
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a tenu à remercier l’équipe partante qui a effectué un travail exceptionnel. « Cependant, tout le monde parle d’une crise gouvernementale, alors qu’en réalité il y a une crise politique qui a impacté l’action gouvernementale ».
Le chef du gouvernement a indiqué qu’il est nécessaire de procéder à une évaluation objective afin de pouvoir avancer et apporter les réformes nécessaires, rappelant que le gouvernement a pris ses fonctions dans des conditions économiques très difficiles, notamment, en ce qui concerne les finances publiques et le faible taux de croissance. « Le gouvernement actuel a fourni des efforts importants pour sauver le pays d’un scénario chaotique ».
Et d’ajouter, « ce gouvernement a réalisé d’assez bons résultats, qui pouvaient être meilleurs. Pour être franc, ce gouvernement n’a pas bénéficié du soutien politique nécessaire, ce qui a impacté ses résultats. Les conflits politiques et les multiples attaques ont ralenti l’action du gouvernement. Ces entraves émanent, principalement, des parties qui prétendent être au pouvoir. Ce remaniement vient pour éclaircir la situation et prouver qui est avec le gouvernement et qui ne l’est pas ».
D’autre part, Youssef Chahed a assuré que le remaniement a été opéré en respect total de la Constitution, soulignant dans ce contexte, qu’il tient à remercier le chef de l’Etat pour son discours fédérateur. « Je n’ai jamais voulu offenser le président de la République ». Il a cependant insinué que certaines personnes tentent de semer la zizanie entre le président de la République et moi-même.
Le chef du gouvernement a affirmé que la guerre contre la corruption « Les lobbies de corruption ne baisseront pas les bras. Mais dans cette guerre, nous avons besoin d’armes législatives, outre la participation de l’appareil judiciaire et toutes les composantes de la société civile ».
D’autre part, il a indiqué que le gouvernement œuvrera sur trois axes : économique, social et politique.
Sur le plan économique, améliorer les indices de croissance de l’investissement, l’amélioration de l’employabilité, la réduction du déficit budgétaire et la réduction du déficit de la balance commerciale,
Sur le plan social, on vise principalement à combattre l’inflation et la maitrise de la hausse des prix. On combattra la monopolisation et le commerce parallèle pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen, tout en œuvrant à améliorer les services rendus aux citoyens dans plusieurs secteurs, à l’instar de la santé, l’administration, la bureaucratie.
« On est à quelques mois des prochaines élections, pour cela j’appelle toutes les parties politiques à s’unir pour assurer le bon déroulement de ces échéances afin de consacrer la démocratie. Dans ce contexte, j’insiste sur la nécessité de mettre en place un président de l’Isie. Le gouvernement, quant à lui, fournira tous les efforts nécessaires pour cela. J’appelle, également, à parachever l’installation de la Cour constitutionnelle ».
Le chef du gouvernement a conclu en assurant que la Tunisie a déjà réalisé des pas énormes sur le chemin de la transition démocratique. « Nous avons réalisé plusieurs acquis en matière de droits et de libertés, et toutes les attaques terroristes perpétrées visent à détruire ces acquis. Il est naturel que nous soyons différents, mais le plus important c’est d’être unis pour l’intérêt de la Tunisie ».
S.H
Commentaires (4)
CommenterSi les parties
Argument très usé
Autrement, il devrait admettre son inefficacité à résoudre les problèmes et en tirer les conclusions qui se doivent.
L'année 2018 sera t-elle la dernière année de souffrance comme il l'a indiqué . J'en doute très fort. La misère et la médiocrité sont générales et les caisses de l'état se vident.
C'est bien de célébrer l'EST championne d'Afrique, mais que ferons les politiciens pour redonner à la Tunisie sa place parmi les leaders de l'Afrique.
VOUS REGARDER FILER LE DINARS ET SE VIDER LES CAISSES DE RETRAITE
Le GAMIN est encore un GAMIN, mais vraiment un GAMIN!
Allah isamhik ya BEJI!


