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5 mois de prison ferme pour les agresseurs de Faïza Souissi
02/10/2017 | 21:47
1 min
5 mois de prison ferme pour les agresseurs de Faïza Souissi

Les cinq agresseurs de l'enseignante Faïza Souissi ont écopé de cinq mois de prison ferme chacun, apprend Business News ce soir du lundi 2 octobre 2017 de source judiciaire. L'enseignante a été condamnée, quant à elle, à un mois de prison avec sursis. En effet, un avocat avait porté plainte contre elle à la suite d'un échange d'insultes qui a éclaté entre eux au tribunal.

 

Le 18 septembre 2017, des parents d’élèves ont agressé l’enseignante Faïza Souissi et l’ont traitée de mécréante, à Sfax à l’école primaire de la Cité El Bahri 3. L’enseignante a été, par la suite, empêchée d’entrer en classe. Il a fallu l’intervention de la force publique pour lui permettre d’accéder à l’école.

02/10/2017 | 21:47
1 min
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Commentaires (27)

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Atlas
| 03-10-2017 20:19
@TeTeM
L'enseignante a été condamnée à 2 mois de prison avec sursis suite à une plainte déposée contre elle par l'avocat Kaïs Bradaï pour agression verbale lors de l'audience au tribunal.

LOGIQUE
| 03-10-2017 20:15
Pour moi la discussion est close, car il y a une incompréhension, qui emmène certaines personnes (qui n'ont à ce que je vois rien à faire, vu la fréquence des messages) à dire beaucoup de vrais bêtises.

LOGIQUE
| 03-10-2017 20:10
Il y a des gens qui croient en dieu tout simplement (j'en fais partie, les 5 piliers de l'islam, l'amour des autres...)
Il y a d'autres qui croient en dieu car ils ont le diable aux trousses.
Sujet clos, j'ai parlé tout simplement des problèmes psychologiques qu'à la pauvre gosse, et non des demons des parents.

Forza
| 03-10-2017 17:15
Et la question de la blouse n'est pas contradictoire au port ou non du voile. C'est une question de principe. Je suis aussi pour le droit de parents athées de refuser que leurs enfants soient obligés de visiter les cours de religion. Le ministère devrait donner la possibilité de cour d'éthique pour ceux qui le veulent au lier de la religion. Donc ceux qui sont contre l'idéologie wahabite dans les écoles doivent dire aussi non aux instituteurs qui veulent imposer leurs convictions aux enfants. Je répète elle n'a pas le droit de ce moquer des croyances des enfants et de leurs parents (et les témoignages fusent sur ce point). Qu'elle fasse son devoir sans plus (car elle aussi selon les accusations fait du prosélytisme- dawaa- a ses convictions). Si elle n 'est pas capable de respecter la déontologie du métier d'enseignante, qu'on l'affecte dans un service administratif loin des enfants.

SAMIA
| 03-10-2017 17:13
Des parents qui obligent leurs fillettes de se voiler sont des criminels....le voile est contrenature, ça perturbe la poussé des cheveux et le développement de l'ouïe ,le fait d'être des parents ne leurs donnent pas le droit d'agresser leurs enfants..si nous étions ds un pays où les droits de l'homme sont respectés ,ils doivent être punis!
Je dis bravo à Mme Souissi!immuniser les élèves contre l'abrutissement fait parti de sa mission !

TeTeM
| 03-10-2017 16:42
Je vous rejoins néanmoins sur 2 points. Un enseignant, fonctionnaire d'Etat, est là pour transmettre un savoir selon les normes défini par le ministère dont il dépend.

Obliger les filles à porter le voile est un crime. Vous le dites vous même. Pensez-vous vraiment que cette fille a fait le choix elle même de porter ce chiffon sur sa tête? Ne pensez-vous pas que cela a été imposé par les parents... Ce que vous dites, ça marche dans les deux sens.

TeTeM
| 03-10-2017 16:11
Vous allez me faire pleurer... L'école n'est pas un lieu de prosélytisme, même en terre d'Islam. Le fait d'être parent ne donne pas tous les droits.

Le voile n'a rien à faire dans une école élémentaire. On oblige les enfants à porter la blouse pour être tous égaux et on va commencer à faire une distinction voilée/pas voilée? C'est du n'importe quoi !

Forza
| 03-10-2017 15:33
Obliger des filles de le porter comme leur interdire de le faire est un crime, kif kif et ce n'est pas une raison ni un droit pour l'enseignante de s'acharner contre cette fille lui causant la visite chez un psychiatre selon le témoignage de sa mère. Il y'a d'autres accusations a son encontre portant sur des violences physiques et morales. Elle demande qu'on respecte ses convictions, a elle de montrer l'exemple et de respecter les convictions des autres. Au ministère de faire une enquête détaillée si elle n'a rien à se reprocher. Cette histoire n'est pas l'histoire d'une enseignante libre, émancipée et tolérante contre des parents rétrogrades comme on veut nous faire croire, d'ailleurs une des mamans qui a donné son témoignage en pleurant ne porte pas le voile. Le ministère doit imposer le respect de curriculum aux wahabites et aux extrémistes aussi de la gauche radicale, les enfants sont les enfants de leurs parents et ce n'est pas le droit des enseignants de les façonner par leur idéologie. Ils doivent seulement leur faire apprendre le cursus définit par le ministère dans l'esprit de la modération (wasatiya) de la Tunisie.

Carthage Libre
| 03-10-2017 15:20
Mais je t'en veux pas. Tes "meddebs" and co, ton enseignement de "base" à base d'islam et d'arabe fait de toi ce que tu es.

Tu n'es pas le seul. La Tunisie a été tellement arabisée que nous avons oublié notre véritable histoire.

Saches seulement que l'Histoire change et que la véritable identité de la Tunisie reviendra. L'état de nature gagne toujours.

TeTeM
| 03-10-2017 15:02
Ils n'ont pas perdu de temps sans doute au risque d'aller trop vite. Je suis surpris de voir que toutes les partis écopes d'une sanction.

De la prison ferme pour les agresseurs? C'est très bien, mais pourquoi condamner la victime également? Là, ça me laisse pantois.