
Devons-nous classer Sfax zone sinistrée ? La question se pose sérieusement, surtout par les habitants de la deuxième ville du pays.
Sfax a été privée d’eau courante depuis le 18 octobre 2021. Ceci résulte d’une panne soudaine au niveau de la canalisation relative à l’acheminement d’eau.
Selon un communiqué de la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (Sonede), la coupure d'eau devait prendre fin le soir du 20 octobre. Bien évidemment, l’ensemble des habitants de la région avaient compris que l’annonce signifiait une possible reprise de l’approvisionnement en eau potable à la date du 21 octobre.
D’ailleurs, c’est ce qui a été annoncé, par la suite, par Ahmed Soula, directeur régional de la Sonede pour le district du sud. « Il y a eu un petit retard mais nous procédons aux dernières retouches… La reprise devrait avoir lieu à partir de l’aube du 21 octobre », avait-il assuré lors de son passage sur les ondes de la radio Diwan FM à la date du 20 octobre 2021.
Au matin du 21 octobre, rien n’a changé ! Sfax est toujours privée d’eau. Et à leur grande surprise, les habitants de Sfax se sont réveillés sur une deuxième panne. Celle-ci concernait l’approvisionnement en courant électrique dans plusieurs quartiers. Aucun communiqué de la part de la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz n’a été publié à ce sujet.
Sfax, privée également de gouverneur depuis le 3 août 2021, souffrait déjà d’une situation environnementale catastrophique. La ville est inondée d’ordures ménagères depuis plus de deux semaines. Les services de voirie n’ont pas collecté les ordures en raison de l’absence de déchetterie pour l'ensemble du gouvernorat.
Par la suite, les pluies qui se sont abattues sur la région ont accentué la crise puisqu’elles ont dispersé les ordures dans tous les recoins de la ville.
Régionalisme est devenu LE mot du déni, celui qui permet de fermer les yeux alors que nous savons tous que pareil situation ne se produirait pas à Tunis, Sousse ou même Monastir.
Les infrastructures de Sfax sont délaissé depuis bien trop longtemps. Je ne vais même pas parler de l'état des routes qui sont déplorables, de l'aménagement urbain qui est catastrophique ou des transports en commun clairement sous développé.
Bref, nous sommes en 2021 et la Tunisie découvre l'état véritable de Sfax, sa deuxième plus grande ville. Est-ce que pour autant ça va faire bouger les choses et initier de grands projets pour cette ville industrielle ? J'en doute. Demain tout le monde oubliera et reparlera de régionalisme à la moindre revendication Sfaxienne ;)
L'eau? Les coupures d'eau sont malheureusement assez courante à Sfax, même si elles sont habituellement d'une ampleur moindre et d'une durée plus courte. Et l'eau potable, n'a souvent de potable que le nom...
La collecte d'ordure? Elle a toujours été artisanale, anarchique et Sfax a toujours était une ville salle comparé aux autres grandes villes de Tunisie. Les grandes villes de ce monde tri leur déchet à Sfax, nous en sommes encore a bruler nos déchets dans des terrains vagues...
Tout a régressé, tout s'est détérioré, tout est HS.
Nous sommes dans le collimateur de l'effondrement total.
Hormis une gouvernance chaotique, un pillage en règle des caisses de l'état et l'accaparation de la majeure partie des terres agricoles du pays , ces crapules, ces gangsters, ces vendus, ces charognards, ces gredins n'ont absolument rien fait d'autre pour le pays.
L'entretien des réseaux de la SONEDE, de la STEG, des PTT, des voies ferrées, des routes, etc... ont été délaissés. ou au mieux livrés à des responsables issus de leurs rangs dont la plupart d'entre eux sont titulaires de faux diplômes et d'un générateur de flatulences dernier cri.
Fainéantise, nonchalance, abus sans limite des syndicats de pingouins de la place, et paresse légendaire du tunisien y aidant, toutes les infrastructures de base, sont tombées dans un état de délabrement sans précédent.
