aigris) en fonction de leur propre classement et de l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes. Il est évident qu’il vaut mieux se dire que le thermomètre est défectueux plutôt que l’on a de la fièvre.

 

Raouf Ben Hedi

 

08/05/2019 | 17:59
6 min
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Commentaires (14)

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Mokhtar
| 10-05-2019 10:51
1) A aucun moment l'article ne parle de la necessité de definir un cadre juridique pour les instituts de sondage et de demander l'avis des instituts etrangers.2) Les sondages s'adressent à des electeurs avertis et non a des citoyens influençables.3)le moment choisi n'est pas le bon.4)A aucun moment je n'ai fait parti de l'echantillon.5)Les sondages sortis des urnes sont differents des sondages de campagne.6)Je doute de la neutralité des sondages et des bases de calcul.

G&G
| 09-05-2019 17:50
Depuis que j'ai vu ce charlatan je n'ai pas hésité une seconde à jeter mon diplôme d'ingénieur statisticien économiste à la poubelle.
Je vomi chaque fois que je vois ce derviche prestidigitateur profiter de la naïveté des citoyens pour les rouler dans la farine en ricanant de leur crédulité devenue légendaire.
Non mon petit. Les outils statistiques !!! C'est une arme à double tranchant.
G&G
RCDiste et fier

Mansour Lahyani
| 09-05-2019 15:24
Les Nuls n'ont absolument rien à faire de Zargouni, et ne bougeraient même pas le petit doigt pour en faire leur bouc émissaire ! Ils ont déjà à supporter sa suffisance et son arrogance... ils ne vont pas, en plus, s'accommoder de son odeur de bouc, fût-il valeureux émissaire...

Zizou
| 09-05-2019 14:44
(Suite et fin)
12- Dernier point concernant « Si Hsan » et son diplôme de l'ENSAE, voici le fin mot de l'histoire raconté par quelqu'un qui a vraiment fait l'ENSAE.
A l'époque où « Si Hsan » a été diplômé, l'ENSAE dispensait deux formations différentes et délivrait deux diplômes différents :
a- la filière/diplôme de Statisticiens '?conomistes et Administrateurs (SEA) accessible par concours depuis les classes préparatoires M' et khagne S. Mais aussi directement en deuxième année en tant qu'école d'application pour les diplômés de Polytechniques.
b- La filière/diplôme de Cadres de Gestion Statistique et Attachés (CGSA) accessible par des concours moins exigeants (pour faire simple).

La première est une formation d'ingénieur, la seconde est celle d'un technicien supérieur, ce n'est évidemment pas le même niveau, ni la même durée d'études ni les mêmes compétences à l'arrivée. L'école forme des fonctionnaires de l'état français : Administrateurs (SEA grade A de la fonction publique) et Attachés (CGSA grade B de la fonction publique).
Il n'y a aucune honte à avoir un diplôme CGSA qui est une formation recherchée et qui permet de faire de très bonnes carrières, sauf que le nom de l'école étant identique, depuis toujours, quelques diplômés CGSA ont joué l'ambiguïté pour se prévaloir d'un diplôme plus prestigieux à fin d'accéder à des postes mieux rémunérés ou simplement pour satisfaire leur amour propre. « Si Hsan » fait parti de la deuxième catégorie...
Il faut savoir que depuis plus de 20 ans la filière CGSA a été transformée en une école indépendante (basée à Rennes) qui s'appelle l'ENSAI, donc « Si Hsan » est diplômé plutôt de l'ENSAI mais il a le droit, vue la date de son diplôme, de se prévaloir d'être diplômé de l'ENSAE à condition toutefois de préciser la filière CGSA. Sinon, il est par ailleurs aussi titulaire d'un DEA (ancienne dénomination du mastère) : DEA NASE conjoint Dauphine-ENSAE.
Pour conclure sur ce point, j'aimerai rappeler que les diplômes ne sont rien car ils sont le résultat de beaucoup de paramètres que nous ne maîtrisons que partiellement et que, pour nous humains, l'essentiel est ailleurs, il est dans notre capacité, chacun à son échelle à '?uvrer au mieux sociétal dans le respect des valeurs universelles.

