
La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a ordonné le renvoi de l’homme d’affaires Youssef Mimouni devant la chambre criminelle des affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis, apprend Business News de source proche du tribunal.
L’instruction porte sur un lot de terrain obtenu par M. Mimouni auprès de l’Agence foncière touristique de la région de Monastir, destiné à la construction d’un hôtel. Or le projet n’aurait jamais abouti, alors même que l’achat du terrain avait été financé par une banque publique, indique la même source.
Le dossier judiciaire fait également état de soupçons d’opérations financières douteuses entre Youssef Mimouni et la Banque nationale agricole (BNA), ainsi que de plusieurs litiges administratifs et judiciaires les opposant. C’est dans ce cadre qu’un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de l’avocat Lamjed Nagati, lié à cette affaire. L’enquête est conduite par l’unité nationale de lutte contre la criminalité financière complexe à El Gorjani.
Par ailleurs, le parquet général du pôle judiciaire économique et financier a ouvert une information judiciaire visant plusieurs hauts responsables de la BNA et un ensemble d’entreprises appartenant à M. Mimouni. Le premier juge d’instruction de ce pôle a interdit de voyager plus de trente personnes impliquées — fonctionnaires, avocats, magistrats et experts judiciaires. Des mandats de dépôt ont été émis contre Youssef Mimouni, l’un de ses proches et plusieurs cadres de la banque publique, dont un ancien directeur général et un conseiller en gestion, pour corruption financière, constitution de biens à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale et tentative de transfert illégal de capitaux. Enfin, une décision de gel conservatoire des avoirs, comptes bancaires et propriétés immobilières de plusieurs mis en cause a été prise en attendant la clôture de l’enquête.
S.H
La construction se transforme en ruines, jusqu'à ce qu'elle sera vendue au dixième de sa valeur réelle et belote et rebelote.
Puis ces mêmes escrocs continuent à soutenir leurs bienfaiteurs de toujours, les dictateurs déchus Bou-Petit-Cou et Ben Ali. "Berrouh beddèmm, nefdik yè Zalèm".
Allah yostir Tounes wè Allah yehlik Ass-hab el-charr.


