
La question de l'exploitation des ressources naturelles de la Tunisie a toujours fait l'objet de débats politiques et de campagnes de désinformations. Plusieurs entités politiques en ont même fait un outil de propagande et l'ont utilisé lors de campagnes électorales. En 2019, le sujet était au cœur de plusieurs théories mettant l'accent sur des contrats mystérieux, une injustice et une ingérence étrangères. La question a refait surface depuis le 25 juillet 2021. Par la suite et à la date du 21 août 2022, une série de messages et de photos portant sur une décision du président de la République, Kaïs Saïed, a envahi les réseaux sociaux.
Des pages et des profils connus pour leur soutien inconditionnel au chef de l'Etat ont affirmé que ce dernier avait ordonné le non-renouvellement d'un contrat d'exploitation de la concession Miskar. La concession Miskar, se trouvant au gouvernorat de Gabès, est un important champ gazier exploité par la société Shell. Elle assure 25% de la production nationale et 10% de la consommation de la Tunisie. Les pro-Saïed ont assuré que le président de la République a émis des ordres afin de rendre la propriété de la concession à la Tunisie.
Notons que les concessions sont toutes la propriété de la Tunisie et que les contrats d'exploitation ne conduisent pas à un changement au niveau de la propriété d'un domaine ou d'une concession. De plus, le groupe Shell a informé les autorités officielles depuis mai 2021 de son intention d’arrêter ses activités en Tunisie et de ne pas demander le renouvellement du contrat d'exploitation de la concession. Ce dernier est arrivé à sa fin en juin 2022.
L'ancien ministre de l'Énergie, des Mines et de la Transition énergétique, Mongi Marzouk a confirmé, dans une publication Facebook du 21 août 2022, que Shell avait communiqué son intention de ne pas renouveler le contrat d'exploitation.
Ainsi, il n'y a pas eu d'arrêt ou de suspension de l'exploitation de la concession Miskar par décret présidentiel ou suite à des instructions formulées par le chef de l'Etat.
Le fait est que l'exploitation de la concession Miskar a fait l'objet d'un nouveau permis qui a été délivré, selon le journal officiel n°90 du 16 août 2022, à la Société tunisienne d'activités pétrolières (ETAP). Cette question de l'exploitation de la concession Miskar n'a aucun rapport avec la présidence de la République puisque le permis délivré à l'ETAP émane du ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Energie.
S.G

Je suis tout à fait d'accord avec ça, mais nahda est hors jeu depuis un moment déjà est c'est tant mieux, mais l'essentiel d'aujourd'hui est d'une autre nature, on a besoin d'une réorganisation, restructuration du pays et la pour le moment on y est pas.
Pour synthétiser, avant on été en crise, aujourd'hui on est en crise avec une nouvelle constitution.
Du reste, concernant nahda, faudrait pas que kaisoullah avec son incompétence profonde permette aux islamistes de revenir parce qu'il nous aura fait vivre pire que sous la décennie noir.
Bonne chance à elle
"hatha taktakou mazzal fallakou".
C'est des criminels, il ne faut pas un tableau pour le détecter.
âbtou bilblad kima habbou wlad lahram.
On a eu beau l'annoncer depuis longtemps mais ces arnaqueurs continuent de se comporter comme si rien n'était puisqu'ils ne veulent pas comprendre que tout le monde est au courant de leurs manigances.
Veuillez vérifier.
Les enquêtes vont révéler des vérités.
Il n'y a qu'à demander à la manigancatrice yamina zoghlami et elle vous le dira, celle qui a changé lors troïka les adresses figurant sur les cartes d'identités lors de leur renouvellement.
Bint....

