
Quatre détenus politiques ont été libérés en l’espace de 24 heures. Cela coïncide avec un rapport onusien sur la répression en Tunisie et un communiqué alarmant de l’Association des magistrats tunisiens. Le régime de Kaïs Saïed a-t-il cédé aux pressions ou commence-t-il à s’humaniser, comme le répètent certains de ses partisans ?
Comme souvent, le président Kaïs Saïed réussit à surprendre la scène politique tunisienne. C’était le cas pour le 25 juillet 2021, pour les différents limogeages et de nombreuses nominations, mais aussi pour les arrestations et les libérations de prisonniers politiques.
La dernière vague de libérations a surpris tout le monde, puisqu’il a été question de libérer quatre prisonniers politiques en l’espace de 24 heures, à savoir l’ancienne présidente de l’Instance Vérité et Dignité, Sihem Ben Sedrine, en détention provisoire depuis le 1er août 2024 ; le député de l’actuelle session parlementaire, Wajdi Ghaoui, en détention provisoire depuis le 13 mars 2023 et libéré parce qu’on s’est aperçu, près de deux ans après, qu’il bénéficiait de l’immunité ; l’ancien ministre de l’Environnement, Riadh Mouakher, détenu depuis le 28 février 2023 et condamné en novembre dernier à trois ans de prison ; et le journaliste Mohamed Boughalleb, détenu depuis le 22 mars 2024 et condamné à six mois de prison en première instance et à huit mois en appel. Bien qu’il ait purgé sa peine, il est resté en prison à cause d’un autre mandat de dépôt émis contre lui en avril dernier.
Entre espoir et indignation
Cette toute petite vague de libérations a suscité de l’espoir chez les uns et de la colère chez d’autres.
Pour les premiers, on voit enfin le bout du tunnel et la possibilité que tous les détenus politiques arbitrairement détenus, qui se comptent par dizaines, soient libérés.
Pour les seconds, ils y voient un rétropédalage du régime de Kaïs Saïed, qui a toujours dit et clamé haut et fort « pas de retour en arrière ».
Au-delà de l’optimisme légitime des uns et de la méchanceté gratuite des autres, ces libérations suscitent l’interrogation. Pourquoi donc un régime connu pour sa répression et qui a mis la justice à sa botte commence-t-il à libérer des prisonniers politiques ?
Une coïncidence avec les pressions internationales ?
La libération des quatre prisonniers politiques intervient deux jours après la publication de deux communiqués incendiaires ciblant le régime de Kaïs Saïed.
Le premier a été publié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, qui exhorte les autorités tunisiennes à mettre fin à la répression des opposants politiques. Il cite plusieurs figures politiques, journalistes et militants de la société civile, dont Sihem Ben Sedrine.
Le second communiqué a été publié par l’Association des magistrats tunisiens (qui a publié en réalité trois communiqués incendiaires le même jour) et alerte sur l’état de la justice tunisienne, qui vit une situation catastrophique.
La concomitance de la libération des quatre prisonniers politiques avec ces communiqués laisse à penser que les deux événements seraient liés. Personne n’a de preuve pour étayer ces propos. Ni du contraire. Kaïs Saïed s’est totalement isolé et ne s’est jamais livré aux journalistes pour répondre à ce type d’interrogations. Idem pour ses proches. À défaut d’un porte-parole officiel ou officieux, les observateurs politiques se rabattent sur ces chroniqueurs et influenceurs éternels défenseurs du régime et qui s’apparentent à des porte-paroles.
Les partisans du régime réagissent
La députée laudatrice Fatma Mseddi a estimé que la libération de Sihem Ben Sedrine soulevait plusieurs interrogations. Selon elle, cette décision pourrait avoir été prise sous l’effet de pressions extérieures exercées sur la Tunisie.
Elle a évoqué une possible atteinte à la souveraineté nationale et une ingérence étrangère. « La souveraineté nationale n’est pas sujette à débat. Toute ingérence étrangère, quelle que soit son ampleur ou son origine, constitue une atteinte aux droits des Tunisiens de disposer d’eux-mêmes », a-t-elle écrit.
Même son de cloche du côté du blogueur Naem Haj Mansour, réputé pour sa défense farouche du régime. « N’eût été les interventions et les pressions étrangères, elle n’aurait pas été libérée par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, et elle n’aurait pas quitté sa prison en brandissant le signe de la victoire. Que Dieu soit avec toi, Tunisie. »
Ces deux avis ne sont pas partagés par les chroniqueurs Riadh Jrad et Maya Ksouri, tous deux grands défenseurs de Kaïs Saïed et de sa politique.
