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Saïda Garrache : BCE veut que l'initiative de changement de régime politique soit d'origine parlementaire
19/09/2017 | 10:17
2 min
Saïda Garrache : BCE veut que l'initiative de changement de régime politique soit d'origine parlementaire

Invitée de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM ce mardi 19 septembre 2017, la porte-parole de la présidence de la République, Saïda Garrache est revenue sur l’interview du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, diffusé hier sur Al Wataniya 1.

 

« Le chef de l’Etat a critiqué la déviation des instances constitutionnelles, des députés de l’opposition et du régime politique actuel. Je salue d’ailleurs la discipline des autres députés qui lors de l’adoption de la loi de réconciliation administrative ont démontré l’ampleur de leur sagesse face aux violentes agressions et insultes des autres députés de l’opposition qui ont voulu les empêcher d’exercer leur liberté d’expression  » a déclaré la porte-parole.

 

A propos de Hamma Hammami que BCE a fustigé hier durant son interview en le traitant de « Fessek », Saïda Garrache a expliqué que ce vocable est courant et qu’il ne revêt pas le sens de mécréant. Elle a critiqué le leader de gauche et ses voltes faces continuelles et notamment ses dernières déclarations indiquant que BCE veut changer le régime politique afin que son fils hérite de l’institution présidentielle. « Ce n’est pas rationnel de faire de telles déclarations » a-t-elle martelé.

 

Concernant le changement de régime politique que BCE appelle de ses vœux, Saïda Garrache a précisé que « le chef de l’Etat ne veut pas être à l’origine de cette initiative, il préfère clairement qu’elle émane du 1/3 des députés. Une alternative prévue par la Constitution ».

 

Saïda Garrache a également souligné que les déclarations du chef de l’Etat, mercredi 6 septembre 2017, dans le journal la Presse où il a indiqué que « le consensus entre Ennahdha et Nidaa a atteint ses limites et que « cette alliance est issue d’une fausse évaluation »ne s’oppose pas à ces récentes énonciations où il mentionné que « la cohabitation avec Ennahdha est réussie et peut se poursuivre ». « Ses propos ne sont pas contradictoires » a précisé Saïda Garrache.

 

K.H


19/09/2017 | 10:17
2 min
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Commentaires (14)

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Prorata Temporis
| 20-09-2017 13:53
Si le Président de la République traduit un choix direct des Tunisiens, il faut savoir que le mode scrutin décide plus que le peuple lui-même.

D'abord le scrutin à deux tours ne traduit pas fidèlement les préférences des électeurs puisqu'il les contraint à réduire leur choix à une seule personne. Or, souvent les électeurs ont plusieurs préférences. C'est pourquoi il existe d'autres modes de scrutins, dits alternatifs qui tiennent compte de des réserves.

Cette question de la pluralité et de la nuance de la volonté des électeurs est plus respectée dans les législatives.

C'est pourquoi sans invalider vos arguments, c'est votre conclusion qui à remettre en cause et à relativiser. Je pense qu'à l'heure actuelle le fait que le Président soit directement élu lui donne un poids considérable, mais ce n'est pas pour autant que le parlement doive être affaibli.

Quant à la représentation d'Ennahdha, c'est toujours l'erreur des Nidaïstes de croire qu'Ennahdha est un choix inscrit dans l'ADN Tunisien et qu'il est condamné à rester comme tel. Or, concrètement, dans les choix législatifs, la différence entre Nida Tounes et Ennahdha, c'est que Nida Tounes n'a pas de problèmes avec l'alcool. Du reste de nombreux points communs existent : si Ennahdha fait référence à un islam jurisprudentiel, Nida Tounes sans le dire promeut l'islam des conservatismes sociaux, des superstitions populaires, des traditions religieuses. Et surtout, la même vision économique poujadiste qui ne fera aucun bien aux mentalités, qui sont pourtant le terreau fertile aux idées islamistes, parce que ces deux courants prennent la question sociale par ses archaïsmes. Le fait de croire qu'Ennahdha est inscrite dans l'ADN social tunisien en est d'ailleurs un.

