
L’avocat, Abdelhamid Ben Mosbah est intervenu, jeudi 17 août 2023, sur les ondes de Diwan Fm avec Moez Ben Gharbia, pour revenir sur l’arrestation de son client Mohamed Bouanane, président de la Chambre syndicale des patrons de boulangeries relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica).
Me Abdelhamid Ben Mosbah a assuré qu’à ce stade de l’affaire, il n’est pas possible de parler d’accusation, mais de suspicions et de faits reprochés. “Or, d’après les questions adressées à mon client, nous avons pu comprendre que l’affaire serait en rapport avec le circuit de distribution de la farine subventionnée”.
Revenant sur le nombre de boulangeries acquises par Mohamed Bouanane, l’avocat a assuré que son client Bouanen ne possède qu’une seule autorisation de boulangerie. “Il y a des détails techniques qui échappent à l’opinion publique. Mohamed Bouanane possède une autorisation unique. Toutefois, il a acquis des fonds de commerce d’autres boulangeries. Cela est autorisé par la loi et n’est pas criminalisé”, révèle l’avocat précisant que son client et des sociétés appartenant à des membres de sa famille possèdent une vingtaine de fonds de commerce de boulangeries. “Cela n’est un secret pour personne que Mohamed Bouanen est un artisan boulanger depuis plus de cinquante ans”.
D’autre part, l’avocat a assuré que Mohamed Bouanane n’a été interrogé à propos d’aucun enregistrement ou conversation.
Il a révélé que Mohamed Bouanane est confronté à des accusations, émanant d’un témoin anonyme, qui ne sont pas appuyées par d’autres preuves tangibles. “Nous ne pouvons pas savoir si le témoin anonyme dans cette affaire est le même que celui dans l’émission d’Al Janoubia. Seulement, il n’existe aucun autre élément dans cette affaire”.
Mohamed Bouanane, président de la Chambre syndicale des patrons de boulangeries relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), a été arrêté dans la soirée de mercredi 16 août 2023. L'arrestation a été effectuée par les agents de la Brigade centrale des crimes financiers de la Garde nationale d'El Aouina
S.H
Bonne journée cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
Mohamed Bouanen nous affame,
Mohamed Bouanen nous prive de pain,
Mohamed Bouanen nous tue.
Nous ne sommes pas anonymes, nous nous appelons TUNISIAN PEOPLE.
Rakom âamaltou el âar ennass lkoll faika bikom ihchmou âala rouahwakom walaw ma âandkomch hatta himma.
Ainsi de complotisme, ce mot qui prétend à lui seul tout définir et sert surtout à donner à qui en use un moyen commode de définir l'autre.
Par exemple, on n'évoque pas comment et en vue de quoi les capacités de l'Etat sont mises en défaut de répondre aux besoins du pays qui ne cessent de creuser les déficits, et s'il n'y aurait pas de questions à se poser quant aux circuits de distribution, aux rentrées des taxes et impots, ou encore pourquoi, si l'on quitte les idées préconçues, des monopoles existent et comment ils opèrent.
Bien entendu, c'est plus simple, plus court de désigner un seul homme, de requérir un seul motif et donner sa réponse à la question qu'on a soi-même formulée.
Il y a, c'est incontestable, des intérêts et des intéressés, qui ne concourent qu'à aiguiser la crise, les crises, politique, sociale, économique, et d'autres avec eux n'attendent que la chute du pouvoir actuel.
Bien sûr, parler de complotisme, ou penser du complot c'est en participer, mais les usagers de ce mot-valise n'y voit nulle contradiction.
Bien sur, aussi, qu'ils ont décidé, et c'est là le motif et l'entame de leurs plaidoyers, attaques et mises en cause, que seul le pouvoir actuel est coupable, responsable, et cela leur suffit.
Si l'on inscrit, à contrario, le raisonnement dans un cadre contextuel, l'on rappelle d'où l'on est parti pour lire ce qui est, lq réponse est tout aussi disponible, c'est fini, les autres dont finis, Ennahdha est morte, et tout est fait pour obérer l'historique de la situation, mettre de côté ce qui est au fondement de ce que le pays vit.
Enfin, si l'on poursuit les anciens potentats, les responsables, qui ont volé, pillé, ont constitué fortunes en partant de rien, on les institue "prisonniers politiques", pour mettre le couvert sur leyrs actes et déplacer les questions, tourner les problèmes, et rajouter au tableau noir fait du pouvoir actuel.
Les vraies questions, à mon sens, sont ailleurs.
Ou bien elles sont mal posées, même pas posées, ou pire, on voudrait ne pas les voir posées.
Ce pays se portait relativement bien, une mouvance a pris le pouvoir, et petit à petit, tous les pouvoirs, et durant une décennie a réussi à mettre le pays en faillite, perverti l'Etat, l'a mis en déliquescence, y a placé ses agents, ses obligés, des fanatiques incultes à tous les rouages, vidé la justice de tous les éléments susceptibles de gêner son projet, mis la main sur le ministère de l'intérieur, fait régner la terreur sous toutes ses formes, jusqu'à l'assassinat ciblé d'opposabts déterminés, et on voudrait lui épargner le rappel de ses forfaits.
Franchement, posons les bonnes questions, nommons les faits, et on pourrait alors parler de débat.
Ce monsieur n'est pas victime.
D'une boulangerie, il en arrive à trente.
Il est le chef syndical de la corporation.
Il est monté au créneau pour pousser et/ou soutenir une boulangère qui a fait le buzz.
Il est intervenu en "politique".
Il a les moyens de présenter sa défense.
Je ne vais pas pleurer sur son sort.
Ils sont des milliers en taule, et qui croupissent comme des animaux, mal défendus ou pas du tout, et personne ne vient à leur secours.
Leurs avocats, s'ils en ont, s'en mettent plein les poches pour quelques bafouilles, etc.
C'est toute une mentalité.
Bon courage à qui croit gouverner un pays où le mensonge et les prévarications sont la coutume.
Voilà une généralité que je peux argumenter.
Voilà un pays où il est bien difficile de débattre.
Voilà un pays où la mauvaise foi est bien partagée.
Il en résulte donc que les bénéfices sont certains et le projet est rentable à l'avance.
C'est un peu comparable à la vente des boissons alcoolisées régies par des patentes qui ne sont pas "" permises"" a3 tout le monde
Il est clair qu'on veut faire payer à ce monsieur l'enregistrement vidéo qui donnait l'impression d'une connivence malsaine avec l'état. On veut se débarrasser de cette suspicion, assez plausible, de la complicité de l'état avec le vrai monopole légiféré. KS a donné l'impression en se rangeant au côté des boulangeries subventionnés, qu'il consolide le monopole sur le compte des jeunes entrepreneurs. Cette histoire n'est qu'une façon de se débarrasser de ce constat gênant. Au lieu de s'attaquer vraiment aux privilèges et légiférer pour casser les systèmes de monopole que se soit étatique ou privé, il continue dans sa politique du bouc émissaire et il continue de tromper les tunisiens.
Vivement 12 millions moins un de misérables !!!