Riadh Jrad a déclaré : « La pression sur la Tunisie n’a pas cessé un seul jour depuis le 25 juillet 2021, et a parfois atteint le point d’une ingérence flagrante dans nos affaires intérieures par des organismes officiels (ambassades, ministères des Affaires étrangères, parlements…) et dans des circonstances beaucoup plus délicates où la suspicion prévalait, mais nous ne nous sommes pas soumis ni agenouillés. Ainsi, dire que la libération de Sihem Ben Sedrine est le résultat d’une pression extérieure est une pure absurdité dont le but est de mettre en doute l’adhésion du président Kaïs Saïed à la souveraineté nationale et l’indépendance de notre décision.
Je comprends l’état de mécontentement, de perplexité et de doute qui s’est installé dans l’âme des Tunisiens, et même dans l’âme des plus farouches défenseurs du processus du 25 juillet, notamment en ce qui concerne la responsabilité et la souveraineté nationale. Et pour être honnête, c’est ce qui m’inquiète le plus personnellement. La décision judiciaire était clairement impopulaire.
Malgré tout cela, la libération provisoire de Sihem Ben Sedrine et des autres ne signifie pas leur innocence. Cela ne doit donc pas nous troubler ni changer quoi que ce soit à nos positions et à nos principes de départ. La flexibilité dans le mouvement ne signifie parfois pas concession ou retour en arrière, comme certains l’imaginent », écrit le propagandiste sur sa page Facebook.
Plus expéditive, Maya Ksouri explique que « Sihem Ben Sedrine a de graves problèmes de santé liés à son âge. Riadh Mouakher a presque purgé toute sa peine. Il est en détention depuis février 2023 dans une affaire de corruption financière. Boughalleb a presque purgé sa peine, puisqu'il est en prison depuis avril 2024 (en vérité, il a purgé toute sa peine déjà, NDLR). Pour la première plainte déposée contre lui par un employé du ministère des Affaires religieuses, il a été condamné à huit mois de prison. Il a été détenu dans l'attente d'une autre affaire déposée contre lui par un professeur d’université et il ira à son procès en état de liberté au mois de mai », écrit Mme Ksouri sur son compte Instagram.
Libérations sous pression ou geste humaniste du régime ?
Loin des propagandistes du régime, une partie de la société civile tunisienne voit en ces libérations le pur fruit de la pression étrangère.
« Les nouvelles de liberté et de libération sont toujours réjouissantes, mais elles suscitent également du ressentiment envers un système judiciaire que le pouvoir exécutif manœuvre et utilise à ses propres fins pour tenter de blanchir son bilan en matière de droits de l’Homme avant la réunion annuelle du Conseil des droits de l’Homme. Ce régime construit son discours à partir d’accusations fabriquées de toutes pièces de conspiration, de blanchiment d’argent et de corruption… et sait les utiliser pour inciter à la haine et n’y renoncera pas facilement », tranche Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
Abdel Wahab Hani, président du parti El Mejd, voit également en ces libérations le fruit de pressions diverses.
« Cela est dû aux pressions internationales, aux déclarations, aux appels et aux déclarations médiatiques faites à plusieurs reprises par les experts de l’ONU et le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, en pleine coordination avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Cela survient aussi après la convocation de l’ambassadeur Sabri Bachtobji à l’ONU à Genève (information que nous n’avons pas pu confirmer, NDLR) et l’avoir interrogé sur les violations flagrantes des droits de l’Homme de manière ferme. M. Bachtobji a heureusement transmis les préoccupations et les pressions internationales aux concernés à Tunis avec tout le professionnalisme et l’objectivité pour décider de ce qu’ils jugent approprié, ce qui est le rôle de tout diplomate professionnel et honnête auprès des autorités de son pays.
Ces libérations interviennent quelques jours avant le début de la principale session annuelle du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui débutera lundi prochain avec la participation de plus d’une centaine de responsables gouvernementaux, dont des chefs d’État, des Premiers ministres, des ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Justice, ainsi que de plus d’une vingtaine d’experts de l’ONU. On s’attend à ce que des activités parallèles de la société civile soient menées pour faire la lumière sur la réalité des droits de l’Homme dans un certain nombre de pays qui attirent l’attention de la communauté internationale, notamment la situation des droits de l’Homme en Tunisie. », écrit-il sur sa page Facebook.