Abel Chater
| 20-09-2017 09:53
Ils peuvent baratiner jours et nuits d'une heure à minuit. Le peuple tunisien ne devra jamais accepter le retour des dictateurs, de leurs familles, de leurs proches, de leurs adeptes et de leurs régions. Tous les pays avancés en démocratie dans ce monde, sont de régime parlementaire. Tous les pays de l'Union Européenne jouissent d'une démocratie inébranlable par le biais de leurs régimes parlementaires, même les monarchies parmi eux, sont aussi de régimes parlementaires. Seule la France est restée en arrière par son régime (semi présidentiel) avec le Portugal, Chypre et les deux anciens Communistes, la Roumanie et la Croatie.
Il n'y a pas plus garant pour la continuité de la démocratie en Tunisie, que le régime parlementaire. Béji Caïd Essebsi & Compagnie suffoquent par ce régime parlementaire, parce qu'il ne leur laisse pas de moyens constitutionnels pour s'emparer de tout le pouvoir en Tunisie, à l'image de leurs «idoles» les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali.
Bien qu'à présent, la Tunisie souffre énormément par les mathématiques électorales qui nous sont imposées par les derniers votes de 2014, où le président fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi a gagné les élections législatives par le biais de son propre parti familial Nidaa Tounes, puis il a aussi gagné les élections présidentielles. Malgré notre régime parlementaire et contrairement à la loi constitutionnelle de la nouvelle Tunisie, il s'est avéré que Béji Caïd Essebsi tient toutes les rênes du parti de Nidaa Tounes, derrière les coulisses. C'est lui qui possède la télécommande de la nomination et de la destitution du premier ministre, des ministres comme ce ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, qui vient de lui exécuter sur le champ, son ordre de l'annulation de l'interdiction des mariages de nos femmes tunisiennes avec les non-musulmans. Ce même Béji Caïd Essebsi, impose ses propres pions comme cette Bochra Belhaj Hamida, à la tête de la commission qui va lui exécuter ses ordres sur l'égalité de l'héritage. Il nous impose aussi de gré ou de force, son fils Hafedh Caïd Essebsi à la tête d'une branche de l'arbre cassé de Nidaa Tounes. Et gare aux Nidaïstes qui ne soutiennent pas son fils Hafedh Caïd Essebsi, de la colère de Béji. Ils n'auront plus place ni dans le gouvernement, ni même dans d'autres partis de l'opposition qu'il tient leurs chefs sous son contrôle, les ayant installés injustement et illégalement à la tête de ministères qui ne leur appartiennent nullement. Les bras de Caïd Essebsi s'allongent et se rallongent, jusqu'au sommet de la Haute Magistrature de notre Justice et des états-majors de notre armée. C'est lui qui nomme et qui colle les galons et les étoiles. Oui, c'est lui le vieillard qu'on a cru dépossédé de toute ambition politique, vu son âge trop avancé. Oui, c'est exactement lui, qui se transforme en le nouveau dictateur de la Tunisie qui se permet tout, même d'insulter le Chef de l'opposition tunisienne Hamma Hammami par la pire des insultes en langue arabe.
S'il n'y avait pas cette Constitution et ce régime parlementaires, qui freinent les ambitions maladives de Béji Caïd Essebsi, ce nouveau dictateur virtuel de la Tunisie, qui a réussi même à soumettre son opposant principal, le parti d'Ennahdha sous ses directives, aurait ordonné aux hommes tunisiens de ne plus faire l'amour avec leurs femmes, qu'en se laissant chevaucher par elles dos à terre. Le poids de la femme ne l'intéresse nullement.
Tenez ce vieillard et ses marionnettistes sous contrôle constitutionnel et juridique, pour les deux années qui nous restent encore à supporter leurs échecs et leurs faillites à la chaîne. Bientôt, il se retrouvera hors-jeu avec l'ensemble de son parti Nidaa Tounes. Même son allié Ennahdha, se retrouvera de nouveau dans son encadrement réel d'un parti nain, qui nous a poussé comme un champignon et qui mourra comme tout traitre contre les objectifs de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011.
Honni soit qui mal y pense.

Benoît
| 19-09-2017 18:40
Lire Crédibilité et non redibilite.

Benoît
| 19-09-2017 18:24
Ce n'est pas avec un tamis que l'on cache le soleil. Il est temps et urgent de déverrouiller le pays. Un régime PRESIDENTIEL S'IMPOSE pour l'intérêt de notre pays avec un mandat de 4 ans renouvelable une seule fois en cas de réélection. Le parlement actuel est un vrai CIRQUE, des députés souvent absents d'autres changent d'un parti à un autre à leur guise sans tenir compte des électeurs qui les ont élu pour leur appartenance à un parti bien précis, le comble de tout çà certains se constituent en un nouveau parti qui n'a JAMAIS existe pendant les élections législatives. Ces députés caméléons et sauterelles prouvent leur MANQUE de REDIBILITE et leur MANQUE de PATRIOTISME. Ils sont là juste pour le désir du POUVOIR sans plus et peu importe les électeurs tunisiens et même la Tunisie. Ce régime parlementaire (?????) DOIT être Supprimé pour DEVEROUILLER le pays, ainsi ces députés peuvent avoir le temps de vaquer à leurs occupations sans être contraint de S'ABSENTER ou de se QUERELLER à l'ARP. Un Régime PRESIDENTIEL S'IMPOSE pour notre pays.

A4
| 19-09-2017 15:32
LA TROISIEME
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017

La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros

La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla

La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée

Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées

Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate

Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien

Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme

Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute

Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !

Sabra
| 19-09-2017 15:22
Depuis sa nomination au palais de Carthage, Saïda Garrachj ne fait qu'avaler des couleuvres pour défendre BCE. Ce que Saîda semble ignorer ou feint de ne pas savoir, c'est que très bientôt, elle va être évincée de Carthage , elle est une des rares rescapées de la gauche au sein de Nidaa , gauche qui ne BCE, ni Borhène Bsaïs ne veulent plus voir autour de lui . Que dira-t-elle quand elle sera évincée "Ghaltouni"?

