Une note interne a été publiée, vendredi 30 septembre 2022, par la direction générale de Tunisair, selon laquelle la compagnie nationale pourrait être dans l’incapacité de payer les salaires et les primes du mois d’octobre, mais aussi des mois suivants.
Selon la note cette situation est due à des saisies conservatoires sur les comptes en banque de Tunisair à la suite de litiges contentieux l’opposant à des fonctionnaires et des ouvriers de la compagnie.
Réagissant à la polémique qui a suivi la diffusion du document, Tunisair a publié un communiqué expliquant que les comptes bancaires de la compagnie lui permettent d’assurer ses obligations auprès de ses fournisseurs et clients dans les délais convenus. Ils lui permettent également de régler les salaires à temps. Toutefois, la compagnie explique que les saisies conservatoires pourraient empêcher les services de la compagnie d’accéder à ses comptes temporairement, notamment durant la période de versement des salaires. Tunisair impute cela à la lenteur des procédures judiciaires pour lever les saisies.
La direction générale, précise dans son communiqué, que la publication de la note est venue en réponse aux actions d’un certain nombre d’employés, retraités ou encore actifs, « nuisant aux intérêts de la compagnie à travers des saisies conservatoires sur ses comptes coïncidant avec le paiement des salaires du mois de septembre. Salaires qui ont été versés dans les délais ».
Tunisair affirme, en définitive, que ces litiges internes ne sauraient occulter la volonté de la compagnie de poursuivre ses efforts afin de maintenir le rythme de développement de son activité commerciale depuis le début de l’année. Par ailleurs, la direction a appelé ses employés à ne pas se laisser entrainer dans de telles pratiques et à se mobiliser afin de préserver la réputation de l’entreprise et d’assurer sa pérennité.
Lors de l'assemblée générale ordinaire de la compagnie aérienne nationale pour l’exercice 2018, tenue le 6 mai 2022, la directrice juridique de Tunisair avait précisé que le contentieux a connu un boom depuis 2011, avec 2.600 affaires aux prud'hommes, des employés de la compagnie ayant déposé une plainte pour bénéficier à effet rétroactif d’un avantage d’une loi de 1996 que la tutelle avait décrété inapplicable sur Tunisair. Mme Bartagi avait indiqué que si la justice venait à statuer en faveur des employés, cela coûterait à la société entre 60 à 80 MD.
S.H
Merci donc de rectifier.
J'ai une maîtrise en Droit privé et je suis le Directeur du Contentieux de la première banque en Tunisie.
Veuillez agréer l'expression de ma haute considération pour vos efforts.
"Ses ailes [rognées] l'empêchent de voler".
Le plus cocasse est que parmi le soi disant personnel, certains qui n'y ont jamais mis un orteil ne vont pas manquer d'accourir réclamer leur dû augmenté des indemnités de retard payés par des contribuables sans le sou qui n'ont jamais vu un avion et n'en verront jamais.
Dire que dans certains pays, pour sauver leurs emplois et leur outil de travail, des employés donnent leur consentement pour une baisse de salaire jusqu'à retour à meilleure fortune.
Ils sont fous ces Gaulois.
Ici, c'est après moi le déluge quitte à ce que les flots m'emportent avec le reste.
En finir avec les boulets.