Un geste isolé ou un véritable tournant ?
Comme indiqué plus haut, il est impossible de répondre à la question de savoir si ces libérations sont le fruit de pressions diverses, internes et externes, ou si c’est un humanisme soudain du régime. Les courtisans du régime eux-mêmes ne sont pas d’accord sur une explication.
Le fait est que, sur les dizaines de prisonniers politiques, on a quatre libérations et, en soi, c’est réjouissant pour les défenseurs des libertés et éreintant pour ses ennemis.
On ajoute à ces libérations le non-lieu obtenu il y a quelques semaines par l’ancien ministre des Droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia, dans les affaires les plus lourdes pour lesquelles il était poursuivi. Le plus vieux prisonnier politique (il est détenu depuis octobre 2021) n’a finalement été condamné « qu’à » quatre ans de prison pour infractions fiscales et échappe à la perpétuité qu’il risquait avec toutes les affaires de blanchiment d’argent qu’on lui collait.
L’arbre qui cache la forêt
L’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt. Malgré ces libérations, l’essentiel des prisonniers politiques reste en prison et ce pour des affaires montées de toutes pièces.
C’est le cas des politiciens impliqués dans l’affaire de complot contre l’État. Avocats et journalistes sont interdits de traiter cette affaire publiquement. À ce jour, les avocats n’ont pas eu accès aux dossiers alors que le procès est prévu pour le 4 mars. Signe que le régime entend fourrer son nez dans cette affaire, il a nommé récemment un juge controversé pour la présider.
C’est aussi le cas pour les journalistes Mourad Zeghidi et Borhen Bssaïs, qui ont purgé leurs peines de prison (pour des faits liés à leur travail) et qui demeurent quand même incarcérés suite au déclenchement d’une seconde affaire, quelques semaines seulement avant leur libération.
Idem pour la chroniqueuse Sonia Dahmani, dont le seul tort est d’avoir fait son travail d’analyste politique. Pareil encore pour les nombreux présidents et présidentes d’associations d’aide aux migrants, qui sont incarcérés depuis près d’un an, ou encore pour les deux candidats à la présidentielle, Ayachi Zammel et Lotfi Mraïhi.
À cette liste s’ajoute Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre (PDL), détenue depuis octobre 2023 pour des motifs politiques, illustrant une volonté du pouvoir d’écarter toute opposition sérieuse.
Un dilemme pour le régime
Dans un pays avec une justice indépendante, aucune de ces personnes n’aurait été privée un jour de sa liberté. Si elles sont en prison, c’est en raison de leurs activités professionnelles, associatives ou politiques et c’est pour cela qu’elles méritent la dénomination de prisonniers politiques.
Étant incarcérées pour des raisons politiques, leur libération ne peut survenir que par décision politique.
Que le régime fasse preuve d’humanisme ou qu’il cède à des pressions étrangères, il sera le premier gagnant à décrisper l’atmosphère en libérant ces personnes injustement détenues.
Raouf Ben Hédi


Vous avez parfaitement raison
C'est un problème de mentalités de réflexes de manque de patriotisme de sentiment d'appartenance de respect envers soi même et in fine de manque d'intégrité morale
Les solutions existent pourtant mais il faut maintenant agir très rapidement parce que l'effondrement est proche
Une solution simple et faisable est de contraindre tout ce beau monde au respect des regles de droit a travers la digitalisation de tout le secteur administratif et économique
Des pays autrefois très pauvres ont réalisé cette revolution en l'espace de trois à cinq années comme l'Estonie la Slovénie le Costa Rica ou encore le Rwanda
Les résultats sont remarquables
Il aurait pu il aurait dû enfin mettre fin au parasitisme criminel de l'Etat profond a la criminalité organisée qui détruit notre avenir et nos institutions a l'économie de rente et a la marginalisation des régions intérieures
Mais non.Lui aussi s'est laissé enivrer par l'hubris.
Le résultat est calamiteux malgré une bonne volonté initiale très louable potentiellement salutaire
Mais ce n'est pas le départ de Kaes Saed qui compte.
C'est la mise en place de réformes de rupture a tous les niveaux de gouvernance.
Peut être les processus et outils de gouvernance digitalisée pourraient représenter un pas décisif
Mais le temps presse
LA DEGRADATION DE SA SANTE a été un argument de la défense pour demander sa libération, ce qui explique la NON OPPOSITION DU PARQUET à sa libération.
