
« Youssef Chahed a été le premier et le seul chef de gouvernement à accepter de signer la stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui traine sur les bureaux depuis des années. Ces dernières décisions ont donné un nouvel élan à la lutte contre la corruption même si elles sont insuffisantes et qu’il y a eu du temps perdu », a estimé Chawki Tabib, président de l'Instance Nationale de Lutte contre la Corruption, lors d'une intervention sur le plateau de France 24, ce jeudi 29 mai 2017.
« Mieux vaut tard que jamais, toutefois le fléau est si enraciné qu’arrêter quelques figures suspectées de corruption n’est pas suffisant. Il faut voir tout le système et déraciner ce qui a mis des décennies à se construire » a-t-il ajouté.
Chawki Tabib a précisé que l’Instance a pour objectif de réaliser des avancées significatives dans le domaine et limiter la corruption, soulignant que cela prendra 3 à 5 ans pour espérer que la Tunisie puisse désormais figurer parmi les 50 pays les plus transparents au monde. « Nous menons une guerre sacrée contre un fléau qui menace notre pays et toutes ses structures, qu’attendons nous ? Que des ponts s’effondrent avec les véhicules à leur bord ? » a-t-il confié.
Le président de l'Instance Nationale de Lutte contre la Corruption a, par ailleurs, précisé que cette guerre doit être menée de concert entre toutes les structures de l’Etat. Il a estimé que la coopération reste insuffisante et que les partis politiques ont longtemps négligé le sujet avant de se rallier, bon gré mal gré, derrière Youssef Chahed quand il a entamé ce combat.
Sur un autre plan, Chawki Tabib a déclaré que la polémique sur le recours à la justice militaire est contre-productive et que la justice pénale ne dispose pas des ressources nécessaires pour mener à bien cette mission. Il a ajouté que les avocats des personnes arrêtées dans le cadre de la campagne de lutte contre la corruption ont le droit de visiter leurs clients et de disposer de leurs dossiers et que l’approche du tribunal militaire sur la question, qui autorise seulement une lecture sur place des dossiers, est erronée et devrait être rectifiée.
« Il ne faut jamais toucher aux principes de la justice, peu importe qui est devant le tribunal et ce que fait le Tribunal militaire en ce moment touche aux droits de la défense » a affirmé Chawki Tabib.
Commentaires (7)
CommenterCorruption
corruption masquée
la corruption de certains agents bas son plein surtout au niveau des puits et forages d'eau, des foreuses travaillent jour et nuit sans que quelqu'un( sauf évidement les impliqués) lève le petit pouce
Pourquoi la justice militaire?
@abel chater
Bravo pour YC mais nul besoin de rabaisser les autres.
Je serai définitivement rassuré si YC arrêtait de fréquenter Kamel Letaief.
Pourtant ce Coq de bruyère l'ancien premier ministre Mahdi Jomaa ne cesse de prétendre autre chose.
Donc, Chawki Tabib témoigne clairement, de l'exclusivité réservée à Youssef Chahed dans la vraie lutte contre la corruption, sans la méthode habituelle du saupoudrage de l'opinion publique toujours utilisée par les grenouilles qui veulent se faire grosses comme un boeuf.
Bravo Youssef Chahed et honte à l'ancien premier ministre Mahdi Jomaa, qui ne veut pas comprendre qu'il a été limogé pour son échec flagrant dont il essaie toujours d'embellir, comme si les Tunisiens étaient bêtes, pour ne pas comprendre le sabotage qu'il a manigancé contre la réussite de son successeur, le merveilleux Habib Essid.
Maintenant, Mahdi Jomaa, essaie de banaliser la réussite de Youssef Chahed, prétendant comme si ce n'était que la continuité de son labeur.
Idhè lam tastèhi faâfaâl mè chiit.
Du cinéma?
5 années pour rien
Pour quoi vous ne cité pas des noms Pourquoi vous n avait pas eu recoure au tribuneaux militaire
Ne croiyai pas Si Tabib que vous avais perdu assai de temps ce qui a augmenté la corruption
Pour nous vous n avais pas fait votre devoirs