Rabeb Touati, membre de l’Association Tunisienne des Docteurs et Doctorants est intervenue vendredi 18 octobre 2024 sur les ondes de Jawhara FM au sujet de la situation des docteurs et doctorant en Tunisie.
« Nous sommes dans cette situation depuis 2011 » a déclaré l’invitée de Hatem Ben Amara en rappelant que les docteurs et doctorants en Tunisie ont toujours respecté la loi et agi de manière pacifique. En 2016, les doctorants ont organisé la première grève à Sfax, résultat de nombreuses tensions accumulées depuis des décennies. Un cas a été mentionné, celui d'un docteur tunisien en conflit entre le Canada et Google pour son recrutement. Ce docteur, qui a reçu une bourse de 400 dinars alors qu'il était au sein du laboratoire de l’ENIT, a finalement succombé à des difficultés financières après un an et demi, et a choisi de partir à l’étranger, ce qui représente une perte considérable pour la Tunisie. Des exemples de docteurs biologistes travaillant en tant que techniciens dans des laboratoires d’hôpitaux ont également été mentionnés.
L'invitée de "Sbeh El Ward" a dit que les docteurs sont soit au sein de la fonction publique, chômeurs, travaillent avec des contrats précaires ou sont vacataires. Elle a cité l'exemple d'un docteur travaillant dans une université privée, gagnant un salaire de 900 dinars. Elle a souligné que le nombre de docteurs en Tunisie dépasse 7000 et que la plupart travaillent dans la fonction publique avec un titre autre que docteur.
« Nous faisons confiance à Kamel Maddouri qui a également le titre de docteur » a déclaré Rabeb Touati en évoquant également que les docteurs et les doctorants en Tunisie ont des demandes spécifiques. Ils veulent que les docteurs soient inclus dans l'échelle hiérarchique de la fonction publique, que les établissements privés qui exploitent la vulnérabilité des docteurs en les employant avec des contrats précaires soient contrôlés, et qu'il y ait un soutien financier pour la recherche.
Rabeb Touati a lancé un appel au président pour qu'il intervienne dans la situation des docteurs en droit qui sont exclus du barreau en raison d'une limite d'âge (37 ans). Cette intervention devrait permettre l'inscription des docteurs en droit à l'ordre des avocats et également intervenir en recrutant des docteurs en biologie dans les hôpitaux.
H.K
S'est-elle faite violenter.
Elle a les lèvres qui ont triplé de volume !
Il faut que nos forces de sécurité arrêtent, le ou les coupables, au plus tôt.
La violence est devenue monnaie courante sous nos cieux !!
Ils sont là pour maintenir la majorité d'entre nous en bonne santé, et un pays qui a plus de chances de réussir est un pays dont le peuple est en bonne santé.
Alors payons les correctement et accordons leurs les meilleures conditions pour qu'ils exercent leurs métier avant qu'il ne décident de maintenir en bonne santé une autre population sous d'autres cieux, dans des pays où ils seront toujours considérés comme des étrangers, et ce quelque soient leurs capacités.
D'un autre côté, et toujours dans la même idée, encourageons la médecine préventive (check-up médicaux gratuits dans le cadre de la médecine du travail), les vaccinations (notamment par la gratuité de celui contre la grippe), donnons tous les moyens à la médecine publique (scanners, équipements de radiothérapie) pour qu'elle offre des prestations à la hauteur.
Réactualisons également les critères de prise en charge ainsi barèmes de remboursement de notre caisse maladie.
Utilisons au mieux les efforts fiscaux qu'on demande à nos compatriotes au profit de ceux qui se dédient au maintien de nos concitoyens en bonne santé.
Enfin, accordons plus d'importance à la recherche, elle est le moteur de l'évolution de cette même médecine vers de meilleurs diagnostics et résultats.
Mais ils sont l'avenir du pays, ce sont eux qui vont constituer l'attelage entre la Tunisie et le monde moderne.
Donc Saied devrait revenir à la raison, et renouer avec la réalité.
Mais ça... faut pas rêver, il ne vit ni dans le monde ni le temps actuels.