Kalou (les bhéyémes ISO9002) , on a eu un prix "Noubelle".
Ya3tikom bagla et ya3tikom sakhta.
C'est à ce moment précis que vous aviez commencé à creuser nos tombes avec des pelleteuses.
Oui, en effet, vous avez eu le Noubelle des tammé3a et du peuple le plus bête de la galaxie.
Wine'hom tous ceux qui vous avaient promis un soutien illimité, lors du coup d'état de 2011
Ti wine'hom.....
Comme des nazes de haute voltige, vous avez viré toute la matière grise de la NATION, pour les remplacer par des eunuques surarmés en faux diplômes et en matière noire.
Ce n'est que le début.
Attendez voir quand les répercussions de l'incompétence et l'inconscience des charognards affamés de la troika, atteindront leurs vitesses de croisière, tout s'écroulera, d'une manière encore plus violente que celle générée par un tremblement de terre !!!
Et les islamistes qui ont toujours le pouvoir local.
Il faut vite les éliminer.
Elle est l'un des exemple type de la destruction-eclair du patrimone civilisationnel de la Tunisie sans aucune chance de sa rehabilitation ;
Sfax est l'un des symboles de l'annihilation du patrimoine urbain traditionnel en Tunisie.
La Medina de Sfax es aujourd'hui quasiment deserte hors quelques miserables echoppes et soi-disant musees. 3à ans auparavant, elle etait considérée comme l'une des rares villes médiévales de l'Afrique du Nord qui, malgré les multiples remaniements que ses édifices avaient subis à travers les siècles, gardait encore une trame urbaine peu modifiée.
Elle constituait figurez vous l'exemple le plus représentatif et le mieux conservé dans tout le bassin méditerranéen de l'urbanisme arabo-islamique tel qu'il a été défini à ses débuts
Sous la dynastie Hafside les produits sfaxiens etaient exportes a des milliers de kilometres : Meknes, Fes, Alexandrie, Istanbul, Damas, Baghdad, Samarcande, ainsi que Marseille et Gênes.
Des familles morisques viennent s'installer a partir du 16 siecle on peut citer l'exemple de la famille Charfi dont la descendance est connue pour ses scientifiques, la famille Mnif à laquelle est associée de grandes '?uvres architecturales locales ou la famille Zghal issue de l'émir Mohammed XIII az-Zaghall.
La periode ottomane coincide avec l'apogee culturel civilisationnel et architectural de Sfax : la ville devient un pole intellectuel et scientifique de premier pan dans tout le monde arabe ; : plusieurs savants et savants émergent, notamment Abou El Hassan El Karray et Ali Ennouri qui dirige le mouvement djihadiste contre l'occupation croisée des chevaliers de Saint-Jean à Malte.
Ces deux savants établissent des médersas et promeuvent les sciences dans la ville jusqu'à ce qu'elle devienne l'une des destinations les plus importantes pour les étudiants.
Sfax vit par ailleurs un développement urbain important avec l'arrivée de la dynastie husseinite au pouvoir. Apparaissent alors les premiers édifices extra-muros alors que la cité était restée enfermée dans ses remparts pendant des siècles.
Des jardins apparaissent, formant une ceinture autour de la médina, alors qu'un faubourg commence à se développer du côté de la mer.
C'est durant cette période que Mahmoud Megdiche publie son livre, Nuzhat Al Anthar fi ajaibi Tawarikh wa Al Akhbar, qui reste jusqu'à nos jours une référence importante sur l'histoire de Sfax.
Et aujourd'hui Sfax est videe de sa memoire de son patrimoine culturel videe de ses habitants de souche : elle est devenue un no man's land une dechetterie a ciel ouvert.
Lool ils sont sans eau ...
Le plus dure reste encore à venir
super man!
politique des jungles!
Vive le populisme!