
Le doyen de la Faculté de Droit et Sciences politiques de Tunis, Mustapha Ben Letaief, a indiqué, dans un post publié samedi 7 octobre 2023, sur les réseaux sociaux, que la ministre de la Justice a classé l’affaire des poursuites engagées contre des universitaires.
Il a précisé que c’est le président de la Réplique, Kaïs Saïed, qui a, lui-même, contacté la Faculté dans ce sens et donné les instructions à la ministre considérant le respect de l’indépendance des universitaires comme une question de principe.
Le texte d’une convocation d’universitaires par la brigade d’investigation de la Garde nationale de Tunis a fait le tour des réseaux sociaux dans la soirée de vendredi 6 octobre 2023. Les internautes tunisiens ont trouvé cela scandaleux et invraisemblable.
La convocation a été délivrée au doyen de la Faculté de Droit et des Sciences politiques de Tunis. C’est un étudiant qui a déposé la plainte accusant ces enseignants de l’avoir empêché d’obtenir son diplôme de master.
La colère des universitaires face à cette convocation, mais aussi d’autres internautes, s’explique par le fait que celle-ci soit inédite. Un étudiant a bien évidemment le droit de porter plainte, mais c’est le Tribunal administratif qui devrait être saisi pour un tel litige. Une première donc qui n’a pas manqué de faire réagir et d’interroger sur les pratiques de la justice tunisienne.
Fadoua Kahwaji, professeure à la Faculté de Droit et Sciences politiques de Tunis, a expliqué que l’étudiant, qui a déposé la plainte a tenu à soutenir son mémoire malgré les réserves de son encadrant.
M.B.Z


Le plus lamentable est que la plainte émane d'un doctorant qui, au bout de plusieurs années d'études de droit, n'a toujours pas compris le principe de séparation des justices, celle de l'ordre judiciaire et celle de l'ordre administratif. Il aurait pu commencer par former un recours gracieux, puis hiérarchique auprès de l'autorité de tutelle, suivi si besoin, d'une requête auprès du tribunal administratif.
Simple question de compétence à la portée d'un étudiant de première année de droit.
Notre aspirant docteur n'a pas mieux fait qu'encombrer l'espace, user ses fonds de culotte sur les bancs de sa fac.
Lamentable !
Mieux lire avant de disserter...
demandez au despote de carthage.
Je me demande sir quel texte de loi vont auditionnés les profs
A mon avis simple il aurez fu refuser la plainte si non leguillez vers la juridiction approprié
Les affaires judiciares sont classes par intervention presidentielle!!
vous devez avoir des connaissances chez la presidence pour que vous vous sentez en securite les tunisiens.
Laisser la justice faire son travail, le fautif doit payer si vous cherchez vraiment a instaurer un pays de droit.
Ils font mieux de s'occuper des immigrés subsaheriens et les terroristes que se mêler d'un étudiant null qui veut avoir sa doctorat avec bandisme!
J'espère que KS met en place les cadres de cette institution qui commencent à déraper! Et je conseille KS de le faire aussitôt!
Mais encore une fois il est mal entoure et manque clairement de courage face a un appareil repressif profondement criminalise irrecuperable et in fine radicalement toxique pour la cohesion sociale et le progres du pays
Je reste profondement convaincu que le President est reellement attache a des principes humanistes mais qu on le trompe de maniere criminelle
Il a juré de respecter la constitution et il a monté un putsch contre cette constitution. Un putsch planifié dès le début et ses visites des casernes le montrent bien, alors arrêtez avec les histoires de propre, intègre et humaniste.
il se trouve tres naivement que j ai pu croiser tres brivement le President cinq annees avant son acession au pouvoir
c est un homme foncierement bon
ce que vous soulignez est absolument exact
mais je crois qu on a presente auPresident des preuves falsifiees
je pense qu un dispositif sphistisue de manipulation de cet homme est mis en place et contonue a faire des ravages
Kaes Saed est in homme sois o fluencrs multipmes ey parfois contradictoires
La situation est encore plus grave , comme ça pour moi.
La convocation est une honte
Et l'intervention du président une catastrophe.
Celle de la justice, et je ne citerai que ce cas, ne l'est-elle pas ?
A-t-il pris connaissance de la version du plaignant ?
Qu'est-ce que cette parodie qu'est devenue la justice tunisienne ?