
Face à une décision controversée du ministère de la Défense, la colère gronde parmi les jeunes médecins spécialistes. Menacés de poursuites devant la justice militaire s’ils refusent une affectation jugée précaire, ils dénoncent une mesure autoritaire et contre-productive. Parmi eux, Aymen Bettaieb, ancien vice-président de l’Organisation des jeunes médecins, tire la sonnette d’alarme.
Il a publié, mercredi 21 mai 2025, un message percutant sur les réseaux sociaux, dénonçant une mesure récemment prise par le ministère de la Défense à l’encontre des jeunes médecins spécialistes.
Un SMS a été envoyé à tous les médecins ayant terminé leur spécialité, même à ceux diplômés depuis plusieurs années, à condition qu’ils aient moins de 35 ans, les menaçant de poursuites devant la justice militaire s’ils refusaient de travailler pendant un an dans des conditions qu’ils jugent précaires.
Le travail imposé consisterait à exercer dans des hôpitaux publics, souvent mal équipés et éloignés de leur domicile, pour un salaire mensuel de 750 dinars, ou 1 250 dinars pour certaines spécialités, une rémunération inférieure à celle qu’ils percevaient en tant que résidents.
Aymen Bettaieb rejette l’argument selon lequel ces médecins refuseraient d’aller dans les régions de l’intérieur, expliquant que certaines spécialités, comme la médecine nucléaire, sont affectées dans des villes côtières comme Tunis, Sousse ou Sfax, où il n’existe ni pénurie médicale ni besoin urgent.
Il accuse les autorités de chercher à gonfler artificiellement les statistiques en imposant ces affectations, non pour répondre à une urgence sanitaire, mais pour pouvoir se targuer d’avoir mobilisé un certain nombre de médecins. Aymen Bettaieb rappelle, par ailleurs, que de nombreux médecins spécialistes ont, de leur plein gré, signé des engagements avec le ministère pour exercer pendant plusieurs années dans des zones prioritaires. Le problème ne serait donc pas le refus de servir, mais bien la manière autoritaire et injustifiée dont cette obligation est imposée.
Selon lui, cette politique contribue à un phénomène bien plus grave : l’exode massif des médecins tunisiens. Alors que des pays comme la France, l’Allemagne ou ceux du Golfe offrent des conditions de travail et de vie bien plus attractives, la Tunisie, de son côté, choisit de menacer ses jeunes professionnels de prison militaire. « Si tu es médecin, que la France, l’Allemagne ou les pays du Golfe t’attendent à bras ouverts, pendant que la Tunisie te menace de tribunal militaire… quel choix feras-tu ? » conclut-il.
M.B.Z
C'est son Service militaire
Il le passe sous les ordres et il le fait malgré lui la où c'est supérieur décident
Un médecin coûte cher et alors un ingénieur aussi
Un prof aussi
C'est marqué " tunisien" sur ta carte d'identité alors tu range ton ego a la maison et tu ramène tes deux à la gazerne et tu di "chef oui chef"..
Il manque plus que ça...
C'EST '?A et BASTA.
Qu'y a-t-il d'autre à discuter ici ?!
Glaçant
Ce régime maltraite toute personne instruite travailleuse honnête dévouée a l'intérêt général
De la voyoucratie pure et simple