S'ajoutant à cela ,des declarations : B.N 'Boughalleb : si je n'assiste pas à la prochaine audience, j'entamerai une grève de la faim sauvage !' B.N :'Mohamed Boughalleb : je mènerai ma dernière bataille muni de ma dernière arme, mon corps !'........
Donc ,le régime ne voulant pas un deuxiéme DABBOUSSI, surtout que la cour de cassation vient de transférer deux ministres, un conseiller, un procureur général et une médecin devant la cour pénale pour l'affaire du FEU DABBOUSSI ,a décidé de le juger en état de liberté, une sorte de 'calmer le jeu' après des condamnations SUPER LOURDES dans l'affaire INSTALINGO et à la veille du procès d'une autre affaire non moins lourde. ET LE COMPLOT A ETE DEJOUE.
EN UN MOT: 4 MARIAGES ET UN ENTERREMENT : 4 libérations et un enterrement D'UN COMPLOT.
Néanmoins les praticiens en santé mentale s'accordent pour souligner une véritable explosion des troubles psychologiques en Tunisie depuis 30 ans
Vous pouvez par exemple consulter les travaux de Mme Ellouze Faten a ce sujet
Au-delà il faut souligner les ravages conjugués de la perte de repères identitaires et de l'infantilisation d'une partie notable de la population. le tout dans un contexte de déni de l'Etat de Droit
Ces ravages silencieux comme le souligne par exemple Mme Ellouze marquent très profondément notre Jeunesse
Je vous rappelle que depuis 2015 pas moins de 92 immolations ou tentatives d' immolations par le feu ont été enregistrées par le FTDES
Il s'agit donc de la "mise au point" ou aux "réglages" de l'âme et de la conscience...
Mais le pouvoir n'a pas confiance en cet allié de circonstance qui n'est pour lui qu'un simple instrument de domination et de répression
Donc, il se sait a la merci de tentatives efficaces de déstabilisation.
Courageux mais pas téméraire il tente d'amadouer les occidentaux en leur balançait des cacahuètes
Peu pro able que cela change grand chose car ce que ne comprend décidément ce pouvoir c'est que les services US israéliens français italiens etc quadrillent pour ainsi dire le moindre mètre carré de certains ministères dits de souveraineté
Ces organisations sont analysées et suivies par ces services comme de véritables cartels semi-mafieux a l'instar des cartels de la drogue sud americains
La pertinence de cette démarche en dit long sur la fragilité de ce regime
La seule pertinence qui puisse corroborer ce que vous relater, c'est prendre un rendez-vous avec l'histoire, la seule vérité, et la vérification tangible.
Si par miracle ces documents étaient exposés aujourd'hui beaucoup de Tunisiens ne reconnaîtraient pas leur pays et ressentiraient un dégoût insurmontable
Notre Pays la Tunisie mérite beaucoup mieux que des clochards sans foi ni loi si ce n'est celle du plus fort
Non au moins KAIS SAÏED se bat pour que ceux qui ont pris des mauvaises habitudes et se sont appropriés beaucoup, beaucoup de privilèges injustement, avec toutes les magouilles et les connivences dans tous les secteurs, comment la Tunisie peut s'en sortir avec ces voraces, ces carnassiers, qui ne reconnaissent que la loi de l'argent d'où il vient toujours plus !
Le reste ils s'en moquent éperdument.
La course vers l'enrichissement par tous les moyens.
C'est ça la Tunisie d'aujourd'hui, beaucoup d'abus !
Tous les secteurs sont atteints, des méthodes hérités de l'époque du combattant suprême, amplement aggravé sous la dictature de ZABA amplifié par la régente de Carthage et sa tribu.
Visiblement vous ne vivez pas en Tunisie ou vous ne fréquentez pas les cafés pour écouter ce qui s'y est dit. Petit indice, les nouveaux riches, octrois des derniers projets publics, projets immobiliers et concessionnaires automobiles du côté de Sousse...la liste est longue. Arrêtez de rêver ou de mentir.
J'aurais le plaisir de vous répondre, goujat !
Sachant qu'il a été condamné ,en appel, le 11 juin 2024,à2 mois avec sursis, pour 'exercice délibéré d'une activité professionnelle par un fonctionnaire sans permission ou autorisation ' (extrait d'un article de Kapitalis du 12 juin 2024). UNE AFFAIRE POLITIQUE DITES VOUS!!!!!!
