Le déficit de la balance commerciale s’est allégé de 2,19% sur les huit premiers mois de 2024. Il s’est établi à -11.924,1 millions de dinars (MD) jusqu’à fin août 2024 contre -12.191,7 MD une année auparavant, avec un taux de couverture en hausse de 0,8 point passant de 76,9% à 77,7%. Ce sont les chiffres publiés par l'Institut national de la Statistique (INS).
Selon les chiffres communiqués, les exportations ont augmenté de 2,1% (contre +10,1% en août 2023) alors que les importations ont enregistré une hausse de 1,1% (contre une baisse de 1,8% en août 2023).
Ainsi, les importations mais aussi les exportations ont été bridées par la politique de l’État en se référant à ces chiffres en particulier à cause des restrictions à l’importation et l’instauration d’un contrôle au préalable : des restrictions qui n’ont pas uniquement touché les produits de consommation car plusieurs produits sont manquants sur le marché tunisien ou pas disponible en quantité suffisante, mais aussi les outils de production en matières premières et en produits semi-finis. Ceci explique le fait que la balance commerciale se porte de mieux en mieux.
La hausse observée au niveau des exportations concerne essentiellement les exportations du secteur des industries agro-alimentaires qui ont augmenté de (+33%) à la suite de la hausse des ventes en huiles d'olives (3.818,9 MD contre 2.356,7 MD) ainsi que les exportations du secteur de l’énergie de (+20,7%) et du secteur des industries mécaniques et électriques de (+1%). En revanche, les exportations du secteur de mines, phosphates et dérivés ont baissé de (-29,6%) et celles des textiles, habillement et cuirs de (-6,2%).
La hausse observée au niveau des importations provient, d’une part, de l'augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (+16,6%), des biens d’équipement (+2,5%) et des biens de consommation (+4,7%) et, d’autre part, de la baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-5,5%).
Notons que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à -4.418,8 MD au mois d’août 2024.
I.N.
Le but de limiter les importations ou de les taxer ( surtout celle de l europe qui sont subventionner par la Pac , ou les babioles chinoise ou les produits turcs aussi subventionner qui existe deja en tunisie ) est d eviter un deficit de la balance commercial et balance des paiement tout en creant de l activité industriel .
En gros , a l exception des matieres premieres , si une entreprise a besoin d un produits X elle doit trouver un moyen de le fabriquer en tunisie . Bien sur cela ne peut s appliquer pour tout . Il y a donc un travail a faire entre l etat et le patronats avec objectifs chiffré et produits qui doivent etre conciderer essentiel ou pas .
Exemple on peut se passer des kloubs turc ou des feu d artifice chinois et prioritiser les médicaments qui sont impossible a produire en Tunisie, les matieres premieres ...
Mais l autre genie est trop occupé a vouloir faire des kolhoz agricoles dans un monde informatique de bitcoin etc... il y aurait trop a dire et a faire pour rattraper nos 50ans de retard
