
Les ministères de la Santé, de l'Intérieur et de l'Agriculture ont rendu public un communiqué conjoint, vendredi 16 août 2024, concernant la lutte contre la rage, appelant les citoyens à respecter un ensemble de mesures préventives pour préserver leur santé et leur vie face à ce danger qui a déjà causé la mort de neuf personnes depuis le début de cette année.
Les trois ministères ont insisté sur l'importance de laver la zone de la morsure avec de l'eau et du savon pendant quinze minutes en cas de morsure ou de griffure par un animal, qu'il soit vacciné ou non, puis de se rendre immédiatement au centre de santé publique le plus proche pour recevoir un traitement préventif comprenant des vaccins et des sérums.
Ils ont souligné que la principale cause des décès par rage chez l'homme est l'exposition à l'attaque d'un animal, souvent errant, sans recevoir de traitement préventif ou en ne le recevant pas à temps, ou en l'interrompant.
Le communiqué a également rappelé l'obligation de vacciner les chiens et les chats, soulignant que chaque année, une campagne nationale de vaccination gratuite est organisée pour ces animaux par des vétérinaires publics à travers tout le pays. Le ministère de l'Agriculture met à disposition 190 centres de vaccination fixes gratuits ouverts toute l'année à cet effet.
Par ailleurs, les ministères ont appelé à la mise en observation vétérinaire de l'animal mordeur ou griffeur dès les premières 24 heures suivant l'attaque, et pendant une durée de quinze jours, tout en évitant de le tuer durant cette période.
Ils ont également exhorté toutes les structures et parties concernées à intensifier leurs efforts, chacun selon ses compétences, pour soutenir les actions visant à protéger la vie des humains et des animaux contre ce fléau.
Les trois départements ont aussi demandé de signaler aux services vétérinaires régionaux toute mort suspecte ou tout changement soudain de comportement d'un animal. Enfin, ils ont insisté sur l'importance d'éviter tout contact avec des animaux errants (chiens et chats) et de ne pas élever des animaux d'origine inconnue, qui peuvent représenter un danger s'ils ne sont pas sous contrôle vétérinaire et vaccinés.
De plus, il est interdit de laisser les chiens circuler dans les lieux publics sans respecter les exigences de sécurité publique, telles que l'utilisation de muselières, de laisses, ou en l'absence de carnet de vaccination.
Ils ont finalement appelé à respecter les horaires de sortie des déchets fixés par les municipalités et à les mettre dans des sacs hermétiquement fermés avant de les déposer dans les conteneurs, afin d'éviter que les points de collecte des déchets ne deviennent des points noirs, sources de nourriture pour les animaux errants et de leur prolifération en milieu urbain.
S.H
dans le pays. Les citoyens enfants et adults sont terrorises, ne
peuvent sortir de chez eux et ces ministeres ne nous disent rien
sur ce qu ils comptent faire pour nous debarasser de ses
animaux
dangereux
qui tuent!
Situation perdure et s'aggrave et ils pondent un communiqué.
Actuellement, ces chiens errants deviennent très nombreux et se déplacent toujours en groupe d'où le danger imminent .
Ce n'est pas le citoyen qui va le faire!
Celui qui aime ses animaux ne les laisse pas se balader dans les rues!
Ce matin, je me suis tombé nez à nez avec un chier sauvage en train de déchirer les sacs poubelles... Il a foutu le bordel dans la rue! Que vous attendez face à ces chiens ! On leurs dire hello!
C'est cruel, mais c'est radical et le seul moyen pour éradiquer le risque de contamination et avant que d'autres citoyens soient victimes de la rage.

