
Le producteur franco-tunisien, administrateur de Vivendi, Telecom Italia et The Weinstein Co., est poursuivi au pénal pour "banqueroute" suite à la faillite de la société Quinta Industries spécialisée dans la post production de films. Il a également été condamné à une interdiction de gérer de trois ans, publiait hier BFMTV sur son site internet.
Dans un communiqué officiel, rendu public ce vendredi 2 mars 2018, Tarak Ben Ammar a souhaité donner des éclaircissements à ce sujet, rectifiant au passage certaines informations incomplètes parues sur le site français.
« Le titre volontairement accrocheur « Tarak ben Ammar mis en examen » n’est pas vraiment d’actualité et aurait dû s’appeler : Tarak Ben Ammar mis en examen… il y a trois ans, avec les principaux dirigeants des sociétés du groupe Quinta Industries dont Technicolor est actionnaire » a commencé par préciser M. Ben Ammar.
« La véritable actualité est celle d’un arrêt qui vient d’être rendu par la Cour d’appel de Versailles et qui exonère Tarak Ben Ammar de la plus grande partie des éléments qui avaient fondé la mise en examen ; particulièrement, la cour a mis Tarak Ben Ammar hors de cause à titre personnel, contrairement aux autres dirigeants, considérant qu’il n’avait commis aucune faute à ce titre » a-t-il poursuivi.
« Par ailleurs, l’article de BFMTV passe complètement sous silence le fait que cet arrêt de la Cour d’appel de Versailles a également prononcé une condamnation contre la société TECHNICOLOR (EBSF, anciennement TNSF) dont Tarak Ben Ammar souligne depuis des années la responsabilité dans les graves difficultés de Quinta Industries. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, outre une plainte pénale ayant donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Nanterre des chefs d’escroquerie aux jugements et abus de confiance, Quinta Communications a assigné Technicolor pour réclamer environ 60 millions d’euros de dommages et intérêts ; Monsieur Henni a curieusement passé ce fait sous silence alors que les éléments de cette procédure lui avaient été communiqués » a souligné le producteur.
Tarak Ben Ammar a enfin émis des réserves sur « cet article, qui met artificiellement en exergue un fait intervenu il y a trois ans et présenté comme récent, alors qu’il présente comme secondaire un arrêt de Cour d’appel celui-là vraiment récent, qui remet en cause la plainte d’il y a trois ans » ; rappelant le principe de la présomption d’innocence, l’existence d’une enquête en cours ne valant pas reconnaissance de culpabilité.
M.B.Z (d’après communiqué)
Commentaires (4)
CommenterIl aurait pu donner beaucoup plus pour sa Patrie
les sionistes vous aiment bien
le super sioniste ( il le reconnait publiquement ) Patrick DRAHI ...