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Tribunes
Des visiteurs de la nuit, ou une clique d'assassins, cernent le domicile de Taoufik Ben Brik
27/02/2013 | 1
min
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Mardi 22 février 2013, une grosse voiture aveugle stationne tous phares ouverts,  non loin  de la résidence Beau Site, à Ennasr II. A l’intérieur, deux costumes noirs en guise de malabars. L’un d’eux descend et accoste Am Salah, le concierge de nuit : « Est-que Ben Brik habite toujours ici ? Est-il là ? Qu’est-ce qu’il fait ? ». Am Salah me rapporte ses réponses : « Non, il n’habite plus ici, il a loué son appartement. Il vit maintenant  en France avec sa famille. »

Drôle de cirque ! Est-ce la police politique héritière du poulailler de Ben Ali qui continue son éternel manège de harcèlements, de faux semblants pour insuffler la peur et la paralysie ? A quoi rime cette manœuvre de l’ombre, aujourd’hui  du temps du lynchage, des assassinats, des blacklists de la police parallèles et des escadrons de la mort ?  Mais aussi de manipulation et de fausses pistes. Du temps de Ben Ali, on avait peur, mais pas pour notre existence, bon sang ! Aujourd’hui, on a peur d’exister, merde.

N’y croyez rien, j’existerai toujours pour  bousiller  vos plans à la con et réduire en cendres vos manigances bêtes et roublardes.  Ali Laârayedh, dites à vos clebs : couchez,  y a personne à liquider.

 
27/02/2013 | 1
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