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Réactions au décès de Leïla Yahyaoui
23/06/2022 | 13:12
3 min
Réactions au décès de Leïla Yahyaoui

 

Leïla Yahyaoui, sœur de feu Zouheïr Yahyaoui, activiste et pionnier des cyberdissidents tunisiens, décédé sous le régime de Ben Ali après son emprisonnement, nous a quittés, aujourd’hui le 23 juin 2022, à l’âge de 37 ans. Elle avait un cancer diagnostiqué à ses débuts et se faisait traiter normalement.

 

La défunte était employée à l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc). Le président de la République, Kaïs Saïed, avait décidé de procéder à la prise d’assaut des locaux de l’Inlucc et de sa fermeture. Depuis cette date-là, quelque 150 employés, dont Leïla Yahyaoui, avançaient vers l’inconnu et étaient dépourvus de toute source de revenu.

 

Dans un premier temps, ses proches ont confirmé que la défunte avait été privée de couverture sociale, elle-même en avait parlé dans un statut publié au mois de février. Plus tard, son frère a donné des précisions affirmant que Leïla Yahyaoui a été privée de son salaire et que sa maladie a été diagnostiquée après la fermeture de l’instance. C’est alors que l’Etat s’est chargé des soins, a-t-il précisé. Le décès a suscité la colère, l’indignation et la tristesse des Tunisiens et d’une grande partie des acteurs de la scène politique.

La militante et ancienne conseillère auprès de la présidence de la République, Saïda Garrach a appelé le président de la République à se pencher sur la situation des employés de l’Inlucc. Elle a rappelé que Leïla Yahyaoui avait adressé un message au chef de l’Etat l’appelant à intervenir à ce sujet. Saïda Garrach a considéré que Leïla Yahyaoui avait perdu la vie en raison de la marginalisation d’une partie des Tunisiens et de l’insouciance de l’Etat.

 

 

Chokri Latif, président de la Coalition tunisienne contre la peine de mort, a exprimé sa tristesse quant à la nouvelle. Il a expliqué que Leïla Yahyaoui avait été privée, durant des années, de son droit au travail. Il a considéré que la défunte et sa famille avaient subi une sanction collective en temps du règne de Ben Ali. Il a affirmé que le décès de Leïla n'était qu'un des drames ayant eu lieu suite à la fermeture de l'instance et que les employés désormais à la rue étaient dans une situation critique.

 

 

De son côté, le militant pour les droits de l’Homme et journaliste Fahem Boukadous a rappelé que Zouhair Yahyaoui était le premier martyr des blogueurs tunisiens et la première victime de la police d’Internet en temps de Ben Ali. Il a considéré que le pouvoir en place prenait pour cible la famille Yahyaoui. La défunte et sa famille ont été prises pour cible lors de l’arrestation de son frère. Elle s’est, par la suite, retrouvée sans salaire.

 

 

L’avocate et présidente de l’organisation Awfiyaa, Lamia Farhani a, aussi, exprimé sa colère et sa tristesse quant à la nouvelle. Elle a dénoncé l’injustice dont elle a fait l’objet.

 

 

 

S.G

23/06/2022 | 13:12
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Commentaires
olgasanas
N'importe quoi !
a posté le 23-06-2022 à 16:59
Quel titre accusateur ! Cessez de semer le venin. Nous n'en avons pas besoin !
Alya
Allah yarhamha
a posté le 23-06-2022 à 14:43
Le reste c est du n'importe quoi bon entendu qu elle a reçu normalement son traitement
Ghanou
Quel délire!
a posté le 23-06-2022 à 14:18
C'est du pur délire. Quel rapport entre la mort d'une citoyenne après un long combat contre le cancer et la dissolution de l'Inlucc?!?! Incroyable, tout est bon pour dénigrer les décisions de Kais Saied. BN, il faudra arrêter de publier n'importe quoi, ça n'est pas sérieux. La maladie est la même pour tout le monde et la mort survient quand elle veut. Il faut avoir un objectif et un agenda bien précis pour en faire un cas. Allah yarhamha.
Hamza Nouira
Et bien....
a posté le 23-06-2022 à 13:46
C'est la vie. On va tous y aller dans le trou.

La question aux croyants de l'islam est :

qu'a t'on fait avant pour lau-delà ? Les bonnes actions et les actions prescrite dans cette religion? S'en sont il occupés de leur vivant?

Sinon pour ceux qui ne croient pas a la vie après la mort. C'est un choix libre et peut-être plein de bon sens pour eux.
Libre arbitre dira-t-on....

Le croyant lui y croit. Si cela s'avère qu'il n'y a rien après la mort alors il n'a rien perdu.

Mais le non croyant qui croient qu'il n'y a rien après la mort. S'il s'avère qu'il y a un au-delà. Et bien il a tout perdu.

A méditer....

tounsi
baraka allahou fika
a posté le à 17:29
braka allahou fika
c'est tellement bien écrit et détaillé .
ça va donné beaucoup a réflechir a pas mal de lecteurs et surtout commentataire sur ce site.
a medité.
et surtout a bon entendeur salut.