
Une délégation officielle tunisienne se rendra bientôt à Washington pour poursuivre les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui 6 octobre 2022, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Nsibi.
La délégation soumettra le dossier des grandes réformes envisagées par l’économie du pays tout en essayant d’obtenir un nouveau crédit d’une valeur de 4 milliards de dollars.
A noter que le FMI attend de la Tunisie un ensemble de réformes structurelles, qualifiées de douloureuses pour la Tunisie qui souffre, déjà et depuis quelques années, d’une crise économique qui nécessiterait une levée des subventions, de la révision de la situation des entreprises publiques et le gel de la masse salariale.
C’est ainsi que la délégation tentera de convaincre le FMI d’accorder ledit crédit en contrepartie d’un programme de réformes dont notamment l’amélioration du climat des investissements, la levée des obstacles, la libération des initiatives et l’accélération du rythme de développement.
Il est attendu, par ailleurs, que la délégation comprenne, entre autres, la ministre des Finances, le ministre de l’Economie, le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et nombre de représentants de certains départements ministériels.
S.H

La réforme du système projetée à cet effet consisterait à servir la subvention directement en monnaie sonnante et trébuchante aux seules familles nécessiteuses.
Justement, le diable de cette trouvaille réside bel et bien dans le contour réel de ces fameuses "familles nécessiteuses" !
Bien malin donc celui qui pourra dresser la liste de ces familles éligibles aux chèques de compensation comme promis !
Je vous le dis sans aucun risque de me tromper que la révolte du pain de 1984, du temps de feu BOURGUIBA, va se reproduire encore une fois à l'identique quelque soit le niveau, élevé soit-il, du pourcentage des familles tunisiennes qui bénéficieront du nouveau système car il y aura toujours beaucoup de monde qui seront laissés sur le carreau.
Posez la question aux hauts cadres de l'administration qui ont travaillé des années durant sur ce sujet, ils vous feront le même pronostic parce que le problème de la compensation est une histoire de Fraudes ( et non de familles nécessiteuses ou pas ) à l'instar de ce qui est encore plus grave à savoir; la corruption qui sévit dans tous les secteurs et tous les coins du territoire national sans que le pouvoir ne trouve la panacée pour la juguler.
A bon entendeur salut.
Et puis et surtout de leur avouer que ces recrutements étaient destinés au populisme et aux propagandes de nahdha et de l'ugtt.
Maintenant reste à savoir comment la Tunisie et le gouvernement tunisien doivent-ils réagir et intervenir pour rétablir cette situation catastrophique ?
Même les les plus grands échephiles korchonoi et ficher, ni Einstein, ne peuvent trouver la clé du problème. Mouch kan tjib bach économiste mil mirrikh malla kallaba wa moujrmine tahou bina !?