SI LES TUNISIENS SE RAPPELERAIENT D'ELLE....
a posté le 20-02-2025 à 08:49
Ils se rappelleraient que c'est elle qui :
1-A failli ruiner la TUNISIE par une condamnation de 37 milliards de DINARS à la BFT.
2-S'est précipitée à envoyer des camions pour prendre LES ARCHIVES de la présidence ,le jour de l'élection de BEJI (pourquoi elle ne les a pas envoyé du temps du TARTOUR!!!).
3-Elle a voulu entrer dans l'histoire par la grande porte. Mais elle est entrée par la GRANDE PORTE de la prison de MANNOUBA.(mais c'est mieux qu'une grande porte d'un autre établissement .....à MANNOUBA aussi).
ELLE A PAYé SEULEMENT UN ACCOMPTE.
LORSQU'ON REGARDE LES PHOTOS
a posté le 20-02-2025 à 18:05
On comprend pourquoi elle a été libérée.Et les ratés (EX-CPR-EX-WAFA-EX-PDP)crient victoire!!!!!!!
CES LIBERATIONS MONTRENT QUE LE REGIME EST PLUS FORT.
a posté le 20-02-2025 à 19:09
Et il est très à l'aise car il est en debut de mandat et non en fin de mandat .Et on ne pourrait plus parler de 'putch'. Et ce n'est ni S.B.S , ni AL MOAKHAR, ni BOUGHALLEB qui vont le perturber, surtout qu'il n'ont plus de tribune pour parler .ADIEU SHEMS FM, MOSAIQUE, IFM, CARTHAGE+.....ET POUR LES JOURNAUX ELECTRONIQUES .........IL Y A LES CARTONS JAUNES.
2-Sur AL MOAKHAR
UNE DECISION TRES SAGE
a posté le 20-02-2025 à 18:33
Il a écopé de 3 ans en première instance. La cour d'appel pourrait alleger sa peine.Il a purgé les 2/3 de sa peine. Comme ça on n'aurait pas AJBOUNI pour crier : ET QUI VA LUI COMPENSER LES MOIS PASSES AU DELA DE SA PEINE , si la peine de 3 ans serait reduite à 2 ans en appel.
3-Sur BOUGHALLEB:
LE 4 MARS APPROCHE
a posté le 20-02-2025 à 18:11
Et il faut se concentrer sur les affaires SUPER LOURDES (LES AFFAIRES DE COMPLOTS COMME INSTALINGO).
EZZGHAID AKTHAR MEL KOSKSI !!!!(LES YOUYOU PLUS QUE LE COUSCOUS)
(commentaire offert à R.B.H pour lui lever la morale).
-->
ce ne sont pas ces quatre libérations qui vont résoudre les problèmes du système judiciaire de la Tunisie. La Tunisie a besoin en particulier:
- d'une justice indépendante,
- d' une Cour Constitutionnelle,
-d'un Conseil Supérieur de la Magistrature dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République,
- d'une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, et sans dilemme.
- d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, et sans dilemme.
- des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau,
- d'élections législatives, présidentielles et communales justes et fairs,
- la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
--> sans tout cela, la Tunisie n'a pas d'avenir et tombera encore plus dans la misère
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS: je me considère en tant qu'intellectuel et il est ainsi de mon devoir de participer à la vie socio-économique et politique de mon pays. Par contre, je n'ai aucune ambition politique.
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
je cite l'Article du Business news TN du 03/12/2024 voir le lien web ***: "Le chef de l'Etat a changé la constitution [en nous imposant entre-autres un régime Présidentiel et en annulant le régime parlementaire]"
-->
E voilà que la majorité de nos politiciens, de nos syndicalistes, les pseudo-intellectuels et même le barbier de notre village ont crié "Hourra,Hourra,Hourra...", --> C'était le cri de victoire qu'ils ont poussé d'avoir vaincu une situation socio-politique qui nous semblait insurmontable -> On croyait que la Tunisie a enfin trouvé son Achille, on disait que la Tunisie et les Tunisiens sont incompatible avec un régime parlementaire...
Oui, les Tunisiens ont majoritairement voulu la dictature d'un régime Présidentiel en 2021 et ils ont ainsi consenti par les Hourras ou aussi par le silence absolu de jeter par-dessus bord le régime Parlementaire, un choix justifié par les quelques bagarres au parlement --> quelle absurdité, quelle idiotie, quelle cooooonnerie'?'. Les Tunisiens ont trop vite oublié les horribles dictatures des régimes Présidentiels que l'on a subis auparavant.
Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté par honnêteté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale et notre constitution d'avant le putsch. En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (avant le putsch) que quelques retouches, que je résume comme suit:
- b1) redonner aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
----------b1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs ou qui font la bagarre au sein du parlement.
----------b1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
----------b1.3) Revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie --> voir le Postskript ci-dessous.
----------b1.4) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- b2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
-b3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- b4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
-->
-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- encore un point négatif de l'actuelle loi électorale --> dans une dictature sont rares ceux qui ont le courage afin de signer un parrainage pour un candidat adversaire du dictateur en place tout en donnant ses cordonnées (son adresse) et le numéro de sa carte d'identité.
- Encore un point négatif de l'actuelle loi électorale, je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
-->
L'Emprisonnement de Mr. Zammel et Madame Bargaoui est extrêmement injuste.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- A l'intérieur de nos différents partis politiques, la démocratie est/était compromise par des facteurs tels que d'accaparer le pouvoir par une minorité qui s'était auto-proclamée leader du parti et qui domine les affaires sans considération pour la grande masse des membres. Une telle situation empêche l'inclusion et limite l'opportunité pour les membres de façonner la politique d'un parti.
-->
On se demande, comment un parti politique peut gérer les affaires du pays, s'il est incapable de créer des organes chargés de l'organisation d'élections internes, tels que l'Assemblé Générale ou un Congrès National. La structure de nos partis politiques est en contradiction avec les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie. Combien de temps faudra à nos partis politiques afin de définir un statut interne? Il est inimaginable qu'un parti politique comme celui de Nidaa Tounes qui était au pouvoir et avait la majorité relative aux élections législatives n'avait pas de Statut et sans constitution interne. Qu'elle était l'idéologie, les principes et les objectifs du parti Nidaa Tounes? On ne le sait pas encore! Comment se fait l'élection des leaders? Rien n'est encore défini ou annoncé!
Fazit: Il faut revoir les lois qui définissent le fonctionnement des partis politiques en Tunisie, et obliger ces derniers à les prendre en considération.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Je m'explique:
1) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présents.
Fazit des points 1 à 5:
-->
- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.
- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
--> Par contre ceci n'est pas une raison afin de jeter à la hâte le régime Parlementaire par-dessus bord, Il fallait le corriger et l'optimiser.
-->
Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS :
Notre constitution contient des erreurs de pensée et des contradictions --> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. Mais en l'absence de cette institution, un flou juridique plane sur la gestion de toute crise majeure. Ce flou pourrait engendrer des conflits de pouvoir ou un chaos institutionnel, des risques inacceptables pour un pays aux institutions déjà fragiles", d'après Business News TN du 19/01/2025 "L'absence de Cour constitutionnelle, une bombe à retardement selon Mohamed Abbou"
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> voilà une constitution qui ne veut pas le bien de la Tunisie et des Tunisiens, en supposant que l'actuel Pr'?dident de la République est immortel:))
De même notre loi électorale contient des erreurs de pensée et des contradictions. Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné"
-->
Fazit: il serait injuste de garder Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui emprisonnés encore pour des années. En effet, il n'y a aucune preuve convaincante que Mr. Ayachi Zammel et Madame Siwar Bargaoui ont triché. D'ailleurs une juge tunisienne intelligente a libéré Mr. Zammel que d'autres juges l'ont contredite avec des conséquences fatales pour la juge même...
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- - Il n'y a pas de justice sans l'instauration de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Vous essayez de nous faire le même coup quand bâcher est tombé......ça ne marchera jamais....vous êtes une nano minorité nostalgiques des années noires ,où la corruption, la traîtrise, la fourberie, la contrebande, le vol étaient le sport des crapules de 2011-2021...
Personne ne sortira de prison surtout les gros poissons ,ghannouchi, kamel eltaief, marwane mabrouk, et tout le reste des traîtres.
Dans quelques années on aura juste de l'âme dans des robots où le robot écrit les articles à nos places, fait les commentaires à nos places, réfléchis, travaille, ...
L'image est horrible!
Comment Voyez-vous les choses ? Céder à la corruption, à l'anarchie au désordre, laisser faire, procéder comme c'était avant avec les NAHDHAOUI ou bien pas si lointain le monsieur qui se barraquidait au palais de Carthage, en SIROTANT toutes sortes d'alcool !
Et négligence de toutes les réformes, l'amélioration des infrastructures et ce que les tunisiens leur manquait.
Tout en brandissant le bâton !