Des bouchons ont été constatés, ce jeudi 28 février 2019, aux alentours des stations-service, des informations sur une prochaine grève ayant circulé. La dernière fois les usagers ont été pris de surprise, et cette fois-ci, ils ne veulent pas prendre de risques, c’est pour ça que de longues files d’attente se sont formées aux abords des kiosques pour s’approvisionner en carburant, de peur que le scénario de décembre recommence, où on avait frôlé la rupture d’approvisionnement.

Plusieurs stations-service risquent d’être en rupture ce soir, suite à une grève illégale et imprévue des chauffeurs transportant les produits pétroliers. En fait, la rupture de stock dépendra de la taille des réservoirs des kiosques.

En effet, le département de secteur privé relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a menacé dans un communiqué signé par secrétaire général adjoint Mohamed Boughdiri, d’entreprendre toutes les mesures de militantisme nécessaire pour défendre les revendications des chauffeurs transportant les produits pétroliers. Dans les coulisses, certains évoquent une grève de 3 jours à partir de demain. Business News ayant contacté l’UGTT pour en savoir plus, on lui confie que rien n’a été décidé et qu’une réunion est en cours actuellement au ministère des Affaires sociales avec les différentes parties prenantes. La décision risque de tomber à tout moment.

Pour rappeler les faits, en décembre dernier, il a été décidé la création d’une commission, qui réunira les parties prenantes, qui discutera des problématiques des chauffeurs et décidera des décisions à mettre en place au plus tard dans trois mois.

Les protestataires réclamaient d’être soumis à la convention du pétrole (qui englobe les multinationales Shell, Total) et non pas celle du transport de marchandise.

I.N