
Quelques heures après la nouvelle de l'arrestation du député islamiste radical Rached Khiari, une vidéo a commencé à circuler, dans la soirée de ce mercredi 3 août 2022, sur la toile, où l’on voit le député fugitif, affirmer qu’il s’est rendu à la justice.
Rached Khiari y dit qu’il a décidé de se livrer à la justice tunisienne, considérant que son affaire est une affaire politique et non une affaire de vol d'argent.
Ce qui attire l’attention est que cette vidéo, et la déclaration qu’elle comporte, contredit la version de l’avocat Mokhtar Jemaï qui affirmait quelques heures plus tôt que son client a été « enlevé alors qu’il se trouvait dans un café dans le quartier d’El Aouina, avec son assistante » à Tunis.
« Rached Khiari m’a chargé d’informer l’opinion publique que sa santé va bien. Son enlèvement a été filmé. Il fait l’objet de quatre mandats de recherche, deux délivrés par le Tribunal de première instance de Tunis, un par le Tribunal de première instance de Tunis 2 et le quatrième par le Tribunal militaire » a ajouté l’avocat dans un post partagé sur les réseaux sociaux.
M.B.Z
Le peuple tunisien s'avère l'un des plus Valeureux peuples de cette planète terre.
Vive la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire. A bas le régime présidentiel.
Un '?boueur est un métier noble,
Un islamiste est un terroriste comme ta race et un criminel aussi, il tue les autres pour rien , tu es une balance comme tout les islamistes, l'éboueur de la république française est mille fois mieux que toi le lèche bottes aux juifs d'Allemagne et tes amis les turcs, si tu as le courage pourquoi tu visites les mosquées du, j'en suis pour balancer les autres où bien pour faire des recrutements des criminels pour assassiner des gens innocents, tu sais la justice européenne est de ton ami NOUREDDINE BHIRI, on verra qui aura le dernier mot, je combats les fanatiques avec mes idées, je n'assassine pas les autres pour rien comme ta race et tes amis les assassins et les criminels
On dit en Tunisie : "aâmor lèklèb touil" ou (l'âge des vauriens, égale à celui des chiens).
C'est ce qui fait la gigantesque différence entre nous les Musulmans et vous les damnés caméléons inhumains, malfrats bourrés de haine et de satanisme. Nous nous multiplions par milliards et vous vous multipliez par les mouches électroniques.
Elle pose que l'homme n'est pas la source du mal, mais un lieu de ses manifestations.
Elle fait tomber des montagnes. De Descartes avec son "sujet" jusqu'à nos économistes devenus philosophes depuis que l'économie est devenue le paradigme de toute pensée.
Il y a du Spinoza dans son déplacement, decebtration du sujet, et même sa réduction au statut d'agent comme le dit Bourdieu.
Ainsi, lorsque Eichmann fait part de ses motifs d'agir, il rappelle qu'il était fonctionnaire, placé à une intersection entre ses supérieurs, donneurs d'ordre, et sa responsabilité s'exécutant revendiquée, il ne voulait pas qu' on le réduise à une incarnation du mal, du fait de ses choix, de sa responsabilité.
J'arrête là le parallèle comme certains ne manqueront de faire sans nuance.
Rached Khiari, est un cas.
Si l'on adopte la perspective spinozisye, on lui trouverait des circonstances atténuantes.
On le regarderait comme un être que ses passions portent aux excès, à l'indécent, lui font perdre raison même.
Or, il n'est que traversé par ce qui le dépasse et ne relève point de sa volonté.
Il est déterminé.
Comme tout le monde, nous tous, et la nature en ses divers éléments....
Cependant, il faut se garder de lire chez Spinoza l'absence, la disparition de la responsabilité.
On dirait, dans un langage moderne, en tout cas actuel, qu'elle est située.
Ce n'est pas non plus de relativisme qu'il s'agit.
Il est beaucoup plus question de porter son attention sur les faits, leurs causes et les enchaînements.
Bref, je prends ce détour en vue de montrer que quels que seraient les tergiversations, les faux-fuyants, les délires de procéduriers, les chicanes placées sur le chemin de la, quête de justice, l'homme demeure responsable de ses actes.
Partiellement, transitoirement,
circonstanciellement....
Eichmann fut condamné et exécuté. Son sort était joué d'avance, et il servit de jouet dabs une opération politique.
L'ami Gz, évoquait Barbie.
Et Maître Vergès qui en assura la défense.
Voilà deux hommes, car Barbie était aussi un homme, que rien ne rapproche. Ils sont deux figures antithètiques, un nazi et un communiste.
Mais le communiste connaissait la machine, avait guerroyé en son sein et du dehors lorsque le temps était au gris, la guerre d'Algérie, celle qui refusait son nom.
Vetgès connaissait la musique, lisait les partitions et au son saisissait la note distinctement.
Il n'a pu inverser la donne et l'on sait que Barbie mourut en prison.
Omar Haddad, non plus n'a pu être innocenté, et la grâce présidentielle fait l'effet d'un démenti venu frapper de plein fouet l'institution en ce qu'elle a de plus symptomatique, la Cour d'assises.
Un lettre conservateur prendra fait et cause pour Omar Haddad, et malgré son poids, ses réseaux, on attend toujours que cette mauvaise affaire ait la fin qu'elle mérite.
La procédure est le moyen de garantir dans la pratique une justice équitable.
'? l'observation des faits, au moins en ce pays, en Tunisie, elle passe pour n'être que des procédés, le moyen de dissoudre dans le temps l'épaisseur des choses, et permettre aux délinquants de se constituer une virginité surfaite.
Quand cela atteint ces sommets, la mêle chose se mue en son contraire, et de garantie elle devient une gêne, un dispositif de lutte contre la manifestation de la vérité.
Ghannouchi, Affès, Khiari, et tous les autres sont assurés de la protection d'un justice toute procédurière, et leur sort n'est pas scellé d'avance.
Ils peuvent s'offrir une défense bien fournie en nombre, au moins, et des "conseils" dévoués.
La comparaison avec nos deux hommes, Barbie et Haddad n'est que fortuite et même involontaire.
Le mal n'est pas banal, il se peut que ce soient les auteurs de maux qui le soient.
Merci pour l'exposé.
Vous ne devez pas l'ignorer, l'avocat de la partie civile dans le procès d'Omar Raddad n'était autre que Maître Henri Leclerc.
Je n'oublie pas ce que j'ai rédigé ce matin même et n'en retiré rien. Il n'empêche, j'aurais préféré qu'il n'eût pas mêlé son nom à cette triste affaire.
Maître Vergès avait cette affaire tellement à coeur qu'il y consacra un livre : "Omar Raddad, la construction d'un coupable" paru aux éditions du Faloy.
Bien à vous.
L'objectif de la vidéo est triple:
- montrer au public que lui, Khiari, est un homme qui respecte les décisions de justice,
- montrer au public qu'il est innocent et que son dossier est purement politique,
- montrer au public que la police tunisienne était incapable de l'arrêter durant sa cavale de 15 mois.
C'est classique, c'est la méthode Ennahdha, c'est l'enfantillage d'un clochard, c'est l'Ecole de lâcheté Ghannouchi.
Apprenons de nos erreurs et prenons en de la graine !!
Ces ploucs, ces pecnots affamés et frustrés et complexés de naissance, demeureront à jamais des complexés et représenteront toujours une menace.
Aller à l'encontre de mère nature en jouant aux apprentis sorciers, ne peut qu'aboutir à ce genre de samba de la médiocrité !!!!!