Le député d'Attayar Sofiane Makhloufi a dénoncé, mardi 28 décembre 2021, le contrôle auquel il avait été soumis à l’aéroport de Tunis-Carthage à son départ du pays et à son retour alors qu’il était accompagné de son fils de douze ans.
Précisant qu’il avait été, tout de même, bien traité, par les agents de l’aéroport, il a signalé, sur sa page Facebook, que l’expérience avait eu un impact psychologique sur son enfant et portait atteinte à l’image du pays.
Il s’est adressé, également, dans le même statut à « l’instigateur du coup d’Etat » – en référence au chef de l’Etat, Kaïs Saïed – pour lui signifier qu’il s’estimait bien plus honnête, plus patriote, et plus propre et qu’il avait fait preuve de militantisme plus que la personne du président de la République.
Rappelant à Kaïs Saïed que ses mesures imposées par la force étaient invalides, il a ajouté : « Vous nous craignez politiquement. Vous nous gardez sous surveillance et vous n’avez engagé aucune procédure contre ceux qui ont pillé des milliards. Ce que vous avez dit n’est que paroles ou alors vous êtes en train de les couvrir. Nous ne laisserons pas tomber la Tunisie et nous ne disparaitrons pas loin. Nous y entrerons et en sortirons quand bon nous semble ! ».
N.J.
Quels formation, vécu, expérience ont ils eu pour réagir ainsi ?
Complètement décalés !
Invraisemblable !
lui et sa famille sans contrôle pourtant obligatoire pour tous .
Se croire détenteur d'un privilège quelconque n'est pas un signe de propreté
Le problème de la Tunisie n'est pas une question d'honnêteté. C'est une question de compétence. Ni Kais Saied ni ce monsieur propre ni son parti portent une vision et une démarche claire pour sortir le pays de ses difficultés. La Tunisie est gouverné depuis 10 ans par des incompétents obsédés par le pouvoir.
c'est à croire que le très respectable paternel a été soumis à un sondage anal en profondeur, et devant son fils en plus.
Sinon quelle autre pratique de contrôle douanier aurait pu entrainer la colère de Mr propre II sofiane makhloufi, avoir un impact psychologique sur son enfant et ternir l'image du pays.
Content de vous savoir toujours aussi incisif.
Quant à la question de savoir s'il y a une "autre pratique...", il y a le toucher rectal. Disons que c'est là une version médicale. L'homme est en âge d'avoir la prostate qui commence de déconner en plus du ciboulot.
J'espère que vos oliviers auront été bien généreux.
Bonne fin d'année.
Celle là je l'ai bien oubliée.
Pour les oliviers. Malgré une année où le ciel n'a pas été très généreux, la saison a été sauvée. Les prix de vente des olives ont été tellement bons cette année qu'une majorité de gens ont opté pour la vente de leur récolte, crise exige. Le prix du sac d'olives (87 kg) n'est pas descendu en deçà de 137,5 dinars et actuellement il a atteint 145 D. On ne se bouscule vraiment pas dans les huileries, la majeure partie de la récolte ayant été achetée par les grands barons du commerce de l'huile, qui ne lésinent pas sur les moyens pour tout acheter, des dizaines de camions qui se baladent dans les champs pour acheter directement chez les cueilleurs, des dizaines de commerçants (kayyala) sur les routes...
Une réserve d'huile à la maison chez nous, à la Chebba, est indispensable..
J'ai hérité quelques dizaines d'oliviers de mon père Allah yarhmou, j'en ai planté d'autres ca fait trois ans, qui nécessitent au début un entretien permanent.. j'ai profité des vacances pour la cueillette, l'ambiance dans les champs est formidable, le feu de bois matinal pour se réchauffer, le thé qui bout à longueur de journée, et des fois un méchoui sur les braises ardentes entre les pierres.
Avant quand j'étais gosse (les années 60 et début 70), on y allait sur la charrette, on passait la journée à guetter la venue du vendeurs de mdemmès(pois-chiches et fève).. il arrivait à dos de son âne, chargé de ses boites métalliques pleines; et on le payait en quantité d'olive. C'était pour nous, enfants d'un gout exquis inoubliable. Des fois, le vendeur ramenait des boites de "chamia" et des boites de "loukoum", là c'était la fête pour nous.
je n'oublierai jamais le goût de la pomme de terre sauvage (talaghouda) qu'on trouvait en grande quantité en déterrant légèrement le sol et qu'on grillait ensuite sur feu de bois. on ramassait le "yazoul", cette plante aromatique au gout de aillé qu'on découpe par la suite pour préparer le couscous piquant (khollita, farfouch pour certains, plus connu sous le nom de couscous au besbès).
Hélas, la technologie a tout raflé, le labours au tracteur a engendré l'extinction totale de ces espèces et de pleins d'autres.
J'ai mis en stock une quantité respectable d'huile, suffisante pour la consommation de deux ans au minimum, la coutume comme à l'époque de mon père., et c'est ma mère qui habite chez moi qui se charge comme d'habitude d'en offrir à ses proches, à ses voisines et aux pauvres. je lui laisse la liberté d'agir à sa guise comme au bon vieux temps. La qualité de l'huile cette année est super, odeur de parfum avec ce gout fruité sur la langue, cet arrière goût amer et piquant à la gorge..
J'espère que je ne vous ai pas ennuyé par mes histoires.
Bonne soirée à vous
Bonne fin d'année et mes tous voeux de bonheur santé et réussite pour la nouvelle..