
Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, a déclaré à Mosaïque Fm, dimanche 1er octobre 2023, à l'occasion de l'ouverture des travaux du congrès ordinaire de la Fédération générale de l'enseignement secondaire que le congrès qui se tient aujourd'hui revêt une grande importance sur la scène nationale. Il a souligné, dans ce sens, l'importance de la base enseignante dans la société, dans le pays et dans le mouvement syndical.
Noureddine Taboubi a ajouté : « Les membres du secteur de l'enseignement secondaire se réuniront autour de la diversité des opinions et des débats, dans le cadre de la démocratie. Le secteur regorge de talents, et la pluralité des candidatures est une manifestation saine. Par conséquent, nous pensons que la réussite du congrès réside dans la formulation des contenus et des résultats ».
Noureddine Taboubi a réagi aux rumeurs concernant le contrôle qu’aurait eu le pouvoir sur le congrès du secteur de l'enseignement secondaire et aux attentes concernant la direction du syndicat en remplacement de l'ancien secrétaire général Lassad Yakoubi. Il a précisé : « Tous les congrès de l'UGTT et tous les secteurs sont importants pour le pouvoir et l'opinion publique. À ceux qui disent que le pouvoir contrôle le congrès de la Fédération de l'enseignement secondaire, nous disons que ce secteur fait partie intégrante de l'Union générale tunisienne du travail et tire son indépendance de l'indépendance de l'Union. Les membres du secteur de l'enseignement secondaire ne compromettent pas leur indépendance ».
Dans un autre contexte, Noureddine Taboubi a critiqué la suspension du dialogue social et a qualifié les accords signés avant le 25 juillet de « période noire ». Il a ajouté : « Le dialogue social est une caractéristique distinctive de toutes les démocraties du monde, et il n'y a pas de place pour détruire en Tunisie. L'Union défend les accords signés et refuse de les annuler. Il sait très bien comment faire valoir ses droits ».
S’adressant au pouvoir exécutif, le responsable syndical a indiqué : « Je vous rappelle que l'accord du 6 février, qui prévoyait la mise en œuvre de tous les accords signés, a été conclu avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, nommée par le Président lui-même, et a été signé après les événements du 25-Juillet. Les autres accords doivent également être respectés en vertu du principe de continuité de l'État».
S.H


