Dans une déclaration accordée à la chaine Al Jazeera, aujourd’hui samedi 4 février, Rafik Abdessalem, ministre provisoire des affaires étrangères affirme la décision prise par le gouvernement tunisien quant à l’expulsion de l’ambassadeur syrien de Tunis, adressant ainsi un message au gouvernement syrien « l’incitant à arrêter le génocide commis contre son peuple et à rétablir le cours de la vie normale dans les villes syriennes ».
Selon Rafik Abdessalem, le gouvernement tunisien en tant que « gouvernement émanant de la volonté de la révolution ne peut demeurer insensible au massacre du peuple syrien. La Tunisie, précurseur dans les révolutions arabes sera ainsi une des premières nations à soutenir les aspirations des peuples vers la liberté et la dignité ».
Le ministre des Affaires étrangères affirme que cette décision est « un signe de protestation contre les massacres commis à l’encontre du peuple syrien, dans la ville de Homs ainsi que dans d’autres villes syriennes » une responsabilité que ce « gouvernement solidaire » mettra en œuvre « dans les plus brefs délais ».
Cette décision émane, selon M. Abdessalem, « d’une concertation avec le chef du gouvernement et le président de la République » et exprime également la volonté des « membres de la Ligue arabe ainsi que du conseil des MAE des pays arabes ».
Rafik Abdessalem affirme que cette décision sera « un exemple que la majorité des pays arabes ne tardera pas à suivre ».
S.T.