Mondher Zenaidi, candidat à la présidentielle réhabilité par le Tribunal administratif, mais rejeté par l’Instance électorale, a adressé, mardi 10 septembre 2024, un message aux organisations nationales, les appelant à assumer leur rôle pour défendre l’intérêt du pays « contre les mensonges et la médiocrité du système populiste ».
« Le système populiste a toujours voulu soumettre les corps intermédiaires et les institutions de contrôle. L'affaiblissement de la société civile dans son ensemble est un affaiblissement du système républicain, une perpétuation du règne de la médiocrité et de la propagation des illusions et des théories du complot. Comment des organisations et des organismes historiques, dont certains ont reçu le prix Nobel de la paix, peuvent-ils abandonner la sphère publique et laisser le système du mensonge et de la médiocrité nuire au pays, à ses ressources et à l'avenir de générations ? Comment des organisations et des organismes qui ont contribué aux combats de libération et à la construction de l'État moderne peuvent-ils abandonner l’un de leurs principaux rôles ? Défendre l'intérêt général et faire face aux dangers internes et externes », a-t-il déclaré.
« Les Tunisiens pouvaient trouver des justifications à l'absence de leurs associations, organisations et instances lorsque le populisme était au sommet de sa puissance et de son autorité, mais maintenant qu'il est affaibli, atténué, effondré, qu'il a révélé sa tromperie et confirmé son isolement, rien ne justifie que la société civile se tienne loin surtout que les honorables juges du tribunal administratif ont ouvert la voie pour oser dire la vérité et faire respecter la loi et que les vents de la liberté ont commencé à souffler dans notre pays et qu'une dynamique de mouvement citoyen animé d'un grand espoir de changement s'est confirmée (…) Nous ne vous demandons pas de soutenir une personne, un groupe, un parti ou une idéologie, mais nous vous appelons à défendre la vérité et les valeurs de ce pays et à défendre les valeurs sur lesquelles l'existence même de vos institutions a été fondée », a ajouté Mondher Zenaidi.
M.B.Z
Où étiez -vous après votre candidature de 2014? ne faîtes surtout pas de faux sens à ma question:
Ce n'est pas "Où étiez -vous physiquement"?
Au contraire on ne peut reprocher à un ingénieur centralien fils de centralien, ancien de l'ENA, fier de sa nationalité tunisienne, n'ayant jamais demandé la française de vivre dans la Terre d'accueil de sa formation supérieure mais vous auriez pu faire preuve durant la dernière décennie 2014-2024 d'un minimum de militantisme médiatique, d'un minimum d'apparitions afin de pointer du doigt justement ce que n'a pu voir la société civile locale, surtout pour un ancien candidat à la présidence, la première raflée par BCE et qui se porte candidat de nouveau à celle-ci, celle de 2024?
Inutile de revenir sur les failles existantes et en premier l'absence de Cour Constitutionnelle, là n'est pas mon propos, c'est votre façon de procéder que je conteste;
Capitaliser sur les erreurs du quinquennat précédent ne me parait pas être un programme digne et surtout à la hauteur de la personne qui le défend, car ce qui n'allait pas était visible à vos yeux ,c'est le laissez-faire que je vous reproche et le fait d'être indépendant politiquement ne nous dispense pas de porter haut notre parole citoyenne pour le bien de notre patrie, sans nécessairement attendre quelque chose en retour, là est le véritable engagement.
