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Youssef Mimouni renvoyé devant la chambre criminelle pour corruption financière
22/04/2025 | 21:00
2 min
Youssef Mimouni renvoyé devant la chambre criminelle pour corruption financière

La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a ordonné le renvoi de l’homme d’affaires Youssef Mimouni devant la chambre criminelle des affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis, apprend Business News de source proche du tribunal.

L’instruction porte sur un lot de terrain obtenu par M. Mimouni auprès de l’Agence foncière touristique de la région de Monastir, destiné à la construction d’un hôtel. Or le projet n’aurait jamais abouti, alors même que l’achat du terrain avait été financé par une banque publique, indique la même source.

Le dossier judiciaire fait également état de soupçons d’opérations financières douteuses entre Youssef Mimouni et la Banque nationale agricole (BNA), ainsi que de plusieurs litiges administratifs et judiciaires les opposant. C’est dans ce cadre qu’un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de l’avocat Lamjed Nagati, lié à cette affaire. L’enquête est conduite par l’unité nationale de lutte contre la criminalité financière complexe à El Gorjani.

 

Par ailleurs, le parquet général du pôle judiciaire économique et financier a ouvert une information judiciaire visant plusieurs hauts responsables de la BNA et un ensemble d’entreprises appartenant à M. Mimouni. Le premier juge d’instruction de ce pôle a interdit de voyager plus de trente personnes impliquées — fonctionnaires, avocats, magistrats et experts judiciaires. Des mandats de dépôt ont été émis contre Youssef Mimouni, l’un de ses proches et plusieurs cadres de la banque publique, dont un ancien directeur général et un conseiller en gestion, pour corruption financière, constitution de biens à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale et tentative de transfert illégal de capitaux. Enfin, une décision de gel conservatoire des avoirs, comptes bancaires et propriétés immobilières de plusieurs mis en cause a été prise en attendant la clôture de l’enquête.

 

S.H

22/04/2025 | 21:00
2 min
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Commentaires
Abel Chater
Cette méthode d'escroqueries est bien connue des temps de Bourguiba, puis à grande échelle chez Ben Ali.
a posté le 23-04-2025 à 11:10
L'escroc ou les escrocs présentent à la banque et à leurs "pistons", ce qu'on appelle un dossier ballon ou dossier gonflé par du néant. Un terrain "sabkha" d'une valeur de cinquante mille dinars, se transforme par "expertise" à l'appui, en un terrain de cinq cent mille ou de plusieurs millions de dinars. Une fausse évaluation qui permet aux escrocs d'obtenir un crédit gonflé, en adéquation avec les données trompeuses dans un dossier en bonne et due connaissance de cause par ses grands décideurs financiers, suivant les procédures de l'éducation bourguibienne :"celui qui remue le miel de ce dossier trompeur, aura droit de sucer ses propres doigts, qui ont réalisé les empreintes de sa signature. Une fois l'argent mis à la disposition de l'escroc, les travaux commencent par le grand théâtre de pancartes et de l'extension de la carcasse en forme de tape-à-l'oeil et en parallèle avec l'enrichissement de l'escroc lui-même. Une autre voiture plus belle. Une autre maison plus luxueuse "style américain". D'autres projets d'affaires personnelles par ce même crédit supposé être réservé à la construction d'un hôtel et le bonhomme se transforme en un nouveau riche, avec le titre d'homme d'affaires. A peine la construction arrive à terme avec les échéances du nouveau dossier de construction déjà gonflé comme à son départ, l'escroc déclare la faillite du projet et se met en chantage avec ceux qui lui restent autour de son crédit. Où que vous me pompez davantage d'argent ou que je quitte et je me désiste de tout ce projet bidon. Pour cinq millions de dinars, les donneurs de fonds ne trouveront même pas la valeur d'un seul million de dinars, terrain et constructions compris. Le restant de l'argent a été détourné pour enrichir l'escroc lui-même, avec sa famille et ses proches.
La construction se transforme en ruines, jusqu'à ce qu'elle sera vendue au dixième de sa valeur réelle et belote et rebelote.
Puis ces mêmes escrocs continuent à soutenir leurs bienfaiteurs de toujours, les dictateurs déchus Bou-Petit-Cou et Ben Ali. "Berrouh beddèmm, nefdik yè Zalèm".
Allah yostir Tounes wè Allah yehlik Ass-hab el-charr.
Citoyen_H
SURTOUT, NE NOUS DITES PAS ENCORE
a posté le 22-04-2025 à 21:53
qu'il s'agit d'un futur prisonnier politique, les bouchés du siphon !!!!!


Citoyen_H
SURTOUT, NE NOUS DITES PAS ENCORE
a posté le 22-04-2025 à 21:30
qu'il s'agit d'un futur prisonnier politique, les bouchés du siphon !!!!!