
« Nous voulons une participation réelle et élargie pour réaliser un vrai débat avec des opinions opposées, et ce afin de parvenir à un accord national, fruit d’un consensus des Tunisiens et Tunisiennes. Le passage en force aura des répercussions sur de longues années, notre pays ne doit pas arriver au stade du désordre », a affirmé, mercredi 13 avril 2022, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
A l’issue d’une rencontre avec une délégation du Parlement européen, actuellement en visite en Tunisie, le SG de la centrale syndicale a estimé qu’« il aurait fallu suite à l’opportunité du 25 juillet, que tout le monde s’évalue et se remette en question, et essaye de bâtir sur le succès, même si il est infime, et dépasser l’échec ».
Et de marteler : « Aujourd’hui, nous allons jouer notre rôle national et social. Malheureusement, la compréhension de la réalité n’a pas traduit un degré de conscience suffisant. Et c’est pour cela que nous distinguons les processus lors de notre lecture de la réalité et essayons de faire une pression positive, pour aboutir à un résultat tuniso-tunisien, sans hâte et sans mainmise sur les décisions.
Le dialogue doit être un vrai dialogue, sans conditions préalables et résultats préalables, avec des avis divergents. Nous avouons qu’il y a des points faibles dans le régime politique, dans la loi électorale, dans la gouvernance locale… . Mais, nous ne pouvons pas prendre la consultation qui a été faite comme référence et ses résultats comme point de départ.
L’UGTT ne peut s'assoir qu'avec des personnes capables de faire une lecture critique positive, car nous avons tous besoin de développer nos mentalités, et de mettre en place des objectifs futurs ».
S’agissant de sa rencontre avec les parlementaires européens, M. Taboubi a expliqué leur avoir fait porter la responsabilité de ce qui arrive aujourd’hui. Et d’expliquer : « Les Européens n’ont pas investi dans la révolution tunisienne comme il fallait : lors de la guerre russo-ukrainienne, tout le monde s’est porté au secours de l’Ukraine qui a reçu des fonds importants. Mais, on n’a pas investi en Tunisie pour qu’elle puisse devenir un modèle démocratique dans le monde arabe ! ».
I.N
Un conseil
Attention d etre pousser a devenir le Hezbollah en Tunisie vous avez de grandes decisions a prendre
C est l avenir de pays
Vous proposez "tout le monde s'évalue et se remette en question, et essaye de bâtir sur le succès, même s'il est infime, et dépasser l'échec ». alors, commencez par vous-même et par vos camarades pour donner l'exemple, hélas monsieur Tabboubi! vous êtes très loin de la réalité, la sincérité et le patriotisme de monsieur Farhat Hached.