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kadour-el-24
Honor
a posté le 03-09-2021 à 21:58
D'Annaba il rejoint Tunis, chez son oncle. Là, il poursuit ses études, successivement à l'école Es-Salem, l'école El Khaldounia et l'université Zitouna. En fréquentant le milieu estudiantin algérien à Tunis, il se lie d'amitié avec le poète tunisien Abou el Kacem Chebbi et le poète algérien Ramadane Hammoud, avec lequel il fonde l'association littéraire El-Wifaq (l'Entente) qui publiait une revue entre 1925 et 1930.

De retour en Algérie, il crée une association similaire, publie la revue El'Hayet dont seuls trois numéros sortiront en 1933. Membre actif de l'Association des étudiants musulmans nord-africains à partir de 1925, il critique la tendance assimilationniste du mouvement Jeune Algérien, et proteste contre les fêtes du Centenaire en 1930.

Bien qu'éprouvant des sympathies pour le mouvement réformiste des Oulémas, c'est à l'?toile Nord'Africaine qu'il adhère lorsque le mouvement s'implante en Algérie vers 1933.

Il milite ensuite au Parti du peuple algérien (PPA) après la dissolution de l'?toile, compose Fidaou el Djazair, l'hymne du (PPA), et participe aux meetings.

Il poursuit son action, lance avec des militants le journal Achaâb, collabore avec des journaux tunisiens en signant El'Fata El Watani ou Abou Firas.

De nouveau arrêté en février 1940, il est condamné à 6 mois de prison. En 1943'1944, il est à la tête avec d'autres, d'un restaurant à Alger ; il collabore alors à des journaux clandestins : Al'Watan
et L'Action Algérienne. Après le 8 mai 1945, arrêté, il reste trois ans en prison. Libéré, il adhère au MTLD.

En 1955, il rejoint le FLN. Arrêté en avril 1956, il est incarcéré à la prison Barberousse à Alger où il écrit l'hymne national Kassaman, enregistré dans les studios de la Radio Télévision Tunisienne en juillet 1957.

Libéré trois ans plus tard, il s'enfuit au Maroc, puis en Tunisie où il collabore au journal El Moudjahid jusqu'en 1962.

Poète du mouvement national et chantre de la Révolution algérienne, son souffle est puissant. Sa poésie est solide et a pour but d'aiguiser la conscience nationale. Le poète meurt en 1977 en exil à Tunis d'une crise cardiaque. Il est enterré à Beni Isguen.

kadour-el-24
Akhoune karim wa ibnou akhine karim
a posté le 03-09-2021 à 21:56


President Si Kais Said is a very decent man. His speech patterns reminded me of another patriot, the geat Moufdi Zakaria.

Si Moufdi Zakaria spent most of his youth and adult life in Tunisia. He wrote the algerian national anthem using his own blood as ink while being detained in the prison of Barberousse. A freedom fighter of the first hour, he was a friend of Si Belkacem Chabi. A great poet, a great patriot, a great Moudjahid.

https://m.youtube.com/watch?v=KgVgg5Zxf0Y