Monsieur Bettaieb ou Taieb s'est laissé prendre à ce jeu qui peut vous emporter, vous brûler les ailes et vous compromettre à votre corps défendant.
Voisiner avec ceux qui ont pourri tout ce qu'ils ont touché cela finit par vous salir.
Je n'ai pas l'intention de prendre le parti de ce monsieur, ni de prononcer son innocence.
Je me garde de hurler avec ceux qui, bien contents, ont trouvé matière à justifier, l'espace d'une anecdote, de déclarer sentencieusement que tous sont pourris.
J'attendrai d'en savoir plus.
Quand au rédacteur qui nous a gratifiés de son panégyrique sur les soviets, Lénine et d'autres, je lui conseillerai volontiers d'aller visiter l'histoire de l'URSS, toutes affaire cessantes, et de compléter sa culture par des lectures vivifiantes pour l'intelligence, dont les écrits du camarade Lénine qui forment pas moins de 60 tomes que j'ai l'honneur d'avoir en ma bibliothèque.
L'Etat et la Révolution lui ferait grand bien.
Et puis, l'homme qui ne néglige pas le labeur de ses semblables se grandit toujours.
Si nos politiciens avaient cette puissance dans l'analyse, l'engagement et l'ardeur nous n'en serions pas là.
C'est vrai que notre pays est béni des dieux, pas une once d'intelligence ne semble lui manquer, il a même des journalistes philosophes.
Les Cheikhs en nombre nous ont administré la preuve de leur perspicacité et l'avenir est radieux.
Il faut laisser toutes ces petites histoires de côté.
Il y a plus urgent et qui s' impose. Entendre le cri des malheureux qui y ont cru.