Zizou
| 09-05-2019 14:42
(Suite)
8- « Si Hsan » a dévoilé en partie la supercherie lors de son interview chez Mr Akacha cette semaine et personne dans l'assistance n'a relevé !! Afin d'expliquer le chamboulement des résultats de la dernière mouture, il a en effet dit comme si de rien n'était, que Sigma est passé d'une question ouverte à une question fermée !! C'est totalement débile et non professionnel de changer de question dans la même enquête régulière, c'est contraire à la science et au bon sens. Combien de fois par an s'autorise-t-il ce genre de carabistouille ? Quand les résultats lui déplaisent peut être ?

9- Ce qu'il faut savoir sur les questions ouvertes qui appellent une réponse spontanée c'est qu'elles font appel à la mémoire des sondées au moment du sondage et sont biaisés par plusieurs facteurs :
Elle favorise l'effet de l'actualité récente / effet propagande : on parle des activités de Mr Chahed en continu à la radio et à la télé donc son nom viendra plus facilement que celui de Mr Marzouk ou Mr Jomâa pour les gens qui s'intéressent moyennement à la chose politique.
Elle défavorise les nouveaux entrants même s'ils peuvent être appréciés. Leurs noms arrive moins facilement.
Une question ouverte, dans le cas de la présidentielle, autorise à avoir plusieurs candidats d'un même parti alors que c'est un cas de figure qui n'arrive qu'en cas de schisme. Posez-vous la question de la signification d'un sondage qui fait apparaître en même temps Mr Mourou, Mr Jbali, Mr Laarayadh et Mr Ghannouchi (regardez les sondages de Sigma en 2013-2014) ou plus récemment Mr et Mme Abbou en concurrence !! Le seul intérêt de tels magouilles est de tasser le score potentiel d'un parti tel que perçu par le lecteur du sondage. De telles questions ont des résultats non interprétables politiquement car elles incluent des profils hétérogènes : un parti avec une seule tête connue est favorisé par rapport à un parti avec plusieurs personnalités populaires.

10- « Si Hsan » réussi souvent l'exploit d'introduire les biais de la question ouverte dans un sondage à question fermée comme dans le dernier sondage où Mr et Mme Abbou sont présents tous les deux alors que le choix de l'alliance démocrate s'est déjà porté sur Mr Abbou comme candidat. Le seul intérêt d'une liste avec les deux est de réduire le score de Mr Abbou qui à la place d'être devant Mr Chahed se trouve derrière Mr Marzouki.

11- Dans le dernier sondage de Sigma, Mr Jbeli n'apparaît pas alors qu'il s'est declaré candidat. « Si Hsan » va prétexter qu'il n'y est pas car il n'est pas cité parmi les 15 premiers noms dans le sondage à question ouverte (Candidat cité spontanément), Mr Ghannouchi non plus d'ailleurs et aucun représentant du premier parti Tunisien aujourd'hui n'est dans la liste. Si Hsan sait pourtant très bien que son sondage n'a aucune crédibilité ni intérêt sans un candidat de la première force politique. Il le fait quand même et en plus il te l'interprète avec beaucoup d'aplomb !! Il est facile de comprendre pourquoi Mr Kais Said arrive en premier, l'absence d'un candidat d'ennahdha lui permet de rafler le vote conservateur. Intuitivement si Mr Jbeli (ou même Mr Ghannouchi) avait été présenté dans la liste il y a de fortes chance que les voix conservatrices qui se sont portées en majorité sur Mr Said lui auraient été en grande partie acquises.
Les sondeurs qui se respectent, quand ils n'ont pas encore de candidat déclaré pour un grand parti testent plusieurs hypothèses crédibles dans la vraie vie et donnent autant de versions des résultats du sondage. Si « Si Hsan » ne le fait pas c'est parce qu'il n'aime personnellement pas beaucoup ennahdha et préfère les faire casquer pour ce genre de sondage complet qui peut accessoirement les aider à choisir un candidat !. Il ne faut pas pousser non plus.
(à suivre)

Zizou
| 09-05-2019 14:40
Bonjour à tous,

Dans la vie on peut se laisser embobiner par ignorance, par paresse intellectuelle ou de façon volontaire quand on a de la sympathie pour l'embobineur. Je pense que le rédacteur de cet article et beaucoup des commentateurs se reconnaîtront dans cette définition après la lecture de ce qui suit.

