
Des membres du comité de défense de l’avocat Mehdi Zagrouba ont annoncé ce soir du jeudi 9 septembre 2021, que le juge d’instruction près du Tribunal militaire avait rejeté sa libération.
Mehdi Zagrouba a été auditionné, ce matin, dans l’affaire de l’aéroport. Impliquant plusieurs députés du parti islamiste radical Al Karama, l’affaire remonte au mois de mars dernier quand les députés d’Al Karama se sont attaqués aux agents de la police des frontières tentant de faire voyager de force une femme suspectée d’être impliquée dans une affaire de terrorisme et interdite de voyage.
Les vidéos filmant les scènes de violence montrent clairement que les avocats Zagrouba et Makhlouf se sont attaqués violemment aux agents des forces de l’ordre, alors que les autres députés étaient présents pour les soutenir, sans toutefois proférer des menaces et des grossièretés.
S.H
En espérant le même sort à ses confrères, les ***
Nous avons assisté à un spectacle honteux, méprisable, inadmissible orchestré par cette poignée de Klabs Souk !
Des avocats !!
Mon '?il ! Un avocat honorable ne se permet pas de donner cette image, traîner la profession dans la boue !
J'ai assisté aux mêmes scènes en Italie à l'arrestation des membres de la mafia.
On dirait que la nouvelle pègre est entrain de s'installer chez nous.
Habitués aux dépassements, au défi de l'autorité, de la loi, en toute impunité, ce comportement indécent est devenu un droit aquis, par la faute du laxisme de la justice pendant ces dernières années.
Les militaires d'habitude plus intransigeants, plus disciplinés, ne devraient pas permettre ces écarts de conduite, c'est le prestige de l'état qui reçoit un coup. Et que les deffenseurs de droit la mettent un peu en veilleuse, ces crapules n'ont aucun rapport avec le droit.
Le refus, comme veut le suggérer le titre, tend à en faire une décision d'un individu.
On peut disputer, révoquer en doute les motivations mais pas laisser supposer une opération semblable à celles coutumières du temps où Ghannouchi, et donc Ennahdha, donnait ses instructions aux juges comme aux forces du "désordre".
Par ailleurs, je crois que le spectacle offert aux juges par la troupe de bateleurs islamistes déguisés en habits d'avocats ne peut qu'agacer même les plus enclins à la clémence.
Mes craintes sont encore plus grandes, car j'avais délaissé dans ma perception, par ignorance, cette composante du système judiciaire aussi néfaste que les juges vendus. Je veux dire les avocaillons hurleurs islamistes.
Ils finiront par comprendre que nous vivons dans une société millénaire qui a des lois et qu'ils doivent se soumettre à ces lois.