
Bien qu’il soit membre à part entière de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et bien qu’il ait été désigné, comme les autres membres, par le président de la République, Sami Ben Slama continue à subir le harcèlement de ses collègues et particulièrement celui du président de l’Isie, Farouk Bouasker.
Pour ce lundi 25 juillet 2022, jour du référendum, Sami Ben Slama a été empêché d’accéder à la salle des opérations de l’instance et à la salle des réunions du palais des congrès. Cette interdiction formulée par des vigiles et des forces de l’ordre est une exécution des ordres de M. Bouasker, parait-il.
Ce n’est pas la première fois que Sami Ben Slama est interdit d’accéder à la salle des réunions du palais des congrès. C’était le cas vendredi et samedi derniers, comme il l’a lui-même affirmé sur sa page Facebook.
Après avoir forcé l’entrée vendredi, Sami Ben Slama a dû faire face samedi à un vigile d’une plus forte corpulence.
Pour ce matin, d’après ce qu’il insinue, ce serait la police elle-même qui l’empêche d’accéder à la salle de réunion du palais des congrès.
R.B.H