
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Anouar Ben Kaddour, a indiqué, mercredi 8 janvier 2025, que les membres de l'actuel bureau exécutif ont formulé une nouvelle proposition visant à avancer le congrès national à janvier 2026, afin de mettre fin à la crise actuelle.
Il a précisé, dans une déclaration à l'agence de presse TAP, avoir constaté, à travers la fréquence des réunions et des négociations avec les autres membres du bureau exécutif, une ouverture et une volonté de préserver la cohésion de l'organisation syndicale.
Anouar Ben Kaddour a souligné que l’annonce du sit-in ouvert prévu le 25 décembre dernier a entraîné des réunions successives pour trouver une formule de consensus avec le reste des membres du bureau exécutif, afin de résoudre la crise interne de la centrale syndicale.
Il a révélé que les négociations se poursuivent et qu’il est attendu qu’une décision soit prise aujourd’hui même entre les membres du bureau exécutif, bien que certains insistent encore sur le parachèvement des travaux du conseil tenu en septembre 2024.
Concernant l'avancement des négociations et concertations, Anouar Ben Kaddour a souligné que le règlement intérieur du conseil national, notamment le point 12, appelle à déplacer le congrès national de l'Union au premier trimestre de 2025 au lieu de 2027. Il a ajouté que les membres du conseil semblent de plus en plus ouverts à l’idée de tenir le congrès en janvier 2026, après avoir initialement défendu la fin de leur mandat en 2027.
L'UGTT traverse actuellement une crise majeure : entre tentatives d'intrusion dans ses locaux et agression du secrétaire général adjoint Samir Cheffi, l'organisation peine à retrouver son influence sur la scène politique et sociale nationale. En pleine crise de légitimité, l'UGTT a vu son statut évoluer. Le maintien en poste de Noureddine Taboubi, qui occupe toujours la fonction de secrétaire général malgré l'achèvement de son mandat en février 2022 avant l'amendement du règlement intérieur de l'organisation, est entre autres à l'origine de la discorde.
M.B.Z

En effet "Le maintien en poste de Noureddine Taboubi dans la fonction de secrétaire général malgré l'achèvement de son mandat en février 2022" est inacceptable.
Il faut plutôt tenir le congrès national de l'UGTT au premier trimestre de 2025. Où allons sinon avec cette dictature même à l'intérieur de L'UGTT?