
L'ex-président de l'Espérance Sportive de Tunis et gendre de Zine El Abidine Ben Ali, Slim Chiboub, est intervenu ce mercredi 3 mai 2017 dans la matinale de Cap FM pour revenir sur les violentes altercations qui ont eu lieu lors du derby du dimanche 30 Avril 2017. Il s’est également exprimé sur sa situation politique et les 14 mois qu’il a passé en détention.
« En Tunisie, nous ne savons plus perdre ! Nous cherchons un éternel responsable à nos propres échecs » a affirmé Slim Chiboub déplorant par ailleurs les tentatives de régionalisation du football tunisien qu’il faudrait tuer dans l’œuf selon lui. Il a défendu la ministre de la Jeunesse et des Sports, Majdouline Cherni, et a ajouté : « Le fait que la ministre n’ait pas d’antécédents sportifs est une bonne chose. Ses récentes déclarations à propos du derby de dimanche prouvent qu’elle était choquée par ce qu’elle a vu. Aujourd’hui on veut démettre tous les ministres de leurs fonctions comme s’ils avaient un mandat de 6 mois. C’est illogique ».
A propos du président de la Fédération tunisienne de football, Wadii Jeri, il a précisé : «Les allégations indiquant que c’est un tel ou le fils de un tel qui l’a placé au poste de président sont fausses. C’est par les urnes qu’il a accédé au rang de président de la Fédération tunisienne de football ».
Slim Chiboub a par ailleurs dénoncé l’absence de cadre légal pour faire évoluer le football tunisien. Il a prédit des catastrophes pour les années à venir. Pour répondre aux questions des journalistes, il a déclaré : « Si on me propose un portefeuille ministériel, je le refuserai ! La politique telle qu’exercée aujourd’hui ne m’est d’aucun intérêt ! ». Concernant la loi de réconciliation nationale, il a affirmé « Cette loi ne me concerne en rien, je fais partie de la justice transitionnelle dans le cadre de l’Instance Vérité et Dignité présidée par Sihem Ben Sedrine ».
Slim Chiboub est également revenu sur ses 14 mois de détention au lendemain de la révolution de 2011, il a révélé que seuls deux députés lui ont rendu visite: Khemaïes Ksila et Abdelaziz Kotti. Il a annoncé que s’il devait adhérer à un parti ce serait Nidaa Tounes ou le Parti destourien libre de Abir Moussi précisant : « Après étude de mon dossier, le juge d’instruction avait ordonné ma libération. J’ai appris plus tard que l’Etat tunisien n’était pas partie civile. Le ministère public avait refusé de me libérer 4 fois même quand la Cour de cassation avait prononcé ma remise en liberté. Aujourd’hui, je suis prêt à repartir en prison même pour 200 ans et personne ne pourra jamais me racketter ».
K.H
Commentaires (20)
CommenterÀ TeTem
À Charfoun
Le tunisien est passé maître dans ce domaine et c'est tout simplement pathétique, au lieu de s'occuper de choses qui en valent la peine.
A bon entendeur...
Quand est ce qu'il va se taire ?
Toujours sans gêne
..."PERSONNE NE PEUT ME RACKETTER" ... C'EST BIEN, MAIS ...
Vous êtes prévoyant et sur vos gardes.
C'est bien.
...
* J'espère seulement que le contraire soit aussi vrai ...
(ndlr : que personne ne puisse l'être par "X")
...
:-)
...
URMAX
LA JOIE DE COURTE DUREE
a insulter le peuple et le pays idem
pour bssaiess et les sbires azlems.
UN FILSTON AVEC IMMATRICULATION DE
SA VOITUR JUSTE SON PRENOM ET GARE
A L'AEROPORT DE TUNIS DANS LE PARKING
DES DIPLOMATES FACE AUX FLICS.
cela vous dit la tyranie et l'hegemonie du pouvoir du cercle
mafieux de ben ali.
attention rien n'est fini,des dossiers
en cours trés graves.
bssaiess et cpgie les virulents
courtisans de ben ali ,cette fois
ne vont pas chialer de peur et angoisse,le visage tenebreux et la
chiasse au pantalon.
revolution 2 arrive plus rasante.
Pour camoufler les délits, les arnaques et les escroqueries de nahdha.
Donc, inutile de narrer les banditisnes et les connivences tant de Laarayedh, Bhiri, Ben Salem, Zitoun et autres arnaqueuers et massacreurs de nahdha vis-à-vis des habitants du Nord de la Tunisie et surtout la plus convoitée Tunis leur objectif majeur, qu'ils ont déjà massacré en grande partie.
@ Normal pour la famille elargie d'un president d'avoir des privileges! | 03-05-2017 13:00
Exact, l'ami.
Signalons tout de même que les bouffons à la pilosité surabondante n'ont aucune leçon à donner.
Plus ils sont complexés, et plus ils sont haineux et virulents.
La gangrène "bouclhekienne" de l'après 2011, est l'exemple type du fléau le plus dévastateur qui s'est abattu sur notre nation, de toute son histoire.
Yaamil lallah.
Salutations.