
La juriste et membre de la commission des libertés individuelles et de l'égalité (Colibe), Salwa Hamrouni a été l’invitée de Hamza Belloumi, ce lundi 17 février 2020, sur les ondes de Shems FM.
Revenant sur les scénarios potentiels relatifs au processus de formation du gouvernement, Mme Hamrouni a rappelé que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed a la possibilité de dissoudre le Parlement à partir du 15 mars 2020 et ce si le gouvernement d’Elyes Fakhfakh ne passe pas. Dans ce sens, elle a précisé que c’est à M. Saïed d’interpréter la Constitution étant donné qu’il est appelé à sa protection ainsi qu’à son application.
Et d’ajouter que si le gouvernement de Fakhfakh n’obtient pas la confiance des députés, l’Assemblée doit s'attendre à ce que le président de la République exerce son droit de dissolution du Parlement. Sinon, cela consistera à un détournement de procédure, selon ses dires.
« La situation originelle est de recourir à l’article 89 de la Constitution et d’achever l’ensemble des étapes de ce processus jusqu’à la dissolution du Parlement. Si Kaïs Saïed décide de ne pas le faire, nous pouvons par la suite passer à d’autres mesures constitutionnelles », souligne Salwa Hamrouni.
Signalons que l’article 89 de la Constitution stipule que :
« Si, dans les quatre mois suivant la première désignation, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas accordé la confiance au gouvernement, le président de la République peut décider la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple et l’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai d’au moins quarante-cinq jours et ne dépassant pas quatre-vingt-dix jours ».
L’éventualité de dissolution du Parlement semble très probable à présent. Certains partis politiques bénéficiant d’un poids parlementaire important essentiellement Ennahdha, Qalb Tounes, la Coalition Al Karama et le Parti destourien libre (PDL) refusent d’accorder leur confiance au gouvernement d’Elyes Fakhfakh entravant ainsi son adoption.
B.L
Fakhfakh n'est pas le plus apte à former un gouvernement.
Il n'a aucune assise politique au parlement.
Said doit rectifier le tir en nommant un leader d'Ennahdha ou Qalb Tunes ou il doit démissionner.
Said doit se remettre en question et corriger le tir en travaillant main dans la main avec les élus comme lui .
Surtout pas des personnes qui n'ont pas été élues comme Fakhfakh ou Chahed.
On a voté pour lui pensant que c'est un bon .
Malheureusement on s'est trompé.
En plus c'est un machiavélique :
Said en nommant Fakhfakh a voulu sciemment conduire le pays au chaos .
En effet , Fakhfakh n'a aucune légitimité dans notre nouveau système de gouvernance.
Celui qui doit diriger le gouvernement doit être le leader d'Ennahda ou Qalb Tunes .
Il est juste maître assistant.
Said ne respecte pas le vote des tunisiens à L'ARP plus de 3 600 000 .
Said en nommant Fakhfakh a voulu sciemment conduire le pays au chaos .
En effet , Fakhfakh n'a aucune légitimité dans notre nouveau système de gouvernance.
Celui qui doit diriger le gouvernement doit être le leader d'Ennahda ou Qalb Tunes .
Le gouvernement doit être composé autour des partis gagnants.
Il doit retourner sur les bancs de l'école et réapprendre les béabas de la constitution et son interprétation (en l'absence de lois constitutionnelles, ce qui est unique au monde apres 7 ans!).
Sayeb el plouma ya Saied et les écriture de khattat, et telha chwaya bil bled!!
Le président de la république au moment de sa prestation de serment jure de respecter la Constitution,enfin l'Esprit de la Constitution....
Pour autant,Bourguiba,Ben Ali avaient aussi juré,on sait ce qui advint;Je n'ai pas mémoire que la Constitution d'alors avait parlé de présidence à vie;
Déjà une première faille :où est l'arbitre? où est cette "p......" de Cour Constitutionnelle?
Lors de son premier discours RG avait promis cette Cour dans les plus brefs délais,ensuite qu'est-ce qu'ils ont fait à l'ARP?et tout récemment :se précipiter pour mettre à l'ordre du jour cette fameuse loi électorale sentant le danger d'éventuelles législatives anticipées...
L'abnégation,le service d'autrui cède encore une fois sa place devant le souci de perdurer et de conserver son strapontin...
Plus que jamais,la Tunisie a aujourd'hui besoin de ses hommes,femmes,patriotes libres afin d'essayer de sauvegarder le peu d'acquis en pointant du doigt ce qui ne va pas.....
Ghannouchi n'est pas du genre à se laisser surprendre par le Président et Ghannouchi gardera la main et vous aurez un autre prétendant qui fera un gouvernement dans la semaine avec l'appui de Qualb Tounes, El Karama et tahya Tounes qui n'a pas de principe et veut être dans toutes les sauces
votre constitutionnaliste n'est pas politicienne et Ghannouchi va lui donner un cours de politique politicienne
bon entendeur salut