
La chambre criminelle de la cour de cassation a décidé, mardi 25 mars 2025, de renvoyer plus de vingt accusés dans l’affaire judiciaire dite « complot contre la sûreté de l’État 2 » devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis.
Plusieurs figures politiques sont accusées dans cette affaire, parmi eux figurent l'ancien président du Parlement et chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi (détenu dans le cadre de plusieurs affaires), ainsi que l'ancien chef du gouvernement Youssef Chahed (actuellement en fuite). Il a ajouté que d'autres accusés renvoyés devant la justice sont Kamel Bedoui, Mohamed Rayan Hamzaoui, Abdelkarim Abidi, Habib Ellouze, Fathi Beldi, Mehrez Zouari, Mouadh Kheriji, Nadia Akacha, Kamel Guizani, Lotfi Zitoun, Maher Zid, Mustapha Khedher, Adel Daddâa et Rafik Abdessalem (ancien ministre des Affaires étrangères).
Les accusés comparaîtront devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme en tant qu'accusés de formation d’une alliance dans le but de comploter contre la sécurité intérieure de l'État, ainsi que pour d'autres accusations et crimes à caractère terroriste.
Certains des accusés ont interjeté appel contre la décision de la chambre d'accusation. Cependant, la cour de cassation a décidé aujourd'hui, mardi 25 mars 2025, de rejeter le pourvoi sur le fond et, par conséquent, de renvoyer tous les accusés, dans leur situation actuelle, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme.
H.K

Chassez le naturel, il revient au galop !
Mais, nous sommes habitués à ne lire qu'une version venue d'un seul bord, celui des "personnalités".
En principe, la Justice est réputée être l'affaire de tous, elle qui doit médiation, accorder à chacun ses droits, ou les lui restituer surtout, sans faiblir devant le grand tout en protégeant le faible.
Ghannouchi et ses compères et comparses doivent admettre au moins une part de leurs forfaits.
Et c'est à ce titre qu'ils seront rejugés.
Ce n'est pas la vengeance, il va s'agir de rétablir les faits, montrer ce qui a eu lieu, ce qu'il revient à chacun, et dire la vérité légale face à des prévenus assistés de Conseils avisés, procédures et appels en disent long sur les moyens et l'entregent de ces messieurs.
Alors, et alors seulement, victimes solitaires, groupe et collectivité auront et sauront le fin mot de ces tribulations dont le seul motif était le pouvoir, et ses attraits.