J'aimerai rétablir ici quelques vérités qui aideront à éclairer le quidam sur les sondages politiques et sur l'intouchable « Si Hsan ». Je ne parlerai pas des audiences médias, car je pourrai être trop saignant.

1- Le métier des sondages a une base scientifique établie depuis près d'un siècle et qui, pour l'essentiel, n'a pas bougé depuis près d'un demi siècle.

2- Base scientifique (mathématique dans notre cas) ne veut pas dire sujet compliqué pour autant. En effet toute la théorie est assimilable par des étudiants niveau Bac+2/+3 d'une formation scientifique moyenne. Vraiment rien d'inaccessible à la compréhension de beaucoup de lecteurs de BN.

3- La pratique des sondages, elle, demande de l'expérience et de l'organisation (logistique, système d'information efficace, ...). En somme, comme la majorité écrasante des métiers aujourd'hui. Faire des sardines en boite est probablement plus compliqué que de faire des sondages et certainement plus coûteux en capital.

4- Je n'ai pas de doute sur le fait que Sigma dispose de l'expérience et de l'organisation nécessaires pour réaliser des sondages politiques ni sur la qualité de leurs calculs. Ils ont l'outil c'est sûr, maintenant est ce qu'ils l'utilisent bien et honnêtement ? '?a c'est mois sûr. Avec un bon couteau bien aiguisé on peut faire de délicieux Sashimi, si on est maladroit on peut se couper un doigt mais si on est malhonnête on peut poignarder quelqu'un.

5- Manipuler un sondage en donnant des chiffres qui ne correspondent pas au sujet traité est trop facile et trop voyant. Les meilleures manipulations se font en amont du sondage en orientant la collecte des données à travers des questions et des propositions biaisées. Ceci est généralement complété par une analyse des résultats biaisée elle aussi dans le sens voulu. Comme l'écrasante majorité des consommateurs de ces sondages ignorent la subtilité de ce jeux ils ne voient que du feu et quand ils sentent qu'il y a arnaque ils ne regardent pas au bon endroit.

6- En effet le choix de la question (ouverte/fermée, prédictive/déterministe, ...) et les réponses possibles donnent des résultats qui sont totalement différents. Exemple de questions :
Qui est votre candidat préféré ? / ouverte /
Si les élections ont lieu demain, qui gagnera à votre avis ? / prédictive /
Si les élections ont lieu demain, pour qui voteriez-vous parmi ces candidats ? /fermée /
Les non initiés à la chose sondagière seront très surpris des différences dans les résultats obtenus.

7- L'auteur de l'article utilise l'argument de la précision des sondages sortis des urnes de Sigma ou même ceux réalisés à quelque jours des élections. C'est un argument qui prouve seulement que Sigma dispose d'un bon outil, car la question posée pour ces sondages est de type fermée / déterministe : question sur le vote de la personne interrogée parmi les candidats qui se présentent vraiment et ça change tout !!
(à suivre)

Anas
| 09-05-2019 00:44
Excellent article et excellente analyse.
Les gens qui réussissent sont les plus critiqués.

Il faut continuer à travailler correctement et c'est tout.

soufi
| 08-05-2019 21:30
Voilà après des années d'indépendances et de sacrifices nous nous trouvons avec des pseudo-politiciens la plupart des hommes de lettres et de droit qui ne comprennent rien en sciences mathématiques . Alors que le monde va vers le numérique le big data les sciences économiques nos pauvres politiciens vivent dans l' illettrisme total car est illetré aujourd'hui celui qui n'a aucune connaissance en informatique. Alors de grâce laissez ce monsieur travailler il ne vous fera que plus honneur.

Alya
| 08-05-2019 21:06
Zargouni est un matheux brillant !Et non un mec de com! Les résultats concernant les élections sont vrais en temps réel et peuvent bien entendu varier dans les mois suivants! Laissons ce fleuron de la tunisie travailler! Et arrêtez de mettre en doute l impartialité d un gars aussi doué!

Trançonneuse
| 08-05-2019 20:07
Les médiocres sont des gens susceptibles et ne fait pas l'ENSAE option M' n'importe qui!