Professeur de droit
| 19-09-2017 14:10
-Les tunisiens constatent aujourd'hui qu'ils se sont trompés massivement, collectivement, en votant ennahdha, en 2011 (meme si, dans leur hypocrisie, ils font semblant d'oublier que c'est eux-memes qui ont voté pour les islamistes).
-Une fois encore, et sans réfléchir ( comme d'habitude) ils se préparent massivement, collectivement, à tuer la démocratie naissante,et à perdre leur liberté, par la nouvelle betise qu'ils viennent de trouver : Changer le régime politique.
-Aussi inconscients qu'en 2011, alors qu'il était évident que le parti islamiste allait amener la charia, ils récidivent, dans la betise, en cherchant à détruire le régime parlementaire, alors qu'il est évident que cela entrainera, IMMEDIATEMENT ET EN VERSION AGGRAVEE, les memes abus reprochés à Ben Ali.
- en regardant l'évolution du pays, depuis l'élection de BCE, meme un enfant peut se rendre compte que, si on était en régime présidentiel, c'est HCE qui serait premier ministre aujourd'hui, et non Youssef Chahed.
- Les inconscients qui s'agitent sur les choses qu'ils ne maitrisent pas doivent savoir que :
1- Quand le régime parlementaire dérive, c'est l'erreur commune, issu du peuple, dans sa diversité. c'est qui est la meilleure définition de la démocratie: On a raison ensemble ou on se trompe ensemble.
2- Mais quand le régime présidentiel dérive, c'est la faute d'un seul individu qui fait souffrir toute la société. si vous etes des adultes, et non des petits enfants, vous savez, au fond de vous, combien de % il y a d'avoir un tunisien, avec tous les pouvoirs, qui servirait le pays, et non sa famille.
3- Vous devez aussi savoir que le régime semi- présidentiel n'existe pas. Dans la réalité du pouvoir, c'est soit le Président, soit le parlement; il n'y a rien d'autre. Tout le reste, sont des théories des cheurcheurs, qui n'ont jamais fonctionné nulle part, dans aucun pays dans le monde, retenez-le bien.
4 - contrairement à ce que pensent certains zélés inconscients autour de Béji, il ne peut y avoir continuité du mandat de Béji, comme du parlement, en cas de changement de régime politique,dans la constitution. Cela équivaudrait à la fin, de droit et de fait, des mandats de BCE et du parlement.
Car, un changement de régime politique n'est pas une modification: C'est un changement de constitution. les élus ( y compris le Président) ne peuvent poursuivre leur mandat, car ce n'est plus le meme mandat, puisque ce ne sont plus les memes pouvoirs à exercer.
Que des petites tetes ne viennent pas me parler des révisions constitutionnelles survenues ailleurs (en France, par exemple) : Elles n'ont jamais touché le régime politique. Autrement, tout le monde aurait démissionné, bien sur.
Mme garrache et ses amis réfléchissent à court terme, ou pire, croient que BCE sera toujours en place en 2025 et eux-memes, toujours à Carthage. En réalité, vous ne connaissez ni le nom, ni la tete du monstre pour lequel vous etes en train de préparer le pouvoir absolu. Et c'est ça qui s'appelle inconscience.
Mesurez bien les conséquences avant de vous agiter, à nouveau. Ce n'est pas un match de foot.
-Détruire l'Etat et toutes les institutions, en 2011, a été un suicide, dont vous continuez à payer le prix.
-donner la majorité aux islamistes, aux élections qui ont suivi , a été une erreur dont vous souffrez encore.
- Démolir, à nouveau, le garde-fou parlementaire, est la prochaine erreur, qui sera sans doute plus chère que les deux autres.
Et vous connaissez le prix, pour sortir d'un régime présidentiel qui dérive.
Bonne chance.

Tounsi 7or
| 19-09-2017 13:18
Le coup d'Etat institutionnel/constitutionnel des pleutres et rapaces contre la volonté du peuple.
Vous êtes des criminels, des vauriens !

PNT
| 19-09-2017 11:32
Le regime parlentaire a été mis par les islamistes en 2011 pour verouiller et dominer la vie politique avec 25-30% des voix....ce regime vaforise en plus le bloqauge de l'etat les refomrmes et meme les petites nominations pour des interets politco-politicienne des islamistes...le president de la republique élu avec plus de 50% des voix doit avoir le plus des prérogatives parce il a le plus de représentation et légitimité populaire que n'importe quel parti ou formation politique

Mansour Lahyani
| 19-09-2017 11:30
«Ses propos ne sont pas contradictoires» a précisé Saïda Garrache. Mme Garrache, vous êtes sur le point de succomber à une indigestion de couleuvres, à force de chercher à trouver des justifications à tout ce que déclare BCE. Faites gaffe, vous risquez gros : l'indigestion de couleuvres est particulièrement dangereuse, d'autant plus que dans le tas il peut s'être glissé quelques vipères...