Une nouvelle saisie de produits alimentaires subventionnés (pâtes, couscous, semoule, …) a été opérée, mercredi 9 mars 2022, par les services de la douane, portant le total des saisies depuis le début de 2022 à de plus de 64 tonnes. La majorité des saisies a été effectuée au sud du pays, 43% d’entre elles ayant été réalisées par la cinquième unité douanière de Médenine (28 tonnes) alors que la sixième unité de Sfax a saisi 25 tonnes.
Commentant cette opération, le colonel Haythem Zannad, porte-parole officiel de la Douane tunisienne a indiqué, au micro de Myriam Belkadhi dans l’émission La Matinale sur Shems FM jeudi 10 mars 2022, que ces opérations viennent renforcer les efforts de l’Etat dans la guerre annoncée par le chef de l’Etat pour lutter contre la spéculation et l’accaparement des produits de base.
Et d’expliquer que la douane a une responsabilité, celle de lutter contre la contrebande de ces produits, qu’on essaye souvent d’exporter illicitement par les canaux terrestres non-officiels aux pays voisins. Des efforts qui se sont avérés payants, en se référant au total des saisies.
Le porte-parole a spécifié que la Douane opère des saisies périodiques de médicaments subventionnés et parfois introuvables dans les pharmacies, notamment dans les points de passage de Ras Jedir et Dhiba.
En réponse à une interrogation de l’animatrice, le colonel Zannad a indiqué que 231 tonnes de produits subventionnés ont été saisis tout au long de 2021, donc pas loin de la moyenne habituelle.
Ceci dit, il a noté une demande anormalement élevée de ces produits outre une dynamique inhabituelle sur le marché parallèle, avec un stockage et un échange accru et illicite de ces produits.
Et de rappeler les saisies opérées par les forces de l’ordre dans des entrepôts pour des produits détenus illégalement ou carrément périmés.
Le responsable a aussi noté qu’en général la consommation de ces denrées augmente pendant le mois de ramadan, mais il a souligné que le conflit entre la Russie et l’Ukraine fait exploser cet engouement, le citoyen tunisien ayant peur de ne plus avoir accès à certains de ces produits.
En outre, le colonel Haythem Zannad a précisé que la douane a remarqué une hausse importante de la quantité des drogues et produits stupéfiants (cocaïne, subutex, ecstasy) qui entrent sur le territoire.
I.N
Car il faut bien qu'il y aie une "chaîne" criminelle, à partir d'un "investisseur" ou "recycleur professionnel d'argent sale" pour financer un industriel local peu regardant sur l'origine des fonds, pour soudoyer l'importateur de matières premières ou de produits finis, notamment de produits pharmaceutiques, en passant par les achats "sous la table" des "grossistes" et "semi grossistes" bidons et "détaillants" véreux, toujours peu soucieux de l'origine de l'argent servant à l'achat des produits à écouler "sous le manteau".
Car, il y a un "circuit" bien huilé qui doit être mis en place pour que tous les maillons de cette chaîne criminelle y trouvent leur comptes.
Donc, les "fausses factures", faux "bons de livraison" ou autres "accusés de réception" falsifiés, s'ils existent afin de camoufler ces transactions véreuses, doivent être analysés et vérifiés et passées au "peigne fin".
Une fois toutes ces crapules mises à l'ombre, des peines de prison de "dissuasion massive" doivent être prononcées contre ces crapules, assez lourdes pour les décourager définitivement de recommencer leur forfaits.
la Mafia est partout, je dit bien partout depuis 1956 et elle pondra toujours une génération de Mafia encore plus vereuse..
..bref un pays construit sur du sable!
Balancer des chiffres comme ça sans les rapporter aux chiffres annuels ou mensuels de la production ou de la consommation n'a aucun sens et ça ne veut absolument rien dire.
C'est de la poudre aux yeux parce qu'en réalité, chiffres et statistiques de production et de consommation à l'appui, ces quantités ne représentent que du 0.0... % de la consommation (rapportée à l'année ou au mois) du pays.
Je veux dire par là que la douane veut faire croire au tunisien lambda, à travers ces soi-disant centaines de tonnes par années, qu'elle est entrain de protéger son panier alimentaire des méchants loups qui cherchent à l'affamer comme le crie haut et fort K.Saied chaque jour.
Au fait la contrebande fleurit bel et bien aux frontières Sud comme aux frontières Ouest du pays et il faut la combattre mais pas de la sorte avec des résultats de saisies aussi folkloriques et ridicules.
Il en est de même pour les détournements des produits subventionnés pour des usages illicites à l'intérieur du pays et là c'est une autre affaire beaucoup plus lourde pour la caisse générale de compensation dont les services de répression de fraudes du Ministère du Commerce portent la grande responsabilité !
En conclusion:
Il faut inonder le marché tunisien de ces produits pour ne pas faire perdurer la pénurie qui peut déclencher des émeutes de semoule et de pain comme en 1984 et combattre durement avec des peines lourdes la contrebande aux frontières et les fraudes à l'intérieur du pays.
Voilà la stratégie qui peut régler une fois pour toute le problème et le danger de la révolte des affamés qui guète le pays.
