
Le député Errahma, Saïd Jaziri, avait inclus des enregistrements sonores dans son dossier d'appel afin de prouver que l'invalidation des résultats de sa liste électorale législative à Ben Arous, était illégale.
En effet, Saïd Jaziri avait récupéré son siège au Parlement après son recours en appel de la décision du Tribunal administratif.
Le Tribunal administratif de première instance ayant annulé ses résultats électoraux sur la circonscription de Ben Arous pour publicité politique diffusée sur les ondes de sa radio "Al Quran al Karim".
Une radio qui opère en toute illégalité en dépit des multiples avertissements de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica).
C'est ce qu'a indiqué le membre de la Haica, Hichem Snoussi dans une déclaration accordée à Shems Fm ce mardi 17 décembre 2019. Il s'agit, en effet, d'une communication téléphonique entre Saïd Jaziri et le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Nabil Baffoun ainsi que d'une autre conversation entre M. Jaziri et le président de l'Instance régionale indépendante pour les élections (Irie) de Ben Arous, enregistrées à l'insu de ce dernier et de M. Baffoun.
Ces enregistrements ont été ajoutés au dossier d'appel de Saïd Jaziri afin de récupérer son siège au Parlement. Ils étaient, ainsi, utilisés pour démontrer que l'Isie s'était basée sur des motifs fragiles dans sa décision d'invalider les résultats électoraux de la liste législative de Saïd Jaziri à Ben Arous.
B.L
Commentaires (3)
Commenter@URMAX : enregistrements audio irrecevables et Trump alors ?
Snoussi est il impartial et crédible?
... "Ces enregistrements ont été ajoutés au dossier d'appel de Saïd Jaziri afin de récupérer son siège au Parlement. Ils étaient, ainsi, utilisés pour démontrer que l'Isie s'était basée sur des motifs fragiles dans sa décision d'invalider les résultats.."
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IL est - de nos jours - trop facile de modifier / imiter la voix de quelqu'un avec les logiciels à disposition sur un simple PC.
Si la bande audio est accompagnée d'un enregistrement vidéo montrant la concordance des mouvements faciaux avec les paroles entendues, là, dans ce cas, elle peut être recevable.
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Néanmoins, il est interdit (pour un simple civil) d'enregistrer / filmer une personne à son insu sans son consentement ou, dans tous les cas, d'avoir - au moins - l'aval de la justice pour le faire.
Dans le cas contraire, celui qui enregistre impunément se place lui-même en position de personne justiciable.
Des exceptions existent pour la dénonciation d'actes contre l'appareil / intégrité de l'état et de ses constituants.