Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Slaheddine Selmi a considéré que l’attitude du gouvernement au sujet des négociations ne permettait pas de trouver un accord. « Nous avons choisi le 16 juin comme date pour la tenue de la grève générale afin de ne pas perturber le déroulement des examens nationaux… De plus, il s’agit d’un jeudi. C’est un jour de la semaine connu pour la tenue de grèves », a-t-il dit.
Invité le 13 juin 2022 par Wassim Ben Larbi sur les ondes de la radio Express FM, Slaheddine Selmi a nié tout aspect politique de cette grève. Il a souligné l’attachement de l’UGTT à l’annulation de la circulaire n°20, l’entame de négociations visant à améliorer le pouvoir d’achat, l’application des accords sociaux, la réforme des entreprises publiques et l’adoption d’une loi-cadre pour les agents publics. « Le gouvernement a adopté une position politique en adoptant la circulaire n°20. Cette circulaire a un but politique. Il cherche à porter atteinte à l’UGTT… Près de 250 mille personnes participeront à la grève générale. Il y aura des points de regroupement. Nous n’avons pas encore prévu de marche », a-t-il ajouté.
Slaheddine Selmi a affirmé que le gouvernement n’a ni invité ni consulté l’UGTT lors de l’élaboration du programme de réformes. Il a expliqué que le gouvernement avait communiqué d’autres documents en décembre 2021. Il a considéré que le programme de réformes était un programme national de destruction des entreprises publiques. Il a affirmé l’existence de divergences entre l’UGTT et le gouvernement au sujet de l’importance de certaines entreprises.
« A chaque entreprise publique ses particularités… Nous avons accepté le licenciement de 1.200 employés de Tunisair… En 2012, plusieurs recrutements résultant de l’amnistie générale… A titre d’exemple, en l’espace de trois jours, 630 employés avaient intégré la Stam… Ils veulent détruire les entreprises. Ce programme appauvrira la classe moyenne… Nous sommes prêts à débattre du programme devant le peuple. Qu’on nous amène tout le gouvernement s’il le faut ! Le prix de la bonbonne de gaz passera de 7,5 dinars à 50 dinars en cas de levée des compensations… Le programme vise la levée des compensations et la libéralisation des prix pour l’ensemble des citoyens à l’exception des familles nécessiteuses ! », a-t-il déploré.
Slaheddine Selmi a déploré l’usage de slogans visant la centrale syndicale. Il a affirmé qu’une campagne avait pour slogan « Non à la grève ! Oui au référendum » et d’autres visant le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi. Il a affirmé que l’UGTT avait décidé de ne pas participer au dialogue, mais n’avait pas adopté de position par rapport au référendum. « Nous sommes contre l’aspect consultatif du dialogue… L’UGTT refuse d’avoir un simple rôle consultatif ! Nous n’accepterons pas cette position… Nous n’avons aucun lien avec le Front de salut national… Il s’agit d’une grève touchant les droits sociaux et économiques… Il y a une mobilisation contre l’UGTT », a-t-il poursuivi.
Slaheddine Selmi a expliqué que l’accord conclu avec le gouvernement Mechichi prévoyait une application graduelle des augmentations (25% en mai 2021, 25% en septembre 2021 et 50% en 2022). Il a précisé que l’UGTT avait demandé un rééchelonnement sérieux et acceptable de cet accord et non-pas sa suspension jusqu’à 2026 ou 2028.
S.G
Ils ne parlent que d'augmentation, dues accords passés avec des gens du passé.
Ils prennent la Tunisie pour un distributeur de billets de banque et rien d'autres.
Comment voulez-vous construire un pays avec ces zigotos et ces ignares du 21e siècle.
Entre le premier d'entre eux et le dernier de cette bande, il ni y'a pas l'épaisseur d'une feuille de cigarette, tous pareils.
Mais qui êtes-vous ?
Vous êtes des représentants syndicaux, point.
Assujetti à défendre les intérêts des travailleurs, point.
Vous consulter pourquoi faire ?
En principe vous devriez être APOLITIQUE.
LA politique est réservée aux politiciens, si la politique vous chatouille, laissez tomber la centrale syndicale.
L'une des deux, où bien la POLITIQUE ou la UGTT .
Pour assainir le pays il faut que la centrale syndicale ne se mêle pas de ce que le gouvernement décide, la condition sine qua non pour un éventuel changement de gouvernance ne faisons pas l'amalgame, chaque organisme a ses prérogatives.
On assiste actuellement à dès dépassements des prérogatives de la centrale syndicale, il faut mettre terme à ces grabuges.
Kharbou8a él bléde. Allah yé8lik8om !!!!
Et vous voulez construire une NATION moderne avec ce genre d'énergumènes.