Un très joli dribble, un coup de hanche bien chaloupé, qui met définitivement dans le vent Moussi et ses adorateurs...
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi s’est adressé au peuple tunisien, ce mercredi 20 mars 2019, à l’occasion du 63ème anniversaire de la fête de l’Indépendance, depuis le palais de Carthage, et en présence de plusieurs personnalités de la scène nationale.
La cérémonie a démarré avec une récitation de versets coraniques. Des versets sélectionnés pour illustrer la réalité de la scène politique.
Le chef de l’Etat a entamé son discours avec un rappel historique de la signature de l’accord de l’indépendance avec le gouvernement français, soulignant que ce document existe encore dans l’archive nationale, lançant ainsi, une pique à la présidente de l’IVD en montrant le document authentique et en le lisant en direct.
« La Tunisie n’a pas obtenu son indépendance effective le 20 mars 1956. Elle s’est battue durant des années pour concrétiser cette indépendance au quotidien ».
Béji Caïd Essebsi a assuré qu’il faut tirer les leçons de l’Histoire pour éviter les erreurs, soulignant que la Tunisie a toujours réussi à relever les défis grâce à l’union nationale. « C’est ce que j’ai tenté de faire depuis que je suis à la tête de l’Etat ».
Le président de la République a affirmé que depuis la révolution, le peuple Tunisien a obtenu plusieurs acquis, notamment, la liberté d’expression, la liberté de s’organiser, et la Constitution : « On devait préserver ces acquis, mais on a eu des différends avec certaines parties dans l’interprétation de la Constitution, à l’instar de l’article 2, concernant l’état civil, basé sur la citoyenneté. Cela dit, je suis toujours avec l’unité et le rassemblement ».
Par ailleurs, le chef de l’Etat a indiqué que la Constitution stipule que le pouvoir exécutif est géré par le président de la République, le gouvernement et le chef du gouvernement, « or, ça n’a pas été le cas, puisque le gouvernement a été formé sans consultation du président de la République en violation flagrante de la Constitution ».
« Le pouvoir exécutif est dirigé actuellement avec une seule tête, et le président de la République n’a plus aucune responsabilité. Seulement, si le gouvernement menait à bien sa mission, il n’y aurait pas eu de problèmes, sauf que tous les indicateurs sont négatifs !», s’est-il exclamé.
Le chef de l’Etat a passé en revue plusieurs indicateurs, à l’instar du taux d’inflation, l’endettement, et le déficit de la balance commerciale, soulignant la dégradation flagrante, outre la dégringolade des indicateurs énergétiques, notamment, la baisse de production du phosphate et du pétrole, estimant qu’il est nécessaire de remédier à cette situation, tout en mettant en exergue le rôle de l’armée dans la préservation des ressources naturelles.
« Ce qui m’importe c’est l’intérêt de la Tunisie. Il nous faut de la fermeté et de la présence. Cependant, la Tunisie n’a pas plus le choix. Elle ne peut qu’emprunter et s’endetter ».
Béji Caïd Essebsi est revenu sur l’initiative concernant l’égalité successorale estimant qu’il s’agit d’une application des dispositions de la Constitution qui impose l’égalité.
Le président de la République a assuré que la Tunisie ne peut avancer sans l’unité nationale et le rassemblement de toutes les composantes. « Certains partis ont quitté l’initiative de l’union nationale sans la moindre raison à l’instar de Machrouû ou encore Al Joumhouri. Cela dit, tout est encore possible, même Chahed peut revenir à la raison et rejoindre l’union nationale dans l’intérêt de la Tunisie ». Il a, également, souligné que la démocratie en Tunisie ne peut avancer sans médias et presse libres et responsables.
Il a indiqué qu’il est nécessaire de mettre fin au tourisme parlementaire à travers un amendement de la Constitution annonçant que ces propositions d’amendement sont prêtes.
Béji Caïd Essebsi estime que le pays est malade et espère qu’il se remettra rapidement. Il a conclu son discours affirmant que la Tunisie souffre : « Il faut éviter les surenchères et dépasser les conflits, notamment, quant à l’interprétation de la Constitution et faire primer l’intérêt suprême de l’Etat. La patrie avant les partis et les partis avant les personnes » !
S.H
Commentaires (59)
Commenter@observator | 20-03-2019 21:26
Un très joli dribble, un coup de hanche bien chaloupé, qui met définitivement dans le vent Moussi et ses adorateurs...
@observator
Rabi raati elfoul lili maandouch zrouss
@Forza
Hamdoullah beaucoup de pluies.
C est très vert et fleuri par ici au kef .
C'est très joli. Un beau printemps.
@ Koceila | 20-03-2019 20:27
Le meilleur cadeau pour la Tunisie........
il presentera sa demission et convoquera le peuple a des election legislatives et presidentielles anticipees et c est au prochain President et au prochain Parlement de juger l efficacite de reformer la constitution....Gallou 3andi doustour hadher il est la...mais il nous prend pour Ouled Sidi tete...il continue toujours de mepriser tellement le peuple.....sois heureux qu il ne t a pas encore degage..
Tout le monde politique doit rendre des comptes.
Chahed pour son amateurisme.
Ghounouchi pour sa responsabilité dans le terrorisme et la destruction de l'économie tunisienne.
Hamma pour son immaturité.
Chebbi pour son ego démesuré.
Ali lariadh direct en prison.
Ben Jaafer pour son imbécilité.
Marzouki est probablement irresponsable pénalement, pour des raisons de santé mentale.
Et ainsi de suite.
Khanetha dhra3ha kalat mashoura
La haoula wala kouata il la bollah.
Des éloges funéraires.
@observateur ' khamsa illi lahgou
Daghbaji, Ben Sdira et le grand Lassoued qui continua le combat et obligea la France d'accélérer l'indépendance, des grands fils de la Tunisie et des grands fils d'Elhamma.
https://www.youtube.com/watch?v=b9laH62i-rE
Cheickhna Mhammed Elankha ' Hamdoulillah mabqaa istimaar fi bladna
https://www.youtube.com/watch?v=7aJii6